Melvins
10 Songs |
Label :
C/Z |
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Le premier album des Melvins est en fait l'extention d'un EP oublié comportant à l'origine 6 titres.
Leur débuts discographiques étaient impitoyables à l'auditeur, assénant titres pachydermiques obscurs où King Buzzo éructait dans son micro sur les rythmes tordus de Dale Crover. Ce fer de lance de la musique fétide fut alors moins accessible que toute la scène de Seattle que nous connaissons sur le bout des doigts, le trio se plaisant à mener un morceau où bon lui semble, se suffit à lui-même quitte à l'avorter (55 secondes pour "Now A Limo"). Une musique très personnelle derrière son inaccessibilité ténébreuse, ressemblant finalement plus à du jam de garage sans queue ni tête (l'intro de "Easy As It Was" serait-elle un false-start ?). C'est d'ailleurs bien ça qui plait chez Melvins : ni couplet ni refrain, lorsque le chant n'est pas tout bonnement absent ("Cray Fish"), une humeur de 31 octobre, des structures poussées dans leurs derniers retranchements, et surtout des morceaux maisons comme "Show Off Your Red Hands" ayant pour but de nous clouer au sol.
Les constructions et le son de guitare remettront sur le tapis l'influence qu'a eu le groupe sur la musique de Cobain à ses débuts (sans bien évidemment oublier la participation de Crover à Bleach). Le riff costaud de "#2 Pencil", le solo à l'arrache de "Snake Appeal" parmi tant d'autres : difficile de ne pas le voir et faire comme si de rien était.
Les professeurs marteaux du grunge dissèquent leur science à qui veut l'entendre, prenons-en de la graine.
Leur débuts discographiques étaient impitoyables à l'auditeur, assénant titres pachydermiques obscurs où King Buzzo éructait dans son micro sur les rythmes tordus de Dale Crover. Ce fer de lance de la musique fétide fut alors moins accessible que toute la scène de Seattle que nous connaissons sur le bout des doigts, le trio se plaisant à mener un morceau où bon lui semble, se suffit à lui-même quitte à l'avorter (55 secondes pour "Now A Limo"). Une musique très personnelle derrière son inaccessibilité ténébreuse, ressemblant finalement plus à du jam de garage sans queue ni tête (l'intro de "Easy As It Was" serait-elle un false-start ?). C'est d'ailleurs bien ça qui plait chez Melvins : ni couplet ni refrain, lorsque le chant n'est pas tout bonnement absent ("Cray Fish"), une humeur de 31 octobre, des structures poussées dans leurs derniers retranchements, et surtout des morceaux maisons comme "Show Off Your Red Hands" ayant pour but de nous clouer au sol.
Les constructions et le son de guitare remettront sur le tapis l'influence qu'a eu le groupe sur la musique de Cobain à ses débuts (sans bien évidemment oublier la participation de Crover à Bleach). Le riff costaud de "#2 Pencil", le solo à l'arrache de "Snake Appeal" parmi tant d'autres : difficile de ne pas le voir et faire comme si de rien était.
Les professeurs marteaux du grunge dissèquent leur science à qui veut l'entendre, prenons-en de la graine.
Bon 15/20 | par X_YoB |
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