Melvins
Hold It In |
Label :
Ipecac |
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Ça y est ! Le nouvel album des Melvins est disponible, et cette année les guests sont Paul Leary et Jeff Pinkus des Butthole Surfers. La grande classe n'est-ce pas ? J'adore cette manière qu'ont Dale Crover et le King Buzzo d'inviter la crème de la scène indé à jouer avec eux : on n'est jamais déçu. Et puis, c'est pas comme s'ils ne se connaissaient pas, les deux formations se sont déjà croisées et les Melvins ont souvent reprit des titres des BH durant leurs concerts. Enfin, Buzz a toujours dit que Leary était un de ses guitaristes préférés. C'est que ce n'est pas rien de jouer avec une de ses idoles !
La nouveauté ici tient en ce que pour une fois ce n'est pas Buzz qui a écrit la totalité des titres. En effet, Leary ne se contente pas de jouer le guest de luxe puisqu'il est également entré dans le process d'écriture : "You Can Make Me Wait", "Eyes on You"... pourtant, ce n'est pas un side project des Melvins, c'est vraiment un album à part entière et même bon, aucun accent BH Surfers dans les compos et c'est bien dommage car j'aurais été curieux d'écouter le résultat de cette hybridation sonique. C'est également un album plus accessible que la plupart de leurs précédentes réalisations, plus diversifié, plus mélodique. Il y a, dans l'inspiration qui a guidé l'écriture de ce Hold It In un mélange de New Wave, de Psycho Billy et de Glam Metal. Ce qui n'a rien d'étonnant car avec le temps les Melvins sont devenu plus qu'un groupe : un laboratoire de créations où se mélange le gras, le lourd avec l'humour et les délires psychotropiques, il n'y a qu'à écouter "Piss Pisstopherson" pour s'en convaincre. Pour autant, le groupe tombe encore dans les travers habituels : trop content de sortir un album à la vitesse de la lumière, notre duo comique que sont Crover et Hosbourn ne peut s'empêcher de parsemer ses réalisations de morceaux mous du genou comme "You Can Make Me Wait" et "I Get along". C'est sans doute pour cette raison que les Melvins ne seront jamais LE grand groupe de la scène indé. Et pourtant, si il y bien une formation qui mérite un trophée d'honneur pour l'ensemble de sa carrière c'est bien elle.
Courage les gars, on y est presque... Comme d'habitude.
La nouveauté ici tient en ce que pour une fois ce n'est pas Buzz qui a écrit la totalité des titres. En effet, Leary ne se contente pas de jouer le guest de luxe puisqu'il est également entré dans le process d'écriture : "You Can Make Me Wait", "Eyes on You"... pourtant, ce n'est pas un side project des Melvins, c'est vraiment un album à part entière et même bon, aucun accent BH Surfers dans les compos et c'est bien dommage car j'aurais été curieux d'écouter le résultat de cette hybridation sonique. C'est également un album plus accessible que la plupart de leurs précédentes réalisations, plus diversifié, plus mélodique. Il y a, dans l'inspiration qui a guidé l'écriture de ce Hold It In un mélange de New Wave, de Psycho Billy et de Glam Metal. Ce qui n'a rien d'étonnant car avec le temps les Melvins sont devenu plus qu'un groupe : un laboratoire de créations où se mélange le gras, le lourd avec l'humour et les délires psychotropiques, il n'y a qu'à écouter "Piss Pisstopherson" pour s'en convaincre. Pour autant, le groupe tombe encore dans les travers habituels : trop content de sortir un album à la vitesse de la lumière, notre duo comique que sont Crover et Hosbourn ne peut s'empêcher de parsemer ses réalisations de morceaux mous du genou comme "You Can Make Me Wait" et "I Get along". C'est sans doute pour cette raison que les Melvins ne seront jamais LE grand groupe de la scène indé. Et pourtant, si il y bien une formation qui mérite un trophée d'honneur pour l'ensemble de sa carrière c'est bien elle.
Courage les gars, on y est presque... Comme d'habitude.
Sympa 14/20 | par Palikao |
Album écoutable ici : https://melvinsofficial.bandcamp.com/album/hold-it-in
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