Melvins
Never Breathe What You Can't See |
Label :
Alternative Tentacles |
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Sur le papier, cette association fait déjà saliver. D'un coté, Jello Biafra, ancien leader ô combien charismatique des mythiques Dead Kennedys et chantre du spoken-word, de l'autre les Melvins, qu'on ne présentent plus. A noter que dans chaque camp, on a déjà une forte expérience de la collaboration fructueuse, à travers LARD pour Biafra ou Tomahawk et Fantômas pour les Melvins.
Un petit coup d'œil au livret nous plonge dans le bain. Les 4 compères sont crédités sous les noms de Osama McDonald, Jon Benet Milosevic, George W. McVeigh et Saddam Disney... tout un programme.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Dès l'intro de "Plethysmograph", on sent que ça va cogner dur. Les riffs sont monumentaux, la voix de Jello (alias Osama McDonald) est toujours aussi reconnaissable (on apprécie ou pas sa voix chevrotante) et les textes rappellent fortement les DK. En effet, des chansons au titre aussi explicite que "Islamic Bomb" (qui rappelle Bozo Skeleton, sur The Last Temptation Of Reid de LARD), "The Lighter Side Of Global Terrorism" ou "Caped Crusader" montrent que l'après 11-septembre a fortement inspiré notre homme. On reconnaît alors son écriture incisive et efficace, empreinte d'un humour pince-sans-rire qui faisait déjà mouche chez les DK, même s'il applique la recette habituelle, on-ne-peut-plus efficace au demeurant.
Même si de prime abord, l'album semble avoir été mené d'une main de maître par Biafra, on sent la patte du combo de Seattle, et notamment celle de Buzz Osborne (alias Jon Benet Milosevic), qui apporte ses touches métalliques appréciables et quelques dissonances dans le pur style du groupe. En effet, sa guitare pêchue propose un contrepoint intéressant au son très punk de l'album. Mais c'est sur le dernier titre de l'album que leur influence se fait clairement sentir. Dissonances, changements de rythme et autres bruits étranges viennent ponctuer un album riche et efficace, qui n'aurait vraiment pas dépareillé dans la discographie des DK.
Pour résumer, même si ce disque ne brille pas par une originalité fantastique, il fait néanmoins l'effet d'une bombe grâce à la conjugaison du talent de ses musiciens et de l'impertinente pertinence de son chanteur, qui prouve que la fougue est toujours là, 25 ans après ses débuts.
Un petit coup d'œil au livret nous plonge dans le bain. Les 4 compères sont crédités sous les noms de Osama McDonald, Jon Benet Milosevic, George W. McVeigh et Saddam Disney... tout un programme.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Dès l'intro de "Plethysmograph", on sent que ça va cogner dur. Les riffs sont monumentaux, la voix de Jello (alias Osama McDonald) est toujours aussi reconnaissable (on apprécie ou pas sa voix chevrotante) et les textes rappellent fortement les DK. En effet, des chansons au titre aussi explicite que "Islamic Bomb" (qui rappelle Bozo Skeleton, sur The Last Temptation Of Reid de LARD), "The Lighter Side Of Global Terrorism" ou "Caped Crusader" montrent que l'après 11-septembre a fortement inspiré notre homme. On reconnaît alors son écriture incisive et efficace, empreinte d'un humour pince-sans-rire qui faisait déjà mouche chez les DK, même s'il applique la recette habituelle, on-ne-peut-plus efficace au demeurant.
Même si de prime abord, l'album semble avoir été mené d'une main de maître par Biafra, on sent la patte du combo de Seattle, et notamment celle de Buzz Osborne (alias Jon Benet Milosevic), qui apporte ses touches métalliques appréciables et quelques dissonances dans le pur style du groupe. En effet, sa guitare pêchue propose un contrepoint intéressant au son très punk de l'album. Mais c'est sur le dernier titre de l'album que leur influence se fait clairement sentir. Dissonances, changements de rythme et autres bruits étranges viennent ponctuer un album riche et efficace, qui n'aurait vraiment pas dépareillé dans la discographie des DK.
Pour résumer, même si ce disque ne brille pas par une originalité fantastique, il fait néanmoins l'effet d'une bombe grâce à la conjugaison du talent de ses musiciens et de l'impertinente pertinence de son chanteur, qui prouve que la fougue est toujours là, 25 ans après ses débuts.
Bon 15/20 | par Jello |
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