Bob Dylan
Live At Carnegie Hall 1963 |
Label :
Columbia |
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Deux ans après son premier passage au Carnegie Hall, Dylan est devenu le petit roi de la scène folk. Plus seulement connu dans les rues de New York, mais par le pays tout entier, notamment grâce au succès de "Blowin' in the Wind", l'aide de Joan Baez et son passage remarqué au festival de Newport durant l'été.
Seul avec sa guitare et son harmonica, il est de retour au bercail et livre une performance courte mais intense. Un mélange bien calculé des protest-songs qui font son succès ("The Times They Are A-Changin'") et de ballades intemporelles qui font trembler ("Boots of Spanish Leather"). Peut-être l'ultime témoignage d'un Dylan encore concerné par des chansons comme "Davey Moore" ou "With God On Our Side" avant qu'il ne prenne son envol et s'éloigne de plus en plus du cercle folkeux, trop fermé, trop bien-pensant.
Si la performance était revendue depuis longtemps par les bootlegers, Columbia a eu la bonne idée de ressortir ça en 2005, profitant du regain d'attention occasionnée par la sortie du documentaire "No Direction Home". Le seul bémol, c'est de ne pas avoir inclus l'intégralité de la soirée où il y a eu d'autres moments forts, comme "Seven Curses" ou "Percy's Song" (la première est sur le Bootleg Series Vol.2, la seconde sur le coffret Biograph).
Malgré tout, c'est un must-have pour les fans. C'est souvent beau à pleurer et c'est à écouter seul, un soir d'automne, avec une bougie allumé.
Seul avec sa guitare et son harmonica, il est de retour au bercail et livre une performance courte mais intense. Un mélange bien calculé des protest-songs qui font son succès ("The Times They Are A-Changin'") et de ballades intemporelles qui font trembler ("Boots of Spanish Leather"). Peut-être l'ultime témoignage d'un Dylan encore concerné par des chansons comme "Davey Moore" ou "With God On Our Side" avant qu'il ne prenne son envol et s'éloigne de plus en plus du cercle folkeux, trop fermé, trop bien-pensant.
Si la performance était revendue depuis longtemps par les bootlegers, Columbia a eu la bonne idée de ressortir ça en 2005, profitant du regain d'attention occasionnée par la sortie du documentaire "No Direction Home". Le seul bémol, c'est de ne pas avoir inclus l'intégralité de la soirée où il y a eu d'autres moments forts, comme "Seven Curses" ou "Percy's Song" (la première est sur le Bootleg Series Vol.2, la seconde sur le coffret Biograph).
Malgré tout, c'est un must-have pour les fans. C'est souvent beau à pleurer et c'est à écouter seul, un soir d'automne, avec une bougie allumé.
Très bon 16/20 | par Dylanesque |
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