Bob Dylan
Bob Dylan At Budokan |
Label :
Columbia |
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Sorti en 1979, cet album live retrace deux des huits concerts donnés par le Zim au Nippon Budokan de Tokyo.
Si je trouve personnellement "Street Legal" comme un bon album (certes inégal), je ne peux pas en dire autant des concerts de Dylan à la même époque. Agrémenté d'arrangements digne d'un show à Las Vegas, la plupart de ces morceaux live n'apportent rien de plus et nous montrant un Dylan qui n'est plus du tout à l'aise avec ses anciens morceaux ("The Times They Are A-Changin'" sonne tellement faux...). Dylan joue les révisionnistes, certes, mais on l'a connu plus inspiré, même dans le récent "Never Ending Tour", pour redonner de nouvelles couleurs à ses vieux morceaux. Le rythme d'"I Want You" est ralenti, "Going, Going, Gone" est accélérée... On sent de l'improvisation ça et là, on sent quelque chose de peu maitrisé, de chevrotant... Il arrive pourtant que la magie opère ("Simple Twist of Fate", "Love Minus Zero/No Limit") mais deux disques, c'est beaucoup trop long.
A côté de live comme "Hard Rain" ou "Before the Flood", celui-ci ne décolle jamais vraiment et n'apporte pas grand chose, n'a pas un réel interêt. Si Dylan peut faire des merveilles en reconstruisant ses classiques, ce n'est manifestement pas le cas avec ce live à Budokan.
Si je trouve personnellement "Street Legal" comme un bon album (certes inégal), je ne peux pas en dire autant des concerts de Dylan à la même époque. Agrémenté d'arrangements digne d'un show à Las Vegas, la plupart de ces morceaux live n'apportent rien de plus et nous montrant un Dylan qui n'est plus du tout à l'aise avec ses anciens morceaux ("The Times They Are A-Changin'" sonne tellement faux...). Dylan joue les révisionnistes, certes, mais on l'a connu plus inspiré, même dans le récent "Never Ending Tour", pour redonner de nouvelles couleurs à ses vieux morceaux. Le rythme d'"I Want You" est ralenti, "Going, Going, Gone" est accélérée... On sent de l'improvisation ça et là, on sent quelque chose de peu maitrisé, de chevrotant... Il arrive pourtant que la magie opère ("Simple Twist of Fate", "Love Minus Zero/No Limit") mais deux disques, c'est beaucoup trop long.
A côté de live comme "Hard Rain" ou "Before the Flood", celui-ci ne décolle jamais vraiment et n'apporte pas grand chose, n'a pas un réel interêt. Si Dylan peut faire des merveilles en reconstruisant ses classiques, ce n'est manifestement pas le cas avec ce live à Budokan.
Pas terrible 9/20 | par Dylanesque |
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