Bob Dylan
The Bootleg Series Vol. 5 Live 1975, The Rolling Thunder Revue |
Label :
Sony |
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Joyeux bordel ambiant pour ce live où l'on retrouve un Bob Dylan revigoré. Après avoir enregistré quelques albums moyens et même mauvais (Self Portrait et New Morning), le barde revient au milieu des 70's avec Blood On The Tracks et Desire, ce dernier sortira d'ailleurs juste après cette tournée. Inutile de préciser plus en détail que ces deux albums seront les deux dernières grandes oeuvres de Dylan, qui ne retrouvera plus jamais cette dynamique créative par la suite.
Mais ici, dès "Tonight I'ill Be Staying Here With You", le ton est donné. La tournée est de grande ampleur, rentre-dedans, avec des ré-arrangements de toute beauté ; fini le côté folkeux et country du Band. Ici, trois guitares minimum plus une pedal-steel, violons, mandoline, basse, batterie et percussions. Bref, c'est l'heure du grand orchestre ; Dylan veut une grande tournée ; il veut essuyer ses échecs précédents. Alors le Bob se livre, se déguise, se maquille en clown, délivre du rock, du blues ("A Hard Rain's A-Gonna Fall") et bien entendu, son folk magique et surréaliste. En effet, un des grands moments du live est incontestablement le retour de la magnifique Joan Baez sur les trois derniers titres de la première partie : "Blowin' In The Wind" qui nous rappelle les premiers live du Zim, "Mama, You Been On My Mind" et la très mystérieuse "I Shall Be Released"; il revient aussi sur "Bringin'it All Back Home" (1965) avec "Love Minus Zero/No limit" ou "It's All Over Now, Baby Blue", instant rare où la voix de Dylan se fait à la fois profonde et tragique.
Mais cette Rolling Thunder Revue ne serait pas ce qu'elle est sans la performance des chansons composant "Blood On the Tracks" et "Desire" sur scène. Défilent "Tangled Up In Blue", "Oh Sister", l'hallucinante "Hurricane", ou encore "Sara", justement nommée, en référence à son ex-femme. Les chansons, comme à leurs habitudes, prennent une autre dimension en live et même cette fois-ci un côté épique rendu par l'orchestration et la subtilité des ré-arrangements proposés par Bob Dylan. "Knockin' on the Heaven's Door" vient conclure cette heure et demie d'anachronie. Dylan déchaîne alors foule, survolte son groupe, change ses paroles et nous prouve qu'en 1975, il est encore un très grand.
Ce cinquième volume est, avec le précédent (le célèbre concert de 66), un disque de qualité, sans fioriture et surtout un témoignage d'un second âge d'or pour le Zim. D'autant plus dure sera la chute.
Mais ici, dès "Tonight I'ill Be Staying Here With You", le ton est donné. La tournée est de grande ampleur, rentre-dedans, avec des ré-arrangements de toute beauté ; fini le côté folkeux et country du Band. Ici, trois guitares minimum plus une pedal-steel, violons, mandoline, basse, batterie et percussions. Bref, c'est l'heure du grand orchestre ; Dylan veut une grande tournée ; il veut essuyer ses échecs précédents. Alors le Bob se livre, se déguise, se maquille en clown, délivre du rock, du blues ("A Hard Rain's A-Gonna Fall") et bien entendu, son folk magique et surréaliste. En effet, un des grands moments du live est incontestablement le retour de la magnifique Joan Baez sur les trois derniers titres de la première partie : "Blowin' In The Wind" qui nous rappelle les premiers live du Zim, "Mama, You Been On My Mind" et la très mystérieuse "I Shall Be Released"; il revient aussi sur "Bringin'it All Back Home" (1965) avec "Love Minus Zero/No limit" ou "It's All Over Now, Baby Blue", instant rare où la voix de Dylan se fait à la fois profonde et tragique.
Mais cette Rolling Thunder Revue ne serait pas ce qu'elle est sans la performance des chansons composant "Blood On the Tracks" et "Desire" sur scène. Défilent "Tangled Up In Blue", "Oh Sister", l'hallucinante "Hurricane", ou encore "Sara", justement nommée, en référence à son ex-femme. Les chansons, comme à leurs habitudes, prennent une autre dimension en live et même cette fois-ci un côté épique rendu par l'orchestration et la subtilité des ré-arrangements proposés par Bob Dylan. "Knockin' on the Heaven's Door" vient conclure cette heure et demie d'anachronie. Dylan déchaîne alors foule, survolte son groupe, change ses paroles et nous prouve qu'en 1975, il est encore un très grand.
Ce cinquième volume est, avec le précédent (le célèbre concert de 66), un disque de qualité, sans fioriture et surtout un témoignage d'un second âge d'or pour le Zim. D'autant plus dure sera la chute.
Parfait 17/20 | par Reznor |
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