Coco Rosie
We Are On Fire |
Label :
PIAS |
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Sierra & Bianca sont de retour, une paire d'années après Grey Ocean. Elle reviennent par la petite porte avec un 45t, qui n'est (pour le moment) pas le moins du monde annonciateur d'un nouvel album. Produit l'homme à tout faire David Sitek (qui a délaissé la basse de Jane's Addiction le temps de produire ces deux titres), ces deux titres clairement électroniques étonnent. D'une part, le côté hyper catchy de "We Are On Fire", son refrain hip-hop qu'on imagine rythmer une marée de bras lors des concerts. Faut s'accrocher pour arriver au bout de la première écoute, elles paraissent longues ces cinq minutes toutes rondes. & puis, au gré des écoutes, on dépiote, on déconstruit mentalement les samples et boucles derrière les feulements des frangines. De prime abord simplement old-school, le titre se révèle bien plus complexe, il prend une toute autre ampleur au casque (forcément). Risqué encore une fois, les Casady sont à ça de se planter en beauté, mais finalement, c'est moins un resucé de Bjork qu'il n'y paraît.
"Tearz For Animals" débuterait presque comme le Coco Rosie qu'on connaît, jusqu'à ce qu'Antony Hegarty viennent poser ses... euh non, sa voix diaphane sur la bande. Les voix en boucles, le beat s'arrêtant presque par moment, le mélange marche, elles se superposent, s'emboitent, ne se distinguent plus l'une de l'autre. Plus bricolée mais tout aussi produite, cette face b , si l'on passe sur les paroles ressassées ("love for human kind" & autres simagrées de faux babloches répétées jusqu'à l'épuisement) elle serait presque agréable dans son genre.
Un 45t nous rappelant que Coco Rosie est toujours là, l'engouement de La Maison de Mon Rêve a forcément disparu, mais elles ont le mérite de tenter, de marcher le long de la falaise, sans tomber...pour le moment.
"Tearz For Animals" débuterait presque comme le Coco Rosie qu'on connaît, jusqu'à ce qu'Antony Hegarty viennent poser ses... euh non, sa voix diaphane sur la bande. Les voix en boucles, le beat s'arrêtant presque par moment, le mélange marche, elles se superposent, s'emboitent, ne se distinguent plus l'une de l'autre. Plus bricolée mais tout aussi produite, cette face b , si l'on passe sur les paroles ressassées ("love for human kind" & autres simagrées de faux babloches répétées jusqu'à l'épuisement) elle serait presque agréable dans son genre.
Un 45t nous rappelant que Coco Rosie est toujours là, l'engouement de La Maison de Mon Rêve a forcément disparu, mais elles ont le mérite de tenter, de marcher le long de la falaise, sans tomber...pour le moment.
Pas mal 13/20 | par X_Lok |
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