Bob Dylan
Dylan |
Label :
Columbia |
||||
Si vous prenez un des plus mauvais albums de Dylan, Self Portrait, dont le label Columbia ressort les chutes quelques années plus tard sans l'accord de Mr Dylan (qui vient de signer chez Asylum). Le résultat ? Un album " assuré de déclecnher la dérision " pour le magazine Rolling Stone.
Composé de nombreuses reprises, Dylan compte une seule composition du Zim qui est " Sarah Jane " qui est à oublier. Les reprises se suivent et massacrent littéralement les chansons originales avec une reprise de Joni Mitchell avec " Big Yellow Taxi " ou encore " Mr Bojangles " de Jerry Walker. La voix est méconnaissable, l'accompagnement est grotesque.
L'arrangement est détestable. On comprend pourquoi Dylan ne souhaitait pas la sortie de ces titres dès Self Portrait. Mais Columbia sort tout de même cet album en guise de vengeance après que le Zim ait signé chez Asylum (le partenariat sera éphémère).
Bref pourquoi s'éterniser plus sur un album aussi mauvais. La note suffit pour rendre compte de la qualité: immonde.
Composé de nombreuses reprises, Dylan compte une seule composition du Zim qui est " Sarah Jane " qui est à oublier. Les reprises se suivent et massacrent littéralement les chansons originales avec une reprise de Joni Mitchell avec " Big Yellow Taxi " ou encore " Mr Bojangles " de Jerry Walker. La voix est méconnaissable, l'accompagnement est grotesque.
L'arrangement est détestable. On comprend pourquoi Dylan ne souhaitait pas la sortie de ces titres dès Self Portrait. Mais Columbia sort tout de même cet album en guise de vengeance après que le Zim ait signé chez Asylum (le partenariat sera éphémère).
Bref pourquoi s'éterniser plus sur un album aussi mauvais. La note suffit pour rendre compte de la qualité: immonde.
Immonde ! 2/20 | par Tomtom |
Posté le 11 novembre 2009 à 03 h 37 |
Oui c'est un album mauvais. Très mauvais même parfois. Et je n'ai que deux raisons pour ne pas lui coller une très mauvaise note.
La première, c'est que Dylan, faut pas lui en vouloir. L'âge d'or de sa période country achevée ("Nashville Skyline", "New Morning"), il savait pas trop quoi foutre. Self Portrait fut un échec commercial et critique, malgré quelques morceaux très plaisants, sa maison de disque se fout complétement de sa gueule et lui, il n'a pas d'autre choix que de pisser à la gueule de son public. Avec ce ramassis d'immondices retrouvés dans la poubelle du studio. Avec cette pochette immonde, cette voix de crooner qu'on a connu moins mielleuse et insupportable, ses choeurs qui sonnent plus faux que jamais. Une succession de reprises mal foutues qu'on aurait aimé ne jamais entendre sortir de la gorge amer du Zim. Bref, un beau gâchis. Mais quand on joue le jeu et qu'on a un petit coup dans le nez, "Can't Help Falling In Love" ou "Spanish Is the Love Tongue" sont pas si dégueulasses que ça, voire plutôt divertissantes. M'enfin, 1973, c'est pas son année, et ce n'est qu'en jouant les cow-boys chez Peckinpah que le musicien s'en sortira avec les honneurs.
Moi, je retiendrai quand même "Lily Of The West", la seconde raison de réecouter cet album maudit dès le départ. Un air far-west, des paroles couillonnes mais dans le bon sens du terme, entendre : ravissante chanson d'amour country. Et la voix tient la route, le rythme est entraînant. Je l'adore cette chanson.
"Dylan" méritait, selon moi, ces précisions. Sinon, n'hésitez pas à jeter tout le reste, et évitez cet album comme la peste. Retracez la longue et inégale discographie de Dylan, c'est faire le tri et ne pas tomber dans les clichés. C'est pourquoi je ne condamne pas entièrement cet album, et que je le glorifie avec innocence, au moins le temps d'une chanson...
La première, c'est que Dylan, faut pas lui en vouloir. L'âge d'or de sa période country achevée ("Nashville Skyline", "New Morning"), il savait pas trop quoi foutre. Self Portrait fut un échec commercial et critique, malgré quelques morceaux très plaisants, sa maison de disque se fout complétement de sa gueule et lui, il n'a pas d'autre choix que de pisser à la gueule de son public. Avec ce ramassis d'immondices retrouvés dans la poubelle du studio. Avec cette pochette immonde, cette voix de crooner qu'on a connu moins mielleuse et insupportable, ses choeurs qui sonnent plus faux que jamais. Une succession de reprises mal foutues qu'on aurait aimé ne jamais entendre sortir de la gorge amer du Zim. Bref, un beau gâchis. Mais quand on joue le jeu et qu'on a un petit coup dans le nez, "Can't Help Falling In Love" ou "Spanish Is the Love Tongue" sont pas si dégueulasses que ça, voire plutôt divertissantes. M'enfin, 1973, c'est pas son année, et ce n'est qu'en jouant les cow-boys chez Peckinpah que le musicien s'en sortira avec les honneurs.
Moi, je retiendrai quand même "Lily Of The West", la seconde raison de réecouter cet album maudit dès le départ. Un air far-west, des paroles couillonnes mais dans le bon sens du terme, entendre : ravissante chanson d'amour country. Et la voix tient la route, le rythme est entraînant. Je l'adore cette chanson.
"Dylan" méritait, selon moi, ces précisions. Sinon, n'hésitez pas à jeter tout le reste, et évitez cet album comme la peste. Retracez la longue et inégale discographie de Dylan, c'est faire le tri et ne pas tomber dans les clichés. C'est pourquoi je ne condamne pas entièrement cet album, et que je le glorifie avec innocence, au moins le temps d'une chanson...
Insipide 7/20
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