Bob Dylan
Oh Mercy |
Label :
Columbia |
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Dylan touche le fond en réalisant trois albums très mauvais dont Down In The Groove en est le symbole. Zim est alors rejeté par son public mais aussi par les critiques. Il va même jusqu'à annoncer à Bono (le leader de U2) qu'il n'allait plus jamais enregistrer de disque mais Bono insiste auprès de Dylan pour qu'il rencontre Daniel Lanois. Découvert par Brian Eno, Lanois seconde Eno dans la production de Unforgettable Fire pour U2 en 1984. Bref, voilà que notre Zim part pour la Nouvelle Orléans où il rejoint Lanois qui enregistre un album pour les Neville Brothers composé d'ailleurs de deux reprises de Zim. Dans les studios, Dylan est impressionné par l'arrangement des chansons ainsi que le son sorti par Lanois. Les deux hommes se mettent alors d'accord pour réaliser un album dont les sessions se passent dans un vieux manoir aménagé pour cet album.
L'enregistrement de l'album est compliqué. Les enregistrements sont plutot moyens ce qui pousse les compères à enregistrer de nouveau. D'autant que des tensions apparaissent entre les deux hommes. Dylan n'apprécie pas la production instinctive de Lanois jusqu'à lui reprocher que les chansons " sonnaient comme des maquettes " ce qui énerva Lanois qui dans son élan cassa un guitare. En dépit de ces problèmes, l'enregistrement fut terminé en deux mois.
Le résultat est Oh Mercy qui est une fusion du talent de Dylan auquel est ajouté une production qui change le style habituel du Zim. En effet Lanois utilise des procédés nouveaux pour Dylan avec la réverbération ainsi que des guitares au trémolo et permet de régénerer une carrière qui tourne en rond. " Political World " ouvre l'album avec un riff très soigné puis arrive la ballade gentillette " Where Teardrops Fall ". Puis on attaque un gros morceaux " Everything Is Broken " qui est un rockabilly avec des paroles apocalytpiques. Si il faut sortir une chanson de l'album, " Man In The Long Black Coat " remporte la palme. Evoquant des paysages désertiques et sombres au rythme d'une guitare magnifique et un chant enivrant et terminant par un petit peu d'harmonica.
En résumé un album qui redonne l'espoir du public et de la critique à un moment où Dylan perd son inspiration. La production lèchée de Lanois aura permis à Dylan de retrouver cette unanimité qui reçut les louanges de la critique.
L'enregistrement de l'album est compliqué. Les enregistrements sont plutot moyens ce qui pousse les compères à enregistrer de nouveau. D'autant que des tensions apparaissent entre les deux hommes. Dylan n'apprécie pas la production instinctive de Lanois jusqu'à lui reprocher que les chansons " sonnaient comme des maquettes " ce qui énerva Lanois qui dans son élan cassa un guitare. En dépit de ces problèmes, l'enregistrement fut terminé en deux mois.
Le résultat est Oh Mercy qui est une fusion du talent de Dylan auquel est ajouté une production qui change le style habituel du Zim. En effet Lanois utilise des procédés nouveaux pour Dylan avec la réverbération ainsi que des guitares au trémolo et permet de régénerer une carrière qui tourne en rond. " Political World " ouvre l'album avec un riff très soigné puis arrive la ballade gentillette " Where Teardrops Fall ". Puis on attaque un gros morceaux " Everything Is Broken " qui est un rockabilly avec des paroles apocalytpiques. Si il faut sortir une chanson de l'album, " Man In The Long Black Coat " remporte la palme. Evoquant des paysages désertiques et sombres au rythme d'une guitare magnifique et un chant enivrant et terminant par un petit peu d'harmonica.
En résumé un album qui redonne l'espoir du public et de la critique à un moment où Dylan perd son inspiration. La production lèchée de Lanois aura permis à Dylan de retrouver cette unanimité qui reçut les louanges de la critique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Tomtom |
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