Bob Dylan
Good As I Been To You |
Label :
Columbia |
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Après une décennie décevante à tous les niveaux, Dylan nous offre une belle surprise en 1989 avec Oh Mercy, orchestré avec génie par Daniel Lanois.
L'année suivante, le Zim retombe dans ses vieux travers avec un Under The Red Sky inégal et peu enthousiasmant. Alors que nous réserve l'artiste aux mille facettes pour cette nouvelle décennie ?
En 1992, il publie Good As I Been To You, un recueil de reprises de chansons folk traditionnelles. Il n'avait pas enregistré un album seul et acoustique depuis Another Side, en 1964. C'est également la première fois qu'il ne compose aucune des chansons.
Reprendre des classiques du folk, ce n'est pas nouveau pour Dylan, qui s'adonne à ce petit jeu depuis ses débuts, et plus récemment lors des dates de son Never Ending Tour, qui a débuté en 1988. Et c'est de mémoire que Dylan retranscrit ces vieilles rengaines qui sentent bon l'Amérique, de "Little Maggie", vieux standard du blues, à "Tomorrow Nigh", déjà reprise par Elvis.
La voix est chevrotante mais l'émotion est sincère. Mention spéciale à "You Gonna Quit Me" et "Hard Times".
Il en ressort un album sans prétention, sans effets, et très agréable à l'écoute. C'est simple, dépouillé et ça fait plaisir à entendre après une décennie d'albums mal produits et parfois inaudibles. Ce retour aux sources est un bel hommage à la musique traditionnelle, qui a beaucoup inspiré l'artiste, cela va sans dire. On a l'impression qu'à travers ces reprises, ce sont les fantômes de leurs compositeurs qui reviennent nous hanter, juste au moment où l'ère de la techno vient pointer le bout de son nez, pour nous rappeler les racines de la musique populaire. Pour ne pas oublier d'où tout vient. De la pure nostalgie qui apparaît donc comme une réussite dans la discographie de Dylan. Pour la première fois depuis longtemps, on sent l'artiste concerné par ce qu'il interprête, et il habite réellement ces chansons sorties du passé.
L'année suivante, il reprendra la même formule, avec World Gone Wrong, tout aussi bon, si ce n'est meilleur. Sans parler de son fabuleux retour en 1997, avec Time Out Of Mind, où Dylan commencera une trilogie de reprises du même registre, cette fois enregistrée avec son orchestre. C'est en allant ainsi fouiller dans le passé que Dylan réussit à nous émouvoir et à prouver que 30 ans après la sortie de son premier album, il est toujours un artiste sur lequel on doit compter.
L'année suivante, le Zim retombe dans ses vieux travers avec un Under The Red Sky inégal et peu enthousiasmant. Alors que nous réserve l'artiste aux mille facettes pour cette nouvelle décennie ?
En 1992, il publie Good As I Been To You, un recueil de reprises de chansons folk traditionnelles. Il n'avait pas enregistré un album seul et acoustique depuis Another Side, en 1964. C'est également la première fois qu'il ne compose aucune des chansons.
Reprendre des classiques du folk, ce n'est pas nouveau pour Dylan, qui s'adonne à ce petit jeu depuis ses débuts, et plus récemment lors des dates de son Never Ending Tour, qui a débuté en 1988. Et c'est de mémoire que Dylan retranscrit ces vieilles rengaines qui sentent bon l'Amérique, de "Little Maggie", vieux standard du blues, à "Tomorrow Nigh", déjà reprise par Elvis.
La voix est chevrotante mais l'émotion est sincère. Mention spéciale à "You Gonna Quit Me" et "Hard Times".
Il en ressort un album sans prétention, sans effets, et très agréable à l'écoute. C'est simple, dépouillé et ça fait plaisir à entendre après une décennie d'albums mal produits et parfois inaudibles. Ce retour aux sources est un bel hommage à la musique traditionnelle, qui a beaucoup inspiré l'artiste, cela va sans dire. On a l'impression qu'à travers ces reprises, ce sont les fantômes de leurs compositeurs qui reviennent nous hanter, juste au moment où l'ère de la techno vient pointer le bout de son nez, pour nous rappeler les racines de la musique populaire. Pour ne pas oublier d'où tout vient. De la pure nostalgie qui apparaît donc comme une réussite dans la discographie de Dylan. Pour la première fois depuis longtemps, on sent l'artiste concerné par ce qu'il interprête, et il habite réellement ces chansons sorties du passé.
L'année suivante, il reprendra la même formule, avec World Gone Wrong, tout aussi bon, si ce n'est meilleur. Sans parler de son fabuleux retour en 1997, avec Time Out Of Mind, où Dylan commencera une trilogie de reprises du même registre, cette fois enregistrée avec son orchestre. C'est en allant ainsi fouiller dans le passé que Dylan réussit à nous émouvoir et à prouver que 30 ans après la sortie de son premier album, il est toujours un artiste sur lequel on doit compter.
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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