Teenage Fanclub
Shadows |
Label :
Pema |
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Des besogneux. Des artisans. À pétrir toujours la même pâte, à travailler toujours le même bois. Depuis 20 ans (déjà? qu'il disent). Shadows comme un anniversaire, revoilà le Teenage Fanclub et de son savoir-faire calleux qui fait de chaque chanson une flânerie vers l'absolu, la perfection.
Un album un peu étrange pour souffler leurs bougies (bien que pas si différent des autres). Des impressions mitigées. Pour chaque chanson ou presque, la flânerie est là, toujours aussi belle et pleine de grâce, je vous salue marie et tout le toutim : "Dark Clouds", grave comme une prière à la bougie, "Today Never Ends" et sa lenteur accablante, une fournaise, "Baby Lee", un tube !, ultime, chef-d'œuvre, une escouade de moments d'extase (ah! la reprise au synthé)... . À se damner, des merveilles à la truelle, ça oui, ça ne manque pas.
Les chansons sont là, mériteraient de sortir toutes en singles, mais c'est l'enfilade qui pose problème : 47 minutes messieurs dames ! 47 minutes de délicatesse sans gêne. 47 minutes de suavité bien épaisse. 47 minutes de romantiques attardés bêlant leur joyeuse crédulité... Donc oui, c'est humain, ça peut écœurer à la longue. Un haut-le-cœur et on entend plus, fond sonore, on pense à autre chose (est-ce que j'ai assez de bières pour demain ?) et c'est déjà la fin.
Ce Shadows, et c'est son seul problème, il se travaille, à la patience, à la persévérance, au volontarisme. Besogneux ! Savoir dénicher, apprécier toutes les variantes, les subtilités d'un tel magma de douceurs lénifiantes.
Un album un peu étrange pour souffler leurs bougies (bien que pas si différent des autres). Des impressions mitigées. Pour chaque chanson ou presque, la flânerie est là, toujours aussi belle et pleine de grâce, je vous salue marie et tout le toutim : "Dark Clouds", grave comme une prière à la bougie, "Today Never Ends" et sa lenteur accablante, une fournaise, "Baby Lee", un tube !, ultime, chef-d'œuvre, une escouade de moments d'extase (ah! la reprise au synthé)... . À se damner, des merveilles à la truelle, ça oui, ça ne manque pas.
Les chansons sont là, mériteraient de sortir toutes en singles, mais c'est l'enfilade qui pose problème : 47 minutes messieurs dames ! 47 minutes de délicatesse sans gêne. 47 minutes de suavité bien épaisse. 47 minutes de romantiques attardés bêlant leur joyeuse crédulité... Donc oui, c'est humain, ça peut écœurer à la longue. Un haut-le-cœur et on entend plus, fond sonore, on pense à autre chose (est-ce que j'ai assez de bières pour demain ?) et c'est déjà la fin.
Ce Shadows, et c'est son seul problème, il se travaille, à la patience, à la persévérance, au volontarisme. Besogneux ! Savoir dénicher, apprécier toutes les variantes, les subtilités d'un tel magma de douceurs lénifiantes.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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