Zeni Geva
Genève - Suisse [L'Usine] - mardi 20 avril 2010 |
Zeni Geva en concert ! Voilà de quoi réjouir les amateurs de japonaiseries les plus extrêmes. Parce qu'évidemment, il va sans dire que le groupe de KK Null n'est pas franchement le plus tendre et le plus doux des groupes originaires du Japon; loin de là, et c'est tant mieux ! Et depuis près de 25 ans de carrière au service de la noise et du rock dit "bruitiste", Zeni Geva fait désormais figure de groupe culte de cette scène.
Pas le temps d'ailleurs d'émettre le moindre doute quant aux capacités bruitistes du trio : c'est à peine installés sur scène, que nos trois gaillards nous offrent une sacrée volée de bois vert ! De la noise, de la noise et encore de la noise avec son flot de décibel que cela suggère. Pas de perte de temps dans diverses considérations, Zeni Geva joue vite, très vite et Zeni Geva joue fort, TREEEES FOOOORT !!!
Et pourtant... Dieu sait que j'exècre en général les groupes qui se laissent aller à cette fameuse ingéniosité, curiosité (?) ou que sais-je... qui consiste à se passer des services d'un bassiste... Non mais quelle idée ! C'était là, la seule appréhension que je nourrissais avec le début du set. Oui, mais Zeni Geva est bien le seul groupe qui parvient à me faire ravaler ma langue à ce propos. Avec deux guitares, une batterie, et une tonne de pédales d'effet, le trio ne laisse aucun doute quant à ses capacités bruitistes et soniques. La vague d'électricité que l'on se prend à travers les oreilles font penser que le groupe n'a effectivement pas besoin de s'encombrer d'un bassiste : le batteur est monstrueux derrière ses fûts et frappe aussi fort qu'il frappe juste, au jeu parfois presque jazzy et capable des changements de rythme les plus fous, tandis que l'autre guitariste qui accompagne KK Null, (Mitsuru Tabata) lui, n'est pas en reste quant à ses qualités métronomiques. Zeni Geva a un set rôdé au possible, et c'est donc remonté à bloc et parfaitement en phase que le trio déballe son show.
Zeni Geva a décidé de jouer fort comme je le disais plus haut donc. Place à la noise lourde et compacte avec laquelle nos trois amis se donnent à cœur joie de faire exploser les décibels à grand coup de riffs ultra speedés et frénétiques. KK Null est manifestement heureux de revenir pour une énième fois à Genève (le groupe avait déjà profité d'un concert ici même en 2002 pour publier un live officiel). C'est ainsi qu'à la fin de chaque morceau, le chanteur-gueulard à la voix gutturale, nous gratifie d'un "merci beaucoup", avec un large sourire aux lèvres.
Alors évidemment, quand on joue aussi vite et aussi fort, le concert ne peut pas être très long... A peine une heure, et voilà que les trois Japonais s'éclipsent déjà, avant de nous refourguer un titre en rappel, et de revenir sur scène une seconde fois pour un dernier morceau (non prévu puisque la lumière et la musique étaient revenues dans l'Usine), histoire d'enfoncer le clou !
Pas la peine d'insister je pense sur le fait que le silence d'une nuit qui suit un concert de ces maîtres de la japanoise est un bien ô combien salvateur...
Pas le temps d'ailleurs d'émettre le moindre doute quant aux capacités bruitistes du trio : c'est à peine installés sur scène, que nos trois gaillards nous offrent une sacrée volée de bois vert ! De la noise, de la noise et encore de la noise avec son flot de décibel que cela suggère. Pas de perte de temps dans diverses considérations, Zeni Geva joue vite, très vite et Zeni Geva joue fort, TREEEES FOOOORT !!!
Et pourtant... Dieu sait que j'exècre en général les groupes qui se laissent aller à cette fameuse ingéniosité, curiosité (?) ou que sais-je... qui consiste à se passer des services d'un bassiste... Non mais quelle idée ! C'était là, la seule appréhension que je nourrissais avec le début du set. Oui, mais Zeni Geva est bien le seul groupe qui parvient à me faire ravaler ma langue à ce propos. Avec deux guitares, une batterie, et une tonne de pédales d'effet, le trio ne laisse aucun doute quant à ses capacités bruitistes et soniques. La vague d'électricité que l'on se prend à travers les oreilles font penser que le groupe n'a effectivement pas besoin de s'encombrer d'un bassiste : le batteur est monstrueux derrière ses fûts et frappe aussi fort qu'il frappe juste, au jeu parfois presque jazzy et capable des changements de rythme les plus fous, tandis que l'autre guitariste qui accompagne KK Null, (Mitsuru Tabata) lui, n'est pas en reste quant à ses qualités métronomiques. Zeni Geva a un set rôdé au possible, et c'est donc remonté à bloc et parfaitement en phase que le trio déballe son show.
Zeni Geva a décidé de jouer fort comme je le disais plus haut donc. Place à la noise lourde et compacte avec laquelle nos trois amis se donnent à cœur joie de faire exploser les décibels à grand coup de riffs ultra speedés et frénétiques. KK Null est manifestement heureux de revenir pour une énième fois à Genève (le groupe avait déjà profité d'un concert ici même en 2002 pour publier un live officiel). C'est ainsi qu'à la fin de chaque morceau, le chanteur-gueulard à la voix gutturale, nous gratifie d'un "merci beaucoup", avec un large sourire aux lèvres.
Alors évidemment, quand on joue aussi vite et aussi fort, le concert ne peut pas être très long... A peine une heure, et voilà que les trois Japonais s'éclipsent déjà, avant de nous refourguer un titre en rappel, et de revenir sur scène une seconde fois pour un dernier morceau (non prévu puisque la lumière et la musique étaient revenues dans l'Usine), histoire d'enfoncer le clou !
Pas la peine d'insister je pense sur le fait que le silence d'une nuit qui suit un concert de ces maîtres de la japanoise est un bien ô combien salvateur...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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