Pixies
Hasselt - Belgique [Pukkelpop Festival - Main Stage] - vendredi 19 août 2005 |
Succédant au triste Marylin Manson, qui ne fait vraisemblablement plus peur qu'a lui-même, les Pixies débarquent sur la scène belge dans un tonnerre d'applaudissements. Voilà enfin devant moi le groupe qui m'a fait aimer le rock, tout simplement. Le seul pour lequel je suis encore prêt à me déplacer dans un festival de ce genre.
Mais parlons plutôt musique: les américains choisissent de débuter le concert tout en douceur par "Where Is My Mind ?" presque susurré par un Frank Black, particulièrement détendu. Mais ce départ n'est qu'un leurre, le repos avant la tempête: la suite du concert sera d'une puissance inouïe. Entre tension et précision, entre pureté mélodique et déflagration sonore, les Pixies préfèrent ne pas choisir. La liste des chansons interprétées est intéressante: entre "tubes" établis, irrésistibles ("Debaser", "Wave Of Mutilation", "Alison"...) et morceaux plus risqués, moins évidents ("Dead", "Vamos"...), les Pixies nous ont concocté une setlist de rêve dont il est impossible de sortir une partie du lot tant le tout est interprété avec un talent tout simplement sidérant. L'excellente qualité du son et la bonne humeur affichée par le groupe (ils font même les cons ensemble à l'heure des rappels) finissent de nous rassurer sur la forme du quatuor.
Il est intéressant de mettre en parallèle la prestation des Pixies et celle de Marylin Manson: d'un côté un clown pathétique et sa bande, dépourvus de toute présence scénique, tentant vaille que vaille de paraître encore subversifs à coup d'effets spéciaux bon marché et de reprises mollassonnes de standards du rock (presque une chanson sur deux !); de l'autre côté, un groupe sur le retour, dont on pouvait craindre le pire mais qui parvient à passionner sans le moindre show, sans le moindre effet. Juste avec des putains de bons morceaux qui n'ont pas pris une ride, joués avec une décontraction incroyable, la clope au bec, le sourire en coin et le pied qui bat la mesure...
Le meilleur groupe rock de la fin des années quatre-vingt est sans aucun doute le meilleur groupe rock actuel. Etonnant, non ?
Mais parlons plutôt musique: les américains choisissent de débuter le concert tout en douceur par "Where Is My Mind ?" presque susurré par un Frank Black, particulièrement détendu. Mais ce départ n'est qu'un leurre, le repos avant la tempête: la suite du concert sera d'une puissance inouïe. Entre tension et précision, entre pureté mélodique et déflagration sonore, les Pixies préfèrent ne pas choisir. La liste des chansons interprétées est intéressante: entre "tubes" établis, irrésistibles ("Debaser", "Wave Of Mutilation", "Alison"...) et morceaux plus risqués, moins évidents ("Dead", "Vamos"...), les Pixies nous ont concocté une setlist de rêve dont il est impossible de sortir une partie du lot tant le tout est interprété avec un talent tout simplement sidérant. L'excellente qualité du son et la bonne humeur affichée par le groupe (ils font même les cons ensemble à l'heure des rappels) finissent de nous rassurer sur la forme du quatuor.
Il est intéressant de mettre en parallèle la prestation des Pixies et celle de Marylin Manson: d'un côté un clown pathétique et sa bande, dépourvus de toute présence scénique, tentant vaille que vaille de paraître encore subversifs à coup d'effets spéciaux bon marché et de reprises mollassonnes de standards du rock (presque une chanson sur deux !); de l'autre côté, un groupe sur le retour, dont on pouvait craindre le pire mais qui parvient à passionner sans le moindre show, sans le moindre effet. Juste avec des putains de bons morceaux qui n'ont pas pris une ride, joués avec une décontraction incroyable, la clope au bec, le sourire en coin et le pied qui bat la mesure...
Le meilleur groupe rock de la fin des années quatre-vingt est sans aucun doute le meilleur groupe rock actuel. Etonnant, non ?
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Edgar l'animal |
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