Joyce Manor
Paris [Espace B] - lundi 03 novembre 2014 |
Chienne de vie, c'est l'heure de se bouger, mais il pleut comme vache qui pisse. Tant pis je sécherai à l'Espace B.
Et oui ce soir quatre groupes jouent, dans un registre plutôt punk mélodique, de quoi enjoliver un Lundi soir, n'est-il pas ?
Bref, la soirée débute avec Rob Lynch, non pas le mashup de Rob Zombi et David Lynch mais un petit duo folk enjoué, assez bienvenu pour commencer la soirée.
Hélas, quand au bout de trois secondes tu crois reconnaitre un cover de "Talkin' Bout A Revolution", c'est pas bon signe.
Mention spéciale pour le public, peu nombreux certes mais visiblement conquis par les harmonies vocales déployées par les deux larrons. Perso ce sera le cérémoniel binouze et coup d'œil au merch.
Vient le tour des Great Cynics. Bonne claque !
On navigue en plein punk teinté de refrains pop accrocheurs, toujours énergique, un son de guitare bien crunch et bien chaud, un batteur qui martèle ses futs à coups de massues.
La chemise bucheron, les cheveux longs et la bassiste pimpante sont de sortie. L'humour aussi, cf le chanteur qui lance dans un bon accent ricain "çayte chanson s'appelle i'm swimming... dans la peuscine".
Groupe à surveiller, pas pour les fringues mais car le prochain album pourrait nous faire passer l'hiver dans une bien meilleure humeur.
Changement de décor pour Cheap Girls, mais pas tellement en fait. Trio pop punk, voir power pop, l'énergie et le look en moins... Ouch ! On sent le supplément d'âme des Great Cynics prendre le large.
On espère quand même y trouver un brin de fraicheur, mais l'ombre d'un ersatz de Dinosaur Jr (pour le jeu de guitare vaguement Mascisien) plane et
c'est sans regret qu'on va prendre l'air, histoire d'être prêt pour Joyce Manor !
Placé on ne peut mieux, i. e. devant au centre, le quatuor finit de s'installer, un peu en avance sur leur horaire de passage. L'excitation, et les wouhou commencent déjà à fuser dans la salle.
Les Joyce Manor installent l'ambiance avec le très Weezerien "Heart Tattoo". Et quelle ambiance ! Les pogos sont lancés dès la première salve de décibels, et le rythme va s'intensifier tout du long. Pogos, slams, mosh pits à gauche, mosh pits à droite, attention c'est ma pinte... ok le ton est donné.
Le groupe joue fort, très fort. Juste assez pour couvrir les chants des fans qui récitent certaines chansons par cœur.
Un tantinet néophyte (un bon copain m'a fait découvrir il y a peu) je peine à rentrer dans ce show. Qu'à cela ne tienne, "Constant Headache" tiré du premier LP vient à point nommé calmer un tant soit peu cette furieuse cavalcade, pour finalement repartir de plus belle !
Le live donne une nouvelle ampleur à Joyce Manor. Ni pop, ni Punk, ni Emo. Peut être un peu des trois.
Au bout de 45 minutes, le métaphorique gong de fin retentit. Les "One more" sont scandés (J'entends un "Ten More" bien vu à ma gauche, les titres excédant rarement la minute et demi).
"Five Beer Plan" conclut parfaitement ce gig intense, reprit en chœur par la foule. Avant son apothéose.
Direction la sortie où nous croisons Chase, un des deux guitaristes, visiblement réjoui par leur performance. Il nous parle du Fest de Gainesville que son groupe rate cette année, de son regret de ne pas être venu en Europe plus tôt et de ne pouvoir visiter plus Paris.
Cette soirée constitue un excellent point de départ d'une longue tournée européenne, qui se poursuit le lendemain à Hambourg. 22 dates étalées sur Novembre, les punks ne chôment pas.
On leur souhaite, pour sûr, autant de plaisir que ce soir.
Et oui ce soir quatre groupes jouent, dans un registre plutôt punk mélodique, de quoi enjoliver un Lundi soir, n'est-il pas ?
Bref, la soirée débute avec Rob Lynch, non pas le mashup de Rob Zombi et David Lynch mais un petit duo folk enjoué, assez bienvenu pour commencer la soirée.
Hélas, quand au bout de trois secondes tu crois reconnaitre un cover de "Talkin' Bout A Revolution", c'est pas bon signe.
Mention spéciale pour le public, peu nombreux certes mais visiblement conquis par les harmonies vocales déployées par les deux larrons. Perso ce sera le cérémoniel binouze et coup d'œil au merch.
Vient le tour des Great Cynics. Bonne claque !
On navigue en plein punk teinté de refrains pop accrocheurs, toujours énergique, un son de guitare bien crunch et bien chaud, un batteur qui martèle ses futs à coups de massues.
La chemise bucheron, les cheveux longs et la bassiste pimpante sont de sortie. L'humour aussi, cf le chanteur qui lance dans un bon accent ricain "çayte chanson s'appelle i'm swimming... dans la peuscine".
Groupe à surveiller, pas pour les fringues mais car le prochain album pourrait nous faire passer l'hiver dans une bien meilleure humeur.
Changement de décor pour Cheap Girls, mais pas tellement en fait. Trio pop punk, voir power pop, l'énergie et le look en moins... Ouch ! On sent le supplément d'âme des Great Cynics prendre le large.
On espère quand même y trouver un brin de fraicheur, mais l'ombre d'un ersatz de Dinosaur Jr (pour le jeu de guitare vaguement Mascisien) plane et
c'est sans regret qu'on va prendre l'air, histoire d'être prêt pour Joyce Manor !
Placé on ne peut mieux, i. e. devant au centre, le quatuor finit de s'installer, un peu en avance sur leur horaire de passage. L'excitation, et les wouhou commencent déjà à fuser dans la salle.
Les Joyce Manor installent l'ambiance avec le très Weezerien "Heart Tattoo". Et quelle ambiance ! Les pogos sont lancés dès la première salve de décibels, et le rythme va s'intensifier tout du long. Pogos, slams, mosh pits à gauche, mosh pits à droite, attention c'est ma pinte... ok le ton est donné.
Le groupe joue fort, très fort. Juste assez pour couvrir les chants des fans qui récitent certaines chansons par cœur.
Un tantinet néophyte (un bon copain m'a fait découvrir il y a peu) je peine à rentrer dans ce show. Qu'à cela ne tienne, "Constant Headache" tiré du premier LP vient à point nommé calmer un tant soit peu cette furieuse cavalcade, pour finalement repartir de plus belle !
Le live donne une nouvelle ampleur à Joyce Manor. Ni pop, ni Punk, ni Emo. Peut être un peu des trois.
Au bout de 45 minutes, le métaphorique gong de fin retentit. Les "One more" sont scandés (J'entends un "Ten More" bien vu à ma gauche, les titres excédant rarement la minute et demi).
"Five Beer Plan" conclut parfaitement ce gig intense, reprit en chœur par la foule. Avant son apothéose.
Direction la sortie où nous croisons Chase, un des deux guitaristes, visiblement réjoui par leur performance. Il nous parle du Fest de Gainesville que son groupe rate cette année, de son regret de ne pas être venu en Europe plus tôt et de ne pouvoir visiter plus Paris.
Cette soirée constitue un excellent point de départ d'une longue tournée européenne, qui se poursuit le lendemain à Hambourg. 22 dates étalées sur Novembre, les punks ne chôment pas.
On leur souhaite, pour sûr, autant de plaisir que ce soir.
Bon 15/20 | par Chaos |
Setlist :
Heart Tattoo
Derailed
Catalina Fight Song
The Jerk
Beach Community
Bride of Usher
Constant Headache
Constant Nothing
See How Tame I Can Be?
21st Dead Rats
Chumped
Falling in Love Again
In The Army Now
Schley
Christmas Card
Leather Jacket
>>>
Five Beer Plan
Heart Tattoo
Derailed
Catalina Fight Song
The Jerk
Beach Community
Bride of Usher
Constant Headache
Constant Nothing
See How Tame I Can Be?
21st Dead Rats
Chumped
Falling in Love Again
In The Army Now
Schley
Christmas Card
Leather Jacket
>>>
Five Beer Plan
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