Omar A. Rodriguez-Lopez
Omar Rodriguez |
Label :
Konkurrent |
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Omar Rodriguez Lopez fait de son deuxième disque un disque éponyme; logique le premier étant la bande originale de son film.
En cinq titres aux noms néerlandais biscornus (le disque a été écrit et enregistré à Amsterdam en juin 2005) et quarante cinq minutes, le guitariste nous a encore concocté une musique déjantée et sismique. La section cuivres est importante, les notes de guitare fendent l'air, délirent, s'envolent, tournoient puis nous rugissent dans les oreilles. On croirait entendre du Frank Zappa sur les morceaux centraux. Ces influences étaient déjà présentes dans le premier opus mais ici c'est flagrant. La musique est extravagante, baroque et psychédélique. Omar fait renaître ou plutôt ressuscite le mythe Zappa, dans ces compositions. Il n'en fait aucun doute. Ainsi, après une intro électronique, "Regenbogen Stelen Van Prostituees" et "Jacob Van Lennepkade" nous offre du rock relevant plus de l'expérimental et de l'improvisation qu'autre chose. Cette musique torturée et fracassante aux élans jazzy dure et ne semble ne jamais vouloir s'arrêter. Pourtant elle nous laisse sur "Vondelpark Bij Nacht" aux sonorités orientales reposantes, à l'opposé des titres précédents, qui finit par se faire engloutir par un dernier morceau frénétique et convulsif.
Omar Rodriguez est un disque étonnant et diversifié qui s'ajoute au palmarès du guitariste déjà bien garni.
S'il cartonne sur scène comme Frank Zappa savait le faire, ce doit être divin.
En cinq titres aux noms néerlandais biscornus (le disque a été écrit et enregistré à Amsterdam en juin 2005) et quarante cinq minutes, le guitariste nous a encore concocté une musique déjantée et sismique. La section cuivres est importante, les notes de guitare fendent l'air, délirent, s'envolent, tournoient puis nous rugissent dans les oreilles. On croirait entendre du Frank Zappa sur les morceaux centraux. Ces influences étaient déjà présentes dans le premier opus mais ici c'est flagrant. La musique est extravagante, baroque et psychédélique. Omar fait renaître ou plutôt ressuscite le mythe Zappa, dans ces compositions. Il n'en fait aucun doute. Ainsi, après une intro électronique, "Regenbogen Stelen Van Prostituees" et "Jacob Van Lennepkade" nous offre du rock relevant plus de l'expérimental et de l'improvisation qu'autre chose. Cette musique torturée et fracassante aux élans jazzy dure et ne semble ne jamais vouloir s'arrêter. Pourtant elle nous laisse sur "Vondelpark Bij Nacht" aux sonorités orientales reposantes, à l'opposé des titres précédents, qui finit par se faire engloutir par un dernier morceau frénétique et convulsif.
Omar Rodriguez est un disque étonnant et diversifié qui s'ajoute au palmarès du guitariste déjà bien garni.
S'il cartonne sur scène comme Frank Zappa savait le faire, ce doit être divin.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
Posté le 08 mai 2006 à 13 h 08 |
Ce second album solo du talentueux guitariste de The Mars Volta, a été enregistré au printemps 2005 puis mixé fin 2005. Il s'agit là de 5 morceaux: cinq jam-sessions aux durées variant de 3 minutes à plus de 17 minutes selon les morceaux. Les titres sont hollandais dans le texte sans doute en hommage à Amsterdam, lieu d'enregistrement de l'album.
"Een Ode Aan Ed Van Der Elsken" est un morceau introductif plutôt calme et court il est construit autour de quelques percussions et sons étranges expérimentaux.
Puis le second titre, "Regenbogen Stelen Van Prostituees", attaque fort: il s'agit là d'une session nettement jazzy avec une grande place laissée au saxophone, des percussions puissantes, un ligne de basse entêtante et les jeux de guitare de Omar Rodriguez comme toujours excellents. Durant 10 minutes on est intrigué à l'écoute de ce titre où paradoxalement se mêlent un côté kitch dans le son et le jeu de guitare mais aussi quelque chose de tout à fait novateur dans la construction même du morceau et l'assemblage des instruments les uns avec les autres. "Jacob Van Lennepkade" reprend les mêmes principes que le morceau précédent sur près de 18 minutes: succession et mélange de plages jazzy ou funk avec toujours cette force rythmique et des mélodies à la guitare presque aériennes.
"Vondelpark Bij Nacht" offre une teinte quasi-orientale: on distingue, en plus des instruments précédents, des passages à la cithare ou encore le tintement de quelques carillons.
Pour terminer "Spookrijden Op Het Fietspad" se présente comme le morceau vraiment ‘rock' de l'album avec des sons plus latino aussi mais toujours cette base très jazzy qui reste le fil conducteur de cet album particulier.
Pour moi, qui n'ai pas trop d'accointances avec ce style musical, cet album n'est ni bon, ni mauvais, il s'écoute sympathiquement et on y entend de très belles démonstrations de guitares et de saxophone.
"Een Ode Aan Ed Van Der Elsken" est un morceau introductif plutôt calme et court il est construit autour de quelques percussions et sons étranges expérimentaux.
Puis le second titre, "Regenbogen Stelen Van Prostituees", attaque fort: il s'agit là d'une session nettement jazzy avec une grande place laissée au saxophone, des percussions puissantes, un ligne de basse entêtante et les jeux de guitare de Omar Rodriguez comme toujours excellents. Durant 10 minutes on est intrigué à l'écoute de ce titre où paradoxalement se mêlent un côté kitch dans le son et le jeu de guitare mais aussi quelque chose de tout à fait novateur dans la construction même du morceau et l'assemblage des instruments les uns avec les autres. "Jacob Van Lennepkade" reprend les mêmes principes que le morceau précédent sur près de 18 minutes: succession et mélange de plages jazzy ou funk avec toujours cette force rythmique et des mélodies à la guitare presque aériennes.
"Vondelpark Bij Nacht" offre une teinte quasi-orientale: on distingue, en plus des instruments précédents, des passages à la cithare ou encore le tintement de quelques carillons.
Pour terminer "Spookrijden Op Het Fietspad" se présente comme le morceau vraiment ‘rock' de l'album avec des sons plus latino aussi mais toujours cette base très jazzy qui reste le fil conducteur de cet album particulier.
Pour moi, qui n'ai pas trop d'accointances avec ce style musical, cet album n'est ni bon, ni mauvais, il s'écoute sympathiquement et on y entend de très belles démonstrations de guitares et de saxophone.
Bon 15/20
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