Omar A. Rodriguez-Lopez
Umbrella Mistress |
Label :
Ipecac |
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Bienvenue dans une faille temporelle, bienvenue dans la seconde moitié des 60's où la pop teintée d'une bonne dose de psyché bat son plein ! Au milieu des Kinks, Beatles, Donovan, Buffalo Springfield, Love ou encore Small Faces, se trimbale un jeune plein de promesses : Omar Rodriguez-Lopez. Tout le monde veut mettre la main sur son nouvel album Umbrella Mistress, on dit qu'il est réussi parce qu'il est rempli de chansons toutes gentillettes qui donnent du baume au cœur ; parfait pour accompagner le Summer Of Love de San Francisco. Il contient même "Blood Count" et "Winter's Gone", les hits en puissance que tous les jeunes adolescents reprennent en cœur dans les rues et dans leurs chambres à côté du poste radio. Non vraiment, il faut découvrir ce nouvel artiste !
Il ne révolutionne pourtant rien, mais il a une telle capacité à écrire des mélodies entêtantes que ça en devient énervant pour ses concurrents. Lui, il préfère dire que ce sont ses alliés, qu'il pioche à droite à gauche pour s'inspirer de son époque, qu'il ne veut pas leur faire de l'ombre, mais porter la pop psyché avec eux – qu'il est sympa cet Omar –. Guitare acoustique dominante, électrique assez discrète, basse chaude, batterie, piano, tambourin, orgue électrique, voix reverbée du sieur accompagné de sa dulcinée sur plusieurs titres, tout est réuni pour donner un côté baba cool à l'objet musical ; les compositions s'enchainent avec une telle douceur, qu'il est quasiment impossible de s'ennuyer, la beauté des titres fascine, la maîtrise des musiciens tout autant.
Nous sommes bien évidemment en 2016 et Umbrella Mistress est l'Acte V orchestré par Omar, et pourtant on pourrait vraiment croire que ce disque sort tout droit du paysage musical d'il y a près de 50 ans maintenant. Une petite récréation offerte par un grand artiste aux multiples facettes.
Il ne révolutionne pourtant rien, mais il a une telle capacité à écrire des mélodies entêtantes que ça en devient énervant pour ses concurrents. Lui, il préfère dire que ce sont ses alliés, qu'il pioche à droite à gauche pour s'inspirer de son époque, qu'il ne veut pas leur faire de l'ombre, mais porter la pop psyché avec eux – qu'il est sympa cet Omar –. Guitare acoustique dominante, électrique assez discrète, basse chaude, batterie, piano, tambourin, orgue électrique, voix reverbée du sieur accompagné de sa dulcinée sur plusieurs titres, tout est réuni pour donner un côté baba cool à l'objet musical ; les compositions s'enchainent avec une telle douceur, qu'il est quasiment impossible de s'ennuyer, la beauté des titres fascine, la maîtrise des musiciens tout autant.
Nous sommes bien évidemment en 2016 et Umbrella Mistress est l'Acte V orchestré par Omar, et pourtant on pourrait vraiment croire que ce disque sort tout droit du paysage musical d'il y a près de 50 ans maintenant. Une petite récréation offerte par un grand artiste aux multiples facettes.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://orlprojects.bandcamp.com/album/umbrella-mistress
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