Omar A. Rodriguez-Lopez
Some Need It Lonely |
Label :
Ipecac |
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Acte XII : Some Need It Lonely ou l'art d'enterrer les bonnes idées sous de la reverb, du sampling et du chant foireux.
Omar Rodriguez-Lopez s'amuse à sortir des vieux jams et les triture à sa manière ; sans crédits officiels je ne peux confirmer leurs présence, mais il semble bien que d'anciens membres de Mars Volta soient de la partie au travers de samples (Cedric Bixler Zavala, Jon Theodore, Thomas Pridgen, Adrián Terrazas-González et Marcel Rodriguez-Lopez). Le principal défaut du disque est le même que celui d'Infinity Drips : les voix. Elles paraissent trop souvent hors propos, "Sanity A Dream" et le spoken-word/bout d'interview de Cedric, le chant de Teri Gender Bender dans "We Might" / "Back To The Same" / "Zero Worth", ses putains de reniflements dans "Mulu Lizi" ; instrumentalement bon, mais gâché par du chant et quelques sons inutiles. La seule fois où c'est acceptable c'est durant l'enchaînement "Archangel Trophy" / "Changes" où l'on retrouve avec bonheur le trio gagnant Omar/Teri/Deantoni bien inspiré. Encore un album qui aurait eu bien plus d'ampleur sans les parties de chants – allez Omar, ose de nouveau proposer un projet totalement instrumental ! –. Prenez "Zophiel" et "Ariel", ce sont de belles expérimentations ambient, tout en délicatesse, avec une batterie groovy pour la première et une touche orientale pour la seconde ; peut-être étaient-elles destinées à l'un des films d'Omar, en tout cas ça fait du bien de les entendre au milieu d'autres pistes quelque peu gâchées.
Pas aussi décevant qu'Infinity Drips, mais à deux doigts de le rejoindre dans le fond du panier. Loué soit Omar s'il décide un jour de ressortir ce disque en version instrumentale !
12 albums en 6 mois, il ne pouvait pas y avoir que du bon, mais je salue l'audace d'Ipecac Recordings de sortir autant de matériel en si peu de temps et surtout de faire confiance au grand artiste qu'est Omar Rodriguez-Lopez. Il devrait d'ailleurs leur parler de Sonny Kay, ça permettrait d'avoir de plus beaux Artworks que ceux de Mackie Osborne qui n'a pas vraiment brillé durant cette série... mais comme il va prochainement sortir un disque avec Buzz Osborne, peut-être qu'il ne peut se permettre de les froisser... En tout cas vivement la suite !
Omar Rodriguez-Lopez s'amuse à sortir des vieux jams et les triture à sa manière ; sans crédits officiels je ne peux confirmer leurs présence, mais il semble bien que d'anciens membres de Mars Volta soient de la partie au travers de samples (Cedric Bixler Zavala, Jon Theodore, Thomas Pridgen, Adrián Terrazas-González et Marcel Rodriguez-Lopez). Le principal défaut du disque est le même que celui d'Infinity Drips : les voix. Elles paraissent trop souvent hors propos, "Sanity A Dream" et le spoken-word/bout d'interview de Cedric, le chant de Teri Gender Bender dans "We Might" / "Back To The Same" / "Zero Worth", ses putains de reniflements dans "Mulu Lizi" ; instrumentalement bon, mais gâché par du chant et quelques sons inutiles. La seule fois où c'est acceptable c'est durant l'enchaînement "Archangel Trophy" / "Changes" où l'on retrouve avec bonheur le trio gagnant Omar/Teri/Deantoni bien inspiré. Encore un album qui aurait eu bien plus d'ampleur sans les parties de chants – allez Omar, ose de nouveau proposer un projet totalement instrumental ! –. Prenez "Zophiel" et "Ariel", ce sont de belles expérimentations ambient, tout en délicatesse, avec une batterie groovy pour la première et une touche orientale pour la seconde ; peut-être étaient-elles destinées à l'un des films d'Omar, en tout cas ça fait du bien de les entendre au milieu d'autres pistes quelque peu gâchées.
Pas aussi décevant qu'Infinity Drips, mais à deux doigts de le rejoindre dans le fond du panier. Loué soit Omar s'il décide un jour de ressortir ce disque en version instrumentale !
12 albums en 6 mois, il ne pouvait pas y avoir que du bon, mais je salue l'audace d'Ipecac Recordings de sortir autant de matériel en si peu de temps et surtout de faire confiance au grand artiste qu'est Omar Rodriguez-Lopez. Il devrait d'ailleurs leur parler de Sonny Kay, ça permettrait d'avoir de plus beaux Artworks que ceux de Mackie Osborne qui n'a pas vraiment brillé durant cette série... mais comme il va prochainement sortir un disque avec Buzz Osborne, peut-être qu'il ne peut se permettre de les froisser... En tout cas vivement la suite !
Moyen 10/20 | par Beckuto |
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