Omar A. Rodriguez-Lopez
¿Sólo Extraño? |
Label :
Rodriguez Lopez Productions |
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¿Sólo Extraño? est tout aussi étrange que son artwork. Omar Rodriguez Lopez signe un album dur d'accès, jusque-là on peut se dire que c'est normal, qu'il en a l'habitude, mais non, ce n'est pas de la même manière. Monsieur évolue depuis quelques mois, il annonce la création d'un nouveau groupe plus synth-pop-rock Bosnian Rainbows et met The Mars Volta en hiatus ; il a besoin de changer, d'évoluer.
Pour le moment, son évolution ne se passe pas au mieux, les décisions prises ne semblent pas être les plus judicieuses. Ce nouveau disque est une nouvelle fois assez fouilli avec un mix dans la lignée du précédent, la voix est toujours autant noyée dans la reverb, les paroles deviennent donc souvent incompréhensibles... on a une nouvelle fois la même impression, on sent qu'il y a un réel potentiel ("Invisible Laziness" / "House In the Sand" / "Machu Picchu" / "Quemamos Lo"), Deantoni joue toujours aussi bien, son jeu bien personnel se développe d'albums en albums, mais le tout est gâché par les choix de productions – drôle d'époque de transition pour Omar –. Il expérimente de nouvelles sonorités, les sons synthétiques se font plus présents au détriment de la guitare. Une certaine folie plane au-dessus du spectre musical.
En fait, il faut sûrement être un doux dingue pour apprécier pleinement ce disque ou avoir le bagage nécessaire. À voir si Omar Rodriguez-Lopez continuera vers ces nouvelles contrées.
Pour le moment, son évolution ne se passe pas au mieux, les décisions prises ne semblent pas être les plus judicieuses. Ce nouveau disque est une nouvelle fois assez fouilli avec un mix dans la lignée du précédent, la voix est toujours autant noyée dans la reverb, les paroles deviennent donc souvent incompréhensibles... on a une nouvelle fois la même impression, on sent qu'il y a un réel potentiel ("Invisible Laziness" / "House In the Sand" / "Machu Picchu" / "Quemamos Lo"), Deantoni joue toujours aussi bien, son jeu bien personnel se développe d'albums en albums, mais le tout est gâché par les choix de productions – drôle d'époque de transition pour Omar –. Il expérimente de nouvelles sonorités, les sons synthétiques se font plus présents au détriment de la guitare. Une certaine folie plane au-dessus du spectre musical.
En fait, il faut sûrement être un doux dingue pour apprécier pleinement ce disque ou avoir le bagage nécessaire. À voir si Omar Rodriguez-Lopez continuera vers ces nouvelles contrées.
Pas mal 13/20 | par Beckuto |
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