Omar A. Rodriguez-Lopez
Gorilla Preacher Cartel |
Label :
Ipecac |
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Gorilla Preacher Cartel, avec ce titre je me sens obligé de dire du bien sinon je risque de me faire assassiner par de grands balèzes qui ne rigolent pas... bon je tente quand même : cette pochette est vraiment hideuse !! ... bon... apparemment il n'y a personne aux alentours avec l'intention de me faire disparaître, je peux donc y aller en toute confiance.
Omar Rodriguez-Lopez a de nouveau cédé à la tentation du mélange des styles, autant le dire de suite, ce que vous allez entendre sur les 2 premières pistes ne reflète pas vraiment l'ambiance générale du disque. "Spanish Castles" et "No Little Man" font la part belle aux expérimentations électroniques avec une guitare guidant une mélodie incertaine ; la première reprend même des éléments de "Mood Swings" (Absence Makes The Heart Grow Fungus, 2008) et "Devouring A Sibling" (Minor Cuts & Scrapes In The Bushes Ahead, 2008), ce qui est une bonne surprise. À côté de çà vous avez "Solo Dios Lo Permite", un interlude faite en M.A.O, assez inutile et "Warship Super Flask" avec un Omar soit bourré soit shooté soit juste fou-fou qui fait ce qu'il veut dans son studio parce que c'est Omar, parce que c'est un génie, parce qu'il a fait du dub avec De Facto et qu'il a une soudaine envie d'en refaire et parce que c'est pas mal comme morceau, mais que c'est un peu hors contexte dans cet album et c'est dommage. Gorilla Preacher Cartel ressemble un peu à Blind Worms, Pious Swine pour l'aspect "2 projets en 1".
L'autre aspect, de suite plus intéressant, c'est des pistes comme "Buying Friendships" et "Lección En Ignoracia" qui sont du pur ORL/Mars Volta avec certes une voix inaudible, noyée dans de la distorsion reverbée, mais ces musicos messieurs-dames !! Enragés, psychotiques, déchaînés, talentueux et je pourrais continuer comme çà longtemps en rajoutant d'autres adjectifs ; je ne me lasserais jamais de son "style". La petite erreur, parce qu'il faut bien qu'il en fasse une même avec des titres aussi puissants, c'est les arrêts beaucoup trop abrupts et donc assez frustrants. À ces titres vous ajoutez l'enchaînement final "Loveless" / "Interceptions" / "Of Pride" qui est une réinvention de "Upon Golden Ice" (Roman Lips, 2017) mixée avec une version studio du "Broken English Jam", cette longue piste improvisée que Mars Volta adorait jouer en live... Omar nous gâte pour le coup. Il offre également un petit délice avec une belle mélodie jouée à la guitare aidée de notes de synthé tout en apesanteur ("Te Adoro"). Et cette "Civil War Chocolates" avec des percussions et un piano plus que menaçants, un solo de guitare avec la patte ORL – titre très cinématographique, il va y avoir un duel à Sin City, rentrez chez vous si vous voulez survivre à cette nuit !
Gorilla Preacher Cartel est très loin d'être un mauvais album (et je ne me sens pas obligé de le dire), la majorité des titres sont excellents. En fait, le seul vrai problème c'est qu'il manque seulement d'homogénéité. C'est un bon patchwork pas très logique et pourtant agréable à parcourir.
Omar Rodriguez-Lopez a de nouveau cédé à la tentation du mélange des styles, autant le dire de suite, ce que vous allez entendre sur les 2 premières pistes ne reflète pas vraiment l'ambiance générale du disque. "Spanish Castles" et "No Little Man" font la part belle aux expérimentations électroniques avec une guitare guidant une mélodie incertaine ; la première reprend même des éléments de "Mood Swings" (Absence Makes The Heart Grow Fungus, 2008) et "Devouring A Sibling" (Minor Cuts & Scrapes In The Bushes Ahead, 2008), ce qui est une bonne surprise. À côté de çà vous avez "Solo Dios Lo Permite", un interlude faite en M.A.O, assez inutile et "Warship Super Flask" avec un Omar soit bourré soit shooté soit juste fou-fou qui fait ce qu'il veut dans son studio parce que c'est Omar, parce que c'est un génie, parce qu'il a fait du dub avec De Facto et qu'il a une soudaine envie d'en refaire et parce que c'est pas mal comme morceau, mais que c'est un peu hors contexte dans cet album et c'est dommage. Gorilla Preacher Cartel ressemble un peu à Blind Worms, Pious Swine pour l'aspect "2 projets en 1".
L'autre aspect, de suite plus intéressant, c'est des pistes comme "Buying Friendships" et "Lección En Ignoracia" qui sont du pur ORL/Mars Volta avec certes une voix inaudible, noyée dans de la distorsion reverbée, mais ces musicos messieurs-dames !! Enragés, psychotiques, déchaînés, talentueux et je pourrais continuer comme çà longtemps en rajoutant d'autres adjectifs ; je ne me lasserais jamais de son "style". La petite erreur, parce qu'il faut bien qu'il en fasse une même avec des titres aussi puissants, c'est les arrêts beaucoup trop abrupts et donc assez frustrants. À ces titres vous ajoutez l'enchaînement final "Loveless" / "Interceptions" / "Of Pride" qui est une réinvention de "Upon Golden Ice" (Roman Lips, 2017) mixée avec une version studio du "Broken English Jam", cette longue piste improvisée que Mars Volta adorait jouer en live... Omar nous gâte pour le coup. Il offre également un petit délice avec une belle mélodie jouée à la guitare aidée de notes de synthé tout en apesanteur ("Te Adoro"). Et cette "Civil War Chocolates" avec des percussions et un piano plus que menaçants, un solo de guitare avec la patte ORL – titre très cinématographique, il va y avoir un duel à Sin City, rentrez chez vous si vous voulez survivre à cette nuit !
Gorilla Preacher Cartel est très loin d'être un mauvais album (et je ne me sens pas obligé de le dire), la majorité des titres sont excellents. En fait, le seul vrai problème c'est qu'il manque seulement d'homogénéité. C'est un bon patchwork pas très logique et pourtant agréable à parcourir.
Très bon 16/20 | par Beckuto |
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