Omar A. Rodriguez-Lopez
Zapopan |
Label :
Ipecac |
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L'Acte X est un recyclage en bonne et due forme. Zapopan = Unicorn Skeleton Mask + Saber, Querer, Osar y Callar. Omar Rodriguez-Lopez s'inspire encore des méthodes de son maître Frank Zappa.
Le plus beau cadeau qu'il puisse faire à sa musique est un ré-enregistrement et un meilleur mix faisant honneur aux chansons qui atteignent enfin leurs grandeurs prévues ! La voix est plus claire, les idées sont peaufinées ("Happiness" découpée intelligemment en 3 parties "Reap The Roots" / "Tandem Happiness" / "Fielding Souls" avec effets fade in/fade out entre chaque), la batterie de Deantoni Parks est bien mieux mise en avant et magnifiée par le meilleur rendu du mix – ce gars est un monstre –, par contre pour les parties de basse il semble qu'Omar ait toujours une dent contre son ancien pote de Mars Volta (bye bye Juan). Tout est meilleur dans cette nouvelle version d'album ; "What's Left In You" est la 3è version de "Sea Is Rising" déjà apparu sur Unicorn Skeleton Mask et Corazones – quand on aime on ne compte pas qu'on dit –, plus proche de celle déjà entendu durant ses concerts et donc plus plaisante. "If It Was A Snake It Would Have Bit You" (anciennement "Maria Te Canta") est une bombe sonique, Deantoni martèle sa batterie, l'apocalypse est là, mais on est bizarrement heureux d'y être. Anciennement piste d'ouverture, "Storm Shadow" se retrouve cette fois-ci en clôture sous le titre "Random Bouts Of Shadow" et ça marche tout autant, voire mieux, comme s'il fallait tout donner une dernière fois avant de disparaître ; un dernier effort pour laisser le meilleur souvenir en partant. Et j'oublie de vous parler du gimmick dans "Spell Broken Hearts"... impossible de me le sortir de la tête, ça en devient carrément problématique ; dans le genre, celui de "Hollow Change" peut également causer le même effet – Omar le sorcier –. Par contre la boucle sonore dans "Harboring A Sadist" peut vraiment rendre dingue au fil des écoutes, ce qui engendre un appui sur la touche "next" par la suite. Le petit truc de trop malheureusement.
Zapopan est le grand disque qu'aurait dû être Unicorn Skeleton Mask en 2013, Omar lui rend enfin justice pour notre plus grand plaisir. C'est tout de suite mieux quand il s'inspire du maître Zappa.
Le plus beau cadeau qu'il puisse faire à sa musique est un ré-enregistrement et un meilleur mix faisant honneur aux chansons qui atteignent enfin leurs grandeurs prévues ! La voix est plus claire, les idées sont peaufinées ("Happiness" découpée intelligemment en 3 parties "Reap The Roots" / "Tandem Happiness" / "Fielding Souls" avec effets fade in/fade out entre chaque), la batterie de Deantoni Parks est bien mieux mise en avant et magnifiée par le meilleur rendu du mix – ce gars est un monstre –, par contre pour les parties de basse il semble qu'Omar ait toujours une dent contre son ancien pote de Mars Volta (bye bye Juan). Tout est meilleur dans cette nouvelle version d'album ; "What's Left In You" est la 3è version de "Sea Is Rising" déjà apparu sur Unicorn Skeleton Mask et Corazones – quand on aime on ne compte pas qu'on dit –, plus proche de celle déjà entendu durant ses concerts et donc plus plaisante. "If It Was A Snake It Would Have Bit You" (anciennement "Maria Te Canta") est une bombe sonique, Deantoni martèle sa batterie, l'apocalypse est là, mais on est bizarrement heureux d'y être. Anciennement piste d'ouverture, "Storm Shadow" se retrouve cette fois-ci en clôture sous le titre "Random Bouts Of Shadow" et ça marche tout autant, voire mieux, comme s'il fallait tout donner une dernière fois avant de disparaître ; un dernier effort pour laisser le meilleur souvenir en partant. Et j'oublie de vous parler du gimmick dans "Spell Broken Hearts"... impossible de me le sortir de la tête, ça en devient carrément problématique ; dans le genre, celui de "Hollow Change" peut également causer le même effet – Omar le sorcier –. Par contre la boucle sonore dans "Harboring A Sadist" peut vraiment rendre dingue au fil des écoutes, ce qui engendre un appui sur la touche "next" par la suite. Le petit truc de trop malheureusement.
Zapopan est le grand disque qu'aurait dû être Unicorn Skeleton Mask en 2013, Omar lui rend enfin justice pour notre plus grand plaisir. C'est tout de suite mieux quand il s'inspire du maître Zappa.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://orlprojects.bandcamp.com/album/zapopan
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