Omar A. Rodriguez-Lopez
Arañas En La Sombra |
Label :
Ipecac |
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Nous sommes nombreux à jouer le jeu de la nostalgie en regardant de vieilles photos, essayant de retrouver les reliques d'un passé qui se fait de plus en plus lointain – sommes-nous fous à nous infliger cela ? –. On n'y peut rien, on se plaît à ressasser ce qui se trouve derrière nous. Le plus beau dans tout çà, c'est qu'il y a toujours ce moment où l'on tombe sur un souvenir oublié qui, dès qu'on l'aperçoit, nous envahit de plein d'émotion différente, à tel point que l'on désire partager ce moment de bonheur au plus vite. C'est ce que semble faire Omar Rodriguez-Lopez avec Arañas en La Sombra.
L'Acte IV de 2016 est un vieux disque sorti des cartons ou plutôt de son disque dur – vivre avec son époque –, constitué semble-t-il à partir de sessions enregistrées avec les membres originaux de Mars Volta : Jon Theodore à la batterie, Eva Gardner à la basse et feu Ikey Owens aux claviers ; l'éternel camarade John Frusciante serait même de la partie. Amis orphelins de Mars Volta, soyez les bienvenus dans ce nouveau trip qui va vous secouer comme à la belle époque !
La production n'est pas la plus soignée des albums de cette année (surtout au niveau de la batterie), mais qu'importe tant on a l'impression d'avoir un disque enregistré aux alentours de De-Loused In The Comatorium, sans la voix de Cedric Bixler Zavala. Nous sommes en territoire bien connu, quasiment tous les titres étaient déjà sortis précédemment, soit dans le Best-Of Telesterion d'Omar, soit dans l'album de démos leaké sur le net il y a de ça 3 ans. En détail, "Casate Colmillo" est devenue "Extravagants Dientes", "dp" et "f39h" se sont séparés en "El Vacio"/"Piojos Histericos" pour l'une et "Un Mar Amargo"/"Metamorfosis" pour l'autre, et pour finir "qr5" se sépare aussi en deux avec "Primitivo Y Barbaro"/"Semillas De Hez". Entendre ces démos prendre réellement vie dans un projet finalisé est un pur bonheur, on retrouve l'extravagance et l'énergie folle de Mars Volta. La musique n'est jamais trop éloignée des premiers grands disques solos du sieur Rodriguez-Lopez à savoir Se Dice Bisonte, No Bùfalo, The Apocalypse Inside Of An Orange ou encore Old Money, du très haut niveau !
Cet album est une énième preuve qu'une fois ses musiciens réunis en studio, ils pouvaient accomplir une grande musique. Le seul regret étant la non-présence de Cedric au chant, mais pour çà, il faudra attendre le retour du groupe prodigue – retour qui pourrait bien se faire dans une petite poignée d'années –.
L'Acte IV de 2016 est un vieux disque sorti des cartons ou plutôt de son disque dur – vivre avec son époque –, constitué semble-t-il à partir de sessions enregistrées avec les membres originaux de Mars Volta : Jon Theodore à la batterie, Eva Gardner à la basse et feu Ikey Owens aux claviers ; l'éternel camarade John Frusciante serait même de la partie. Amis orphelins de Mars Volta, soyez les bienvenus dans ce nouveau trip qui va vous secouer comme à la belle époque !
La production n'est pas la plus soignée des albums de cette année (surtout au niveau de la batterie), mais qu'importe tant on a l'impression d'avoir un disque enregistré aux alentours de De-Loused In The Comatorium, sans la voix de Cedric Bixler Zavala. Nous sommes en territoire bien connu, quasiment tous les titres étaient déjà sortis précédemment, soit dans le Best-Of Telesterion d'Omar, soit dans l'album de démos leaké sur le net il y a de ça 3 ans. En détail, "Casate Colmillo" est devenue "Extravagants Dientes", "dp" et "f39h" se sont séparés en "El Vacio"/"Piojos Histericos" pour l'une et "Un Mar Amargo"/"Metamorfosis" pour l'autre, et pour finir "qr5" se sépare aussi en deux avec "Primitivo Y Barbaro"/"Semillas De Hez". Entendre ces démos prendre réellement vie dans un projet finalisé est un pur bonheur, on retrouve l'extravagance et l'énergie folle de Mars Volta. La musique n'est jamais trop éloignée des premiers grands disques solos du sieur Rodriguez-Lopez à savoir Se Dice Bisonte, No Bùfalo, The Apocalypse Inside Of An Orange ou encore Old Money, du très haut niveau !
Cet album est une énième preuve qu'une fois ses musiciens réunis en studio, ils pouvaient accomplir une grande musique. Le seul regret étant la non-présence de Cedric au chant, mais pour çà, il faudra attendre le retour du groupe prodigue – retour qui pourrait bien se faire dans une petite poignée d'années –.
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
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