Omar A. Rodriguez-Lopez
Unicorn Skeleton Mask |
Label :
Rodriguez Lopez Productions |
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2013 commence avec la sortie surprise de 3 disques sur le Bandcamp d'Omar Rodriguez-Lopez ; en 3è position : Unicorn Skeleton Mask.
De sa pochette aux airs d'avis de recherche d'un délinquant sexuel à son contenu, tout est menaçant avec cet album. La musique est oppressante, noyée sous une tonne d'effets soutenus par une rythmique lourde sonnant l'heure de l'apocalypse. La voix d'Omar est lointaine, obscure, il devient difficile de comprendre ses paroles, ce qui est dommage. Et c'est çà le principal problème de ce projet, malgré des idées de compo bien solides ("Storm Shadow" / "Happiness" / "Sea Is Rising" / "Maria Te Canta" / "Names"), le tout est trop enfoui dans un brouillard sonore, une quasi-bouillie sonique ; ça lui donne à la fois un certain charme et en même temps un goût de vite fait pas trop bien fait, comme s'il n'avait pas eu envie de bien mixer le tout, il enregistre et partage le tout sur son Bandcamp parce qu'il se connaît, il sait qu'il se lasse vite alors autant l'éviter en s'en débarrassant au plus vite. Énervant, frustrant, charmant, plaisant, incompréhensible, osé, les mots se mélangent pour décrire ce disque difficile à cerner.
Unicorn Skeleton Mask est une énigme, a-t-il vraiment été prévu pour exister comme tel ? Omar s'est-il empressé de le sortir de peur de ne plus l'aimer quelques jours/semaines/mois plus tard ? Était-ce vraiment réfléchi pour être un FUCK magistral à ceux qui ne jurent que par le son clair et Hi-Fi ? Il a habitué son auditoire à des disques soignés, bien mixés, truffés de sons plus fous les uns que les autres, un travail d'orfèvre révélé seulement si l'on prêtait bien attention à sa musique... Peut-être qu'il a seulement voulu changer de cap et essayer autre chose. C'est l'album préféré des profs qui aiment mettre ce genre de remarque dans nos bulletins : "Ensemble correct, mais Omar ne se donne pas tous les moyens pour obtenir de meilleurs résultats".
De sa pochette aux airs d'avis de recherche d'un délinquant sexuel à son contenu, tout est menaçant avec cet album. La musique est oppressante, noyée sous une tonne d'effets soutenus par une rythmique lourde sonnant l'heure de l'apocalypse. La voix d'Omar est lointaine, obscure, il devient difficile de comprendre ses paroles, ce qui est dommage. Et c'est çà le principal problème de ce projet, malgré des idées de compo bien solides ("Storm Shadow" / "Happiness" / "Sea Is Rising" / "Maria Te Canta" / "Names"), le tout est trop enfoui dans un brouillard sonore, une quasi-bouillie sonique ; ça lui donne à la fois un certain charme et en même temps un goût de vite fait pas trop bien fait, comme s'il n'avait pas eu envie de bien mixer le tout, il enregistre et partage le tout sur son Bandcamp parce qu'il se connaît, il sait qu'il se lasse vite alors autant l'éviter en s'en débarrassant au plus vite. Énervant, frustrant, charmant, plaisant, incompréhensible, osé, les mots se mélangent pour décrire ce disque difficile à cerner.
Unicorn Skeleton Mask est une énigme, a-t-il vraiment été prévu pour exister comme tel ? Omar s'est-il empressé de le sortir de peur de ne plus l'aimer quelques jours/semaines/mois plus tard ? Était-ce vraiment réfléchi pour être un FUCK magistral à ceux qui ne jurent que par le son clair et Hi-Fi ? Il a habitué son auditoire à des disques soignés, bien mixés, truffés de sons plus fous les uns que les autres, un travail d'orfèvre révélé seulement si l'on prêtait bien attention à sa musique... Peut-être qu'il a seulement voulu changer de cap et essayer autre chose. C'est l'album préféré des profs qui aiment mettre ce genre de remarque dans nos bulletins : "Ensemble correct, mais Omar ne se donne pas tous les moyens pour obtenir de meilleurs résultats".
Sympa 14/20 | par Beckuto |
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