Noir Désir
Orleans [Le Zénith] - samedi 04 mai 2002 |
En route pour Orléans. On se rend compte au bout de quinze kilomètres que les billets sont restés dans l'appartement. Ça commence bien. On aurait eu l'air fins une fois arrivés dans le Loiret sans les billets, plus de 200 kilomètres plus loin. On arrive au Zénith après une bouffe au Buffalo d'à côté. Nous ne sommes guère étonnés de voir la salle bien remplie. Puis ça commence.
La première partie est revigorante : Serge Teyssot-Gay a présenté au public, Marc Sens, un écorcheur de six cordes, propageur de sons orageux grattant un temps son instrument au spongex a ce que nous semblons voir, du fond de la salle. Les gens aiment! Moment d'attente... Puis le groupe se place, immobile derrière un énorme rideau : "Si Rien Ne Bouge" commence, plus planant, plus grave, différent de la version de Du Ciment Sous Les Plaines.
Et le rideau s'est levé dans une période assez particulière d'entre deux tours électoraux. Bertrand Cantat et Denis Barthe demanderont au public de bien voter, de 'tuer le cochon' dans l'urne. Des invités comme Yann Tiersen et Christian Olivier des Têtes Raides se relaieront comme de courts entractes engagés! Et le concert? Noir Désir, ici à cinq membres, est en grand forme et forcément motivé pour les raisons précitées. Les morceaux les plus anciens sont alignés à ceux des plus récents, dans des versions neuves pour la plupart comme "Le Fleuve" et "Les Ecorchés". Ce dernier a apparemment supporté sa mutation engendrée par Sloy et en a gardé de l'ADN. "Tostaky" allume le feu et souffle de sa houle sur le public qui part en vagues! "Des Visages Des Figures" et "Ernestine" passent pour d'excellents moments également. Pour tout dire, personnellement, c'est bien mieux que ce que j'avais vu des bordelais aux Eurockéennes cinq années auparavant.
Nous quittons la salle sous des "Putain, putain,..." entonnés dans la salle du Zénith. Il paraît que le groupe a rejoué dans un cercle un peu plus intime. Nous en saurons trop rien, rhabillés pour reprendre la route... Et aller voter.
La première partie est revigorante : Serge Teyssot-Gay a présenté au public, Marc Sens, un écorcheur de six cordes, propageur de sons orageux grattant un temps son instrument au spongex a ce que nous semblons voir, du fond de la salle. Les gens aiment! Moment d'attente... Puis le groupe se place, immobile derrière un énorme rideau : "Si Rien Ne Bouge" commence, plus planant, plus grave, différent de la version de Du Ciment Sous Les Plaines.
Et le rideau s'est levé dans une période assez particulière d'entre deux tours électoraux. Bertrand Cantat et Denis Barthe demanderont au public de bien voter, de 'tuer le cochon' dans l'urne. Des invités comme Yann Tiersen et Christian Olivier des Têtes Raides se relaieront comme de courts entractes engagés! Et le concert? Noir Désir, ici à cinq membres, est en grand forme et forcément motivé pour les raisons précitées. Les morceaux les plus anciens sont alignés à ceux des plus récents, dans des versions neuves pour la plupart comme "Le Fleuve" et "Les Ecorchés". Ce dernier a apparemment supporté sa mutation engendrée par Sloy et en a gardé de l'ADN. "Tostaky" allume le feu et souffle de sa houle sur le public qui part en vagues! "Des Visages Des Figures" et "Ernestine" passent pour d'excellents moments également. Pour tout dire, personnellement, c'est bien mieux que ce que j'avais vu des bordelais aux Eurockéennes cinq années auparavant.
Nous quittons la salle sous des "Putain, putain,..." entonnés dans la salle du Zénith. Il paraît que le groupe a rejoué dans un cercle un peu plus intime. Nous en saurons trop rien, rhabillés pour reprendre la route... Et aller voter.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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