Preston School Of Industry
All This Sounds Gas |
Label :
Matador |
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Après la mise à mort de Pavement, Scott Kannberg (l'autre gratteux) prend son instrument sous le bras (sa guitare hein !) et part monter Preston School Of Industry avec la session rythmique du groupe Moore Brothers. Pour l'anecdote, ce nom est celui d'une école californienne pour délinquants mineurs. Le gars Kanneberg, aussi surnommé ‘Spiral Stairs', n'a pas trop à se creuser pour composer la première galette de son nouveau combo : il a déjà dans sa besace un paquet de morceaux qui avaient été mis de côté sur le sous-estimé Terror Twilight du grand Pavement.
C'est donc sans trop de surprise et avec une délectation non feinte que l'on retrouve certaines sensations familières sur All This Sounds Gas. En effet, même si le tout perd une certaine fraîcheur par une production plus ‘professionnelle' qu'à l'époque Pavement (enregistrement en plusieurs prises, arrangements sophistiqués, durées des morceaux conséquentes...), la décontraction et le talent de composition sont bien là. Les refrains débonnaires, les mélodies déconcertantes rendent chaque morceau délectable. Les atmosphères créées varient d'une plage à l'autre. Parfois folles, mélancoliques ou enjouées souvent nocturnes (on devine une influence ‘Reedienne' non négligeable), le groupe sait parfaitement appuyer certains effets pour développer l'impact initial de ses mélodies ciselées.
Mais quelques défauts minimes viennent tout de même ternir le tableau. Certains titres versant trop dans la grandiloquence théâtrale font parfois pencher le groupe dans un registre assez indigeste. L'exemple le plus frappant est "Encyclopedic Knowledge Of" : des mélodies glauques parfaites, un chant juste mais étirés sur de trop longues minutes et agrémentés d'arrangements pompeux : choeurs, cuivres... alors que la simple flûte azimutée aurait amplement suffit à accentuer l'aspect fantastique du morceau. Résutat : un titre de huit minutes interminables au lieu d'une pépite concise.
Mais ces quelques erreurs de parcourt ne doivent en rien entacher ce très bon premier album. C'est toujours un plaisir de se réécouter ces petites formations sans aucune prétention qui composent avant tout pour leur plaisir et qui font le notre par la même occasion.
C'est donc sans trop de surprise et avec une délectation non feinte que l'on retrouve certaines sensations familières sur All This Sounds Gas. En effet, même si le tout perd une certaine fraîcheur par une production plus ‘professionnelle' qu'à l'époque Pavement (enregistrement en plusieurs prises, arrangements sophistiqués, durées des morceaux conséquentes...), la décontraction et le talent de composition sont bien là. Les refrains débonnaires, les mélodies déconcertantes rendent chaque morceau délectable. Les atmosphères créées varient d'une plage à l'autre. Parfois folles, mélancoliques ou enjouées souvent nocturnes (on devine une influence ‘Reedienne' non négligeable), le groupe sait parfaitement appuyer certains effets pour développer l'impact initial de ses mélodies ciselées.
Mais quelques défauts minimes viennent tout de même ternir le tableau. Certains titres versant trop dans la grandiloquence théâtrale font parfois pencher le groupe dans un registre assez indigeste. L'exemple le plus frappant est "Encyclopedic Knowledge Of" : des mélodies glauques parfaites, un chant juste mais étirés sur de trop longues minutes et agrémentés d'arrangements pompeux : choeurs, cuivres... alors que la simple flûte azimutée aurait amplement suffit à accentuer l'aspect fantastique du morceau. Résutat : un titre de huit minutes interminables au lieu d'une pépite concise.
Mais ces quelques erreurs de parcourt ne doivent en rien entacher ce très bon premier album. C'est toujours un plaisir de se réécouter ces petites formations sans aucune prétention qui composent avant tout pour leur plaisir et qui font le notre par la même occasion.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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