Omar A. Rodriguez-Lopez
Zen Thrills |
Label :
Ipecac |
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Janvier 2013, Cedric Bixler Zavala décide d'arrêter Mars Volta parce que monsieur Omar Rodriguez-Lopez est parti s'amuser avec d'autres amis... "Ouin ouin il n'a pas le droit de jouer avec d'autres que moi, alors j'arrête tout ! Nah !" – la cour de récré ne nous quitte jamais il faut croire. L'Histoire on la connaît désormais, ils se sont retrouvés plus tard, se sont enlacés en se faisant plein de bisous partout, ont reformé At The Drive-In et lancé un nouveau groupe : Antemasque. Maintenant, imaginez un peu que ça ne se soit pas passé comme ça et qu'Omar ait décidé de continuer Mars Volta sans Cedric, mais avec sa nouvelle copine Teri Gender Bender et en gardant l'évolution sonore de Noctourniquet. Et bien Zen Thrills serait sûrement l'album qui en aurait résulté !
Les meilleurs exemples sont les titres "Nowhere Sides" (assez proche de "Molochwalker") et "Where Did Youth Go" qu'on dirait tout droit sortis des sessions d'enregistrements de l'ultime opus de Mars Volta (pour l'instant ?). Deantoni Parks est toujours là – batteur fidèle et ô combien groovy –, mais exit le maestro bassiste Juan Alderete de la Peña (parti un temps avec Cedric d'ailleurs), le synth-bass sera son remplaçant et il colle bien à l'ambiance générale ; ambiance qui s'assombrie et se durcit au fil des chansons. Si l'on commence dans les nuages avec la légèreté de "Burning Those Bridges", on retombe vite sur Terre dès "Scream, What Do I Do", dans une salle sombre, inquiétante et pleine d'échos – pris au piège. Teri n'utilise pas trop son chant théâtral, ce qui est très appréciable même si elle s'autorise une sortie de route complètement schizophrénique avec "Passions May Bluff" et sa voix accélérée (?) qui la fait paraître totalement folle ; si vous aimez sa personnalité extravagante, ce titre sera un pur plaisir à écouter ! Elle brille souvent tout au long des 32 minutes (je ne compte évidemment pas les pistes instrumentales), mais je dois saluer sa prestation sur "Lounge For A Tongue", enfin, je dois saluer la prestation de tout le monde sur ce titre ; voix maitrisée et variée, batterie groovy – oui je le redis – et Omar s'éclatant à la gratte, sans en faire trop, juste ce qu'il faut pour apporter sa patte si reconnaissable avec ce côté saccadé.
Omar continue de réécrire ses anciens titres, "With You If You Give A Damn" est une belle ré-interprétation de "Tennessee" (Unicorn Skeleton Mask), Teri remplaçant Omar au chant et "Bored To Burns" (Unicorn Skeleton Mask) devient l'instrumental "Drown It All, No One Will Miss It", ce qui est préférable car de toute façon le chant sur l'originale est totalement inaudible... Un bon point pour Omar ! Qui le perd assez rapidement à cause d'un mauvais enchaînement avec l'autre instrumental clôturant le disque "That's Hell Alright" ; alors que tout s'enfilait parfaitement, donnant une véritable identité sonore à Zen Thrills, il a fallu qu'il y ait cette légère coupure qui vienne tout faire capoter... Décidément il ne peut s'empêcher de gâcher ses travaux les plus prometteurs. C'est minime, vraiment, mais ça suffit à nous faire sortir du disque et ce, juste avant la dernière piste. On était à deux doigts d'avoir un disque parfait !
L'Histoire est ce qu'elle est, Noctourniquet n'a toujours pas de successeur et il est très peu probable qu'Omar reforme Mars Volta avec Teri, mais je suis certain que si ce Zen Thrills était sorti juste après, la plupart des fans auraient crié au scandale car l'homme à la voix haut perchée n'aurait pas été au chant et pourtant je suis sûr qu'ils n'auraient pas boudé leur plaisir à l'écoute de cet excellent disque – même s'il avait fallu pour certains que ça se fasse en cachette ; true fans jusqu'au bout...
Les meilleurs exemples sont les titres "Nowhere Sides" (assez proche de "Molochwalker") et "Where Did Youth Go" qu'on dirait tout droit sortis des sessions d'enregistrements de l'ultime opus de Mars Volta (pour l'instant ?). Deantoni Parks est toujours là – batteur fidèle et ô combien groovy –, mais exit le maestro bassiste Juan Alderete de la Peña (parti un temps avec Cedric d'ailleurs), le synth-bass sera son remplaçant et il colle bien à l'ambiance générale ; ambiance qui s'assombrie et se durcit au fil des chansons. Si l'on commence dans les nuages avec la légèreté de "Burning Those Bridges", on retombe vite sur Terre dès "Scream, What Do I Do", dans une salle sombre, inquiétante et pleine d'échos – pris au piège. Teri n'utilise pas trop son chant théâtral, ce qui est très appréciable même si elle s'autorise une sortie de route complètement schizophrénique avec "Passions May Bluff" et sa voix accélérée (?) qui la fait paraître totalement folle ; si vous aimez sa personnalité extravagante, ce titre sera un pur plaisir à écouter ! Elle brille souvent tout au long des 32 minutes (je ne compte évidemment pas les pistes instrumentales), mais je dois saluer sa prestation sur "Lounge For A Tongue", enfin, je dois saluer la prestation de tout le monde sur ce titre ; voix maitrisée et variée, batterie groovy – oui je le redis – et Omar s'éclatant à la gratte, sans en faire trop, juste ce qu'il faut pour apporter sa patte si reconnaissable avec ce côté saccadé.
Omar continue de réécrire ses anciens titres, "With You If You Give A Damn" est une belle ré-interprétation de "Tennessee" (Unicorn Skeleton Mask), Teri remplaçant Omar au chant et "Bored To Burns" (Unicorn Skeleton Mask) devient l'instrumental "Drown It All, No One Will Miss It", ce qui est préférable car de toute façon le chant sur l'originale est totalement inaudible... Un bon point pour Omar ! Qui le perd assez rapidement à cause d'un mauvais enchaînement avec l'autre instrumental clôturant le disque "That's Hell Alright" ; alors que tout s'enfilait parfaitement, donnant une véritable identité sonore à Zen Thrills, il a fallu qu'il y ait cette légère coupure qui vienne tout faire capoter... Décidément il ne peut s'empêcher de gâcher ses travaux les plus prometteurs. C'est minime, vraiment, mais ça suffit à nous faire sortir du disque et ce, juste avant la dernière piste. On était à deux doigts d'avoir un disque parfait !
L'Histoire est ce qu'elle est, Noctourniquet n'a toujours pas de successeur et il est très peu probable qu'Omar reforme Mars Volta avec Teri, mais je suis certain que si ce Zen Thrills était sorti juste après, la plupart des fans auraient crié au scandale car l'homme à la voix haut perchée n'aurait pas été au chant et pourtant je suis sûr qu'ils n'auraient pas boudé leur plaisir à l'écoute de cet excellent disque – même s'il avait fallu pour certains que ça se fasse en cachette ; true fans jusqu'au bout...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://orlprojects.bandcamp.com/album/zen-thrills
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