Casiotone For The Painfully Alone
Montréal - Canada [Il Motore] - mardi 07 juillet 2009 |
Toujours à vélo, toujours plus loin, toujours plus haut, me voici parti cette fois-ci pour écouter Casiotone For The Painfully Alone. Le Il Motore, tel est le nom du café perdu sur le côté ouest de Jean Talon, écrasé entre de grosses bâtisses de briques rouges. L'artiste rode dans la salle pendant que le premier groupe nous arrache les tympans du à un volume démesuré par rapport à la petitesse de l'endroit et à leur style gentillet. Je ne réalise pas encore que Owen Ashworth est venu seul mais je tilte bien assez vite en le voyant s'installer sur l'estrade.
Alors qu'on était en en droit d'espérer un back band comme celui qui l'accompagne de plus en plus sur ses albums, on ne retrouve donc que ce gros nounours barbu à lunettes, seul devant son attirail où il faut avouer il y a plus de pédales que de claviers. La surprise est de taille mais je me réconforte en supposant que pour le coup son lo-fi des débuts, celui qui m'a séduit et m'a fait découvrir l'artiste, retrouvera son éclat. Mais c'est trop vite pensé et sans compter sur le talent de l'ingé son sourd comme un pot de laisser les potentio à fond et de gonfler par la même occasion les basses à foison. Dur dur d'apprécier le set dans ces conditions. La voix est perdue dans un brouillard tenace et dense de beats sortant la plupart du temps de ses boîtes à rythme que de son Casiotone peu touché de la soirée. Nouvelle déception. Il n'y a plus rien de lo-fi donc dans cette démarche. C'est l'usine à rythmes et on peut difficilement profiter des textes du monsieur notamment de son humour qui lui est bien propre. Et puis il faut dire que si l'on apprécie les fins en cul de mouton sur galette, on se lasse rapidement de se faire surprendre sur chaque morceau par des fins brusques et finalement pauvres. A côté de cela Ashworth fait le décompte des titres restants ce qui laisse l'impression qu'il a envie de boucler son set au plus vite. "I Love Creedence" épurée par rapport au contexte de la soirée ou sa reprise très habitée de "Streets Of Philadelphia" apaiseront ma déception générale mais sont malheureusement trop noyées dans la masse pour que je ne me pose pas la question quant à l'utilité d'être venu.
Pourquoi je suis venu au fait ? Voilà c'est fait.
Alors qu'on était en en droit d'espérer un back band comme celui qui l'accompagne de plus en plus sur ses albums, on ne retrouve donc que ce gros nounours barbu à lunettes, seul devant son attirail où il faut avouer il y a plus de pédales que de claviers. La surprise est de taille mais je me réconforte en supposant que pour le coup son lo-fi des débuts, celui qui m'a séduit et m'a fait découvrir l'artiste, retrouvera son éclat. Mais c'est trop vite pensé et sans compter sur le talent de l'ingé son sourd comme un pot de laisser les potentio à fond et de gonfler par la même occasion les basses à foison. Dur dur d'apprécier le set dans ces conditions. La voix est perdue dans un brouillard tenace et dense de beats sortant la plupart du temps de ses boîtes à rythme que de son Casiotone peu touché de la soirée. Nouvelle déception. Il n'y a plus rien de lo-fi donc dans cette démarche. C'est l'usine à rythmes et on peut difficilement profiter des textes du monsieur notamment de son humour qui lui est bien propre. Et puis il faut dire que si l'on apprécie les fins en cul de mouton sur galette, on se lasse rapidement de se faire surprendre sur chaque morceau par des fins brusques et finalement pauvres. A côté de cela Ashworth fait le décompte des titres restants ce qui laisse l'impression qu'il a envie de boucler son set au plus vite. "I Love Creedence" épurée par rapport au contexte de la soirée ou sa reprise très habitée de "Streets Of Philadelphia" apaiseront ma déception générale mais sont malheureusement trop noyées dans la masse pour que je ne me pose pas la question quant à l'utilité d'être venu.
Pourquoi je suis venu au fait ? Voilà c'est fait.
Moyen 10/20 | par TiComo La Fuera |
Crédit Photo : TiComo La Fuera.
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