Omar A. Rodriguez-Lopez
Ensayo De Un Desaparecido |
Label :
Ipecac |
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Omar Rodriguez-Lopez continue de jeter des coups d'œil dans le rétro et nous délivre une nouvelle fois une version 2.0 de l'une de ses plus grandes œuvres : Xenophanes (2009).
Ensayo De Un Desaparecido est donc une ré-interprétation de l'album d'il y a 8 ans. Un peu plus épurée, la musique est moins aventureuse, moins déjantée (mis à part l'intro de "Deseos Para Quemar"), on a parfois l'impression d'être en présence de démos ("Nocturna Luz" où Omar se retrouve seul face à son piano) ou de compositions inachevées, mais c'est sûrement le fait de connaître le matériel de base ; on s'attend à entendre ceci, mais ceci n'arrivera jamais. Parce que si l'on en croit le jeu de batterie – du pur Deantoni Parks –, il semble bien que le disque ait été enregistré plus tard. Le chant espagnol d'Omar est plus distinctif, moins mêlé dans la masse sonore comme ce fut souvent le cas sur ses précédents projets, ce qui permet évidemment une meilleure compréhension des paroles (petit rappel : c'est un album-concept). Même sans la présence de Juan Alderete De La Peña (semble-t-il), le duo basse/batterie fait des merveilles et s'offre le plaisir d'être l'élément le plus appréciable de plusieurs pistes : le trio "Un Abismo Bendito" / "El Arte de Fracasar" / "Ojos Negros" en tête, même si le piano-saloon de cette dernière est aussi très intéressant ; piano qui s'invite également dans "Nubes Sin Agua" pour y apposer une touche plus sensible à une chanson plus agressive à la base.
Une simple petite chose peut ruiner l'écoute du disque : l'ensemble de cordes joué en M.A.O. On a là 3 cas de figure, soit on aime parce que cela donne une patte spéciale à l'ensemble, un son, une ambiance, soit on déteste et dans ce cas-là mieux vaut retourner écouter Xenophanes, soit on est frustré, ça ne nous dérange pas plus que çà et en même temps on se dit que ça aurait pu donner quelque chose de vraiment génial si Omar avait eu un véritable ensemble en studio. Votre serviteur est plus dans le cas n°3 ; le cas n°2 est évité surtout grâce au piano qui s'invite intelligemment, oh l'envie de retourner écouter Xenophanes s'est fait ressentir, mais pas au point de couper l'écoute du présent disque.
Ensayo De Un Desaparecido est une approche différente d'un album marquant dans la discographie d'Omar Rodriguez-Lopez, il réussit une nouvelle fois à proposer du nouveau avec de l'ancien, sans se trahir, en ratant certes une marche, mais heureusement la chute est évitée grâce à un corps assez solide, une simple petite entorse pas trop méchante qui se soigne assez rapidement.
Ensayo De Un Desaparecido est donc une ré-interprétation de l'album d'il y a 8 ans. Un peu plus épurée, la musique est moins aventureuse, moins déjantée (mis à part l'intro de "Deseos Para Quemar"), on a parfois l'impression d'être en présence de démos ("Nocturna Luz" où Omar se retrouve seul face à son piano) ou de compositions inachevées, mais c'est sûrement le fait de connaître le matériel de base ; on s'attend à entendre ceci, mais ceci n'arrivera jamais. Parce que si l'on en croit le jeu de batterie – du pur Deantoni Parks –, il semble bien que le disque ait été enregistré plus tard. Le chant espagnol d'Omar est plus distinctif, moins mêlé dans la masse sonore comme ce fut souvent le cas sur ses précédents projets, ce qui permet évidemment une meilleure compréhension des paroles (petit rappel : c'est un album-concept). Même sans la présence de Juan Alderete De La Peña (semble-t-il), le duo basse/batterie fait des merveilles et s'offre le plaisir d'être l'élément le plus appréciable de plusieurs pistes : le trio "Un Abismo Bendito" / "El Arte de Fracasar" / "Ojos Negros" en tête, même si le piano-saloon de cette dernière est aussi très intéressant ; piano qui s'invite également dans "Nubes Sin Agua" pour y apposer une touche plus sensible à une chanson plus agressive à la base.
Une simple petite chose peut ruiner l'écoute du disque : l'ensemble de cordes joué en M.A.O. On a là 3 cas de figure, soit on aime parce que cela donne une patte spéciale à l'ensemble, un son, une ambiance, soit on déteste et dans ce cas-là mieux vaut retourner écouter Xenophanes, soit on est frustré, ça ne nous dérange pas plus que çà et en même temps on se dit que ça aurait pu donner quelque chose de vraiment génial si Omar avait eu un véritable ensemble en studio. Votre serviteur est plus dans le cas n°3 ; le cas n°2 est évité surtout grâce au piano qui s'invite intelligemment, oh l'envie de retourner écouter Xenophanes s'est fait ressentir, mais pas au point de couper l'écoute du présent disque.
Ensayo De Un Desaparecido est une approche différente d'un album marquant dans la discographie d'Omar Rodriguez-Lopez, il réussit une nouvelle fois à proposer du nouveau avec de l'ancien, sans se trahir, en ratant certes une marche, mais heureusement la chute est évitée grâce à un corps assez solide, une simple petite entorse pas trop méchante qui se soigne assez rapidement.
Très bon 16/20 | par Beckuto |
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