Omar A. Rodriguez-Lopez
Tychozorente |
Label :
Rodriguez Lopez Productions |
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Après nous avoir fait profiter de deux albums gratuits sur la toile, Omar Rodriguez Lopez nous prouve encore une fois qu'il sait allier qualité et quantité, tout en évoluant et en gardant une certaine cohérence dans son travail. De nouveau accompagné de la sensuelle voix de Ximena Sariñana, qu'il ne lâche plus depuis Xenophanes, il nous livre avec Tychozorente son premier album dépourvu de toute note de guitare. Pas de guitare ?? Mais... Mais... Omar sans guitare, mais quelle idée ! Et oui, cette fois ce sont les synthés lancinants et les boites à rythmes hypnotiques qui sont mis à l'honneur. Et le résultat est très (très) satisfaisant.
Les deux premières pistes, véritables petites perles d'électro psychédélique annoncent directement la couleur de l'album et nous enveloppent dans un voile de volupté atmosphérique (pour la première) et de mélancolie urbaine (pour la deuxième). La voix de Ximena se fait aérienne, fantomatique et colle parfaitement aux délicieux arrangements de notre guitariste préféré.
Pour les deux suivantes, c'est lui qui prendra le relais au micro en pratiquant un spoken-word sombre et lascif en espagnol. Tout cela nous emmène au plus profond d'une nuit chaude, humide, parsemée de lumières multicolores et de sensations de plaisirs lents et de plus en plus intenses. La piste suivante nous sort de cette torpeur dès la première seconde, mais le fait sans pour autant nous rendre à notre dure réalité. C'est comme si on se réveillait en sursaut dans un rêve. Ximena est de retour pour deux ballades mélancoliques du même acabit que les deux premières et qui s'imbriquent parfaitement dans le développement de cette délicate ascension (ou descente, tout dépend de l'effet que cette musique peut avoir sur vous).
La voix de Ximena peut d'ailleurs paraître lassante à ce stade de l'écoute mais c'est justement à ce moment là qu'Omar reprend son spoken-word sur les deux dernières pistes pour clôturer son nouveau petit chef d'œuvre.
Omar rajoute une corde à son arc avec cet album et nous prouve encore une fois qu'il est capable créer de très jolies choses, même sans sa guitare. L'ambiance pesante de ce voyage futuriste ultra-sensuel ravira les amoureux de la nuit et des petits recoins sombres ou l'on a bon de se terrer quand plus rien ne va.
Les deux premières pistes, véritables petites perles d'électro psychédélique annoncent directement la couleur de l'album et nous enveloppent dans un voile de volupté atmosphérique (pour la première) et de mélancolie urbaine (pour la deuxième). La voix de Ximena se fait aérienne, fantomatique et colle parfaitement aux délicieux arrangements de notre guitariste préféré.
Pour les deux suivantes, c'est lui qui prendra le relais au micro en pratiquant un spoken-word sombre et lascif en espagnol. Tout cela nous emmène au plus profond d'une nuit chaude, humide, parsemée de lumières multicolores et de sensations de plaisirs lents et de plus en plus intenses. La piste suivante nous sort de cette torpeur dès la première seconde, mais le fait sans pour autant nous rendre à notre dure réalité. C'est comme si on se réveillait en sursaut dans un rêve. Ximena est de retour pour deux ballades mélancoliques du même acabit que les deux premières et qui s'imbriquent parfaitement dans le développement de cette délicate ascension (ou descente, tout dépend de l'effet que cette musique peut avoir sur vous).
La voix de Ximena peut d'ailleurs paraître lassante à ce stade de l'écoute mais c'est justement à ce moment là qu'Omar reprend son spoken-word sur les deux dernières pistes pour clôturer son nouveau petit chef d'œuvre.
Omar rajoute une corde à son arc avec cet album et nous prouve encore une fois qu'il est capable créer de très jolies choses, même sans sa guitare. L'ambiance pesante de ce voyage futuriste ultra-sensuel ravira les amoureux de la nuit et des petits recoins sombres ou l'on a bon de se terrer quand plus rien ne va.
Parfait 17/20 | par Djoof |
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