Kadavar
Rough Times |
Label :
Nuclear Blast |
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Il faut toujours se méfier d'un groupe de rock allemand qui se met à siffler sur l'un de ses titres. Je pense que je n'apprends rien à personne ici en disant ce lieu commun.
Kadavar a toujours su gérer le pont entre deux mondes pas si éloignés que ça l'un de l'autre, le stoner & le hard70. "Si j'connaissais l'con qu'a fait sauter l'pont" nous disait Pithiviers, et bien avec ce Rough Times, on est pas loin de penser pareil, une fois le disque écouté dans sa totalité. L'album sonne comme du Kadavar habituel, les habitués ne seront pas perdus. Gros riffs (vous aussi vous allez vous dire que vous connaissez déjà "Skeleton Blues") tubes à la pelle dès l'entame du disque, "Die, Baby Die" et sa ligne de basse épatante en tête. "Vampires" détonne un peu du reste pour terminer la première face, presque bluesy façon guitar hero, avec en plus Lupus qui monte dans les aigües, ça virerait presque hardfm non ? Mais bon, une petite parenthèse c'est pas trop méchant, ça permet une petite respiration bienfaisante parfois.
C'est donc avec une impatience pas si dingue que ça que la seconde face débute, avec un mélange presqu'inédit de glam-stoner. Ce refrain évoquant le "21th Century Boy" de T-Rex et ses riffs trop gras pour être honnêtes... Merde. Qu'est ce qui se passe là. Bon, c'est mal barré, "Words Of Evil", mais c'est quoi cette guitare 80's ? ça joue à toute blinde, je crois qu'on tient là le pire titre du trio, évoquant une promenade de hellriders sur la route 66, tatouages indiens & têtes de loup en gros plan. Merde. Je crois que c'est mort. Une petite ballade mystique avec orgue et cette voix... Cette voix qui par moment, se rapproche vraiment de celle de Klaus Meine. Oui, vous frémissez, je le sais. Surtout quand Lupus se met à siffloter la mélodie de "The Lost Child" ! Merde.
Tiens, et si on partait dans le bayou ? Après l'ami Klaus, voilà John Fogerty qui pointe le bout de ses poils pour un titre à l'eau de rose, pas désagréable en soi hein, mais sur un album de Creedence plutôt. Quand "There's a place inside my heart for you & me" est répété jusqu'à l'overdose, on se demande vraiment si l'ouverture est réellement une bonne chose pour Kadavar. Berlin avait la bonne idée de proposer "Reich Der Träume" en guise de bonus track vraiment surprenante, ils nous refont le coup de l'envolée mystique, en français cette fois, avec "À L'Ombre Du Temps" chanté par Dragon, transfuge d'Aqua Nebula Oscillator depuis quelques années déjà. Une belle tentative d'expérimentation, mais qui malheureusement arrive un peu tard pour sauver cette face b.
C'est une bonne chose de tenter des trucs, de ne pas rester cloitrer dans ce qu'on sait faire. Kadavar aurait pu nous sortir un nouvel album dans la droite lignée des précédents, mais ils ont préféré l'ouverture sur la seconde face, l'ailleurs. Cette fois ce n'est pas vraiment une réussite, disons le, mais gageons qu'ils pourront nous surprendre dans le bon sens la prochaine fois !
Kadavar a toujours su gérer le pont entre deux mondes pas si éloignés que ça l'un de l'autre, le stoner & le hard70. "Si j'connaissais l'con qu'a fait sauter l'pont" nous disait Pithiviers, et bien avec ce Rough Times, on est pas loin de penser pareil, une fois le disque écouté dans sa totalité. L'album sonne comme du Kadavar habituel, les habitués ne seront pas perdus. Gros riffs (vous aussi vous allez vous dire que vous connaissez déjà "Skeleton Blues") tubes à la pelle dès l'entame du disque, "Die, Baby Die" et sa ligne de basse épatante en tête. "Vampires" détonne un peu du reste pour terminer la première face, presque bluesy façon guitar hero, avec en plus Lupus qui monte dans les aigües, ça virerait presque hardfm non ? Mais bon, une petite parenthèse c'est pas trop méchant, ça permet une petite respiration bienfaisante parfois.
C'est donc avec une impatience pas si dingue que ça que la seconde face débute, avec un mélange presqu'inédit de glam-stoner. Ce refrain évoquant le "21th Century Boy" de T-Rex et ses riffs trop gras pour être honnêtes... Merde. Qu'est ce qui se passe là. Bon, c'est mal barré, "Words Of Evil", mais c'est quoi cette guitare 80's ? ça joue à toute blinde, je crois qu'on tient là le pire titre du trio, évoquant une promenade de hellriders sur la route 66, tatouages indiens & têtes de loup en gros plan. Merde. Je crois que c'est mort. Une petite ballade mystique avec orgue et cette voix... Cette voix qui par moment, se rapproche vraiment de celle de Klaus Meine. Oui, vous frémissez, je le sais. Surtout quand Lupus se met à siffloter la mélodie de "The Lost Child" ! Merde.
Tiens, et si on partait dans le bayou ? Après l'ami Klaus, voilà John Fogerty qui pointe le bout de ses poils pour un titre à l'eau de rose, pas désagréable en soi hein, mais sur un album de Creedence plutôt. Quand "There's a place inside my heart for you & me" est répété jusqu'à l'overdose, on se demande vraiment si l'ouverture est réellement une bonne chose pour Kadavar. Berlin avait la bonne idée de proposer "Reich Der Träume" en guise de bonus track vraiment surprenante, ils nous refont le coup de l'envolée mystique, en français cette fois, avec "À L'Ombre Du Temps" chanté par Dragon, transfuge d'Aqua Nebula Oscillator depuis quelques années déjà. Une belle tentative d'expérimentation, mais qui malheureusement arrive un peu tard pour sauver cette face b.
C'est une bonne chose de tenter des trucs, de ne pas rester cloitrer dans ce qu'on sait faire. Kadavar aurait pu nous sortir un nouvel album dans la droite lignée des précédents, mais ils ont préféré l'ouverture sur la seconde face, l'ailleurs. Cette fois ce n'est pas vraiment une réussite, disons le, mais gageons qu'ils pourront nous surprendre dans le bon sens la prochaine fois !
Pas terrible 9/20 | par X_Lok |
La version cd digipack contient la reprise live de "Helter Skelter" en bonus track, qui faisait office de face b sur le 7" "Die, Baby Die" sorti le 4 août 2017.
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