Uniform
Wake In Fright |
Label :
Sacred Bones |
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[Chronique en aveugle #23] Le rédacteur ne savait rien de l'identité de l'artiste dont il a chroniqué le présent album
Le disque démarre sur les chapeaux de roue, comme une sorte de Brainbombs , riff vicieux répété jusqu'à la nausée y compris, qui aurait bouffé du Swans des débuts. C'est crade, noir et on sent la volonté du zéro compromis. La voix dégueule littéralement une haine des tréfonds les plus innommables. Alors bien sûr, on connait le genre, mais c'est toujours aussi bon de se vautrer dans ce post-hardcore noise-indus jusqu'au-boutiste.
Et puis...dès le troisième morceau, un couac: le groupe tente le mode cold wave, et ça ne passe pas du tout en ce qui me concerne. Je trouve ça laborieux, facile et la voix dévoile ses limites: son monolithisme rageur parait alors superficiel et sonne faux. Un peu plus loin, alors que le groupe adapte son son au genre thrash métal, idem, la voix se retrouve coincée dans sa pause 'haine + nihilisme'. Ceci dit elle fonctionne quand même sur d'autres morceaux, plus proches de racines hardcore. A son meilleur, on pense régulièrement à un Drunkdriver qui revisiterait divers genres musicaux des années 80: cold wave, indus, hardcore, thrash métal...
Mais voilà, au final, pour une moitié sympathique, on a une autre moitié bancale à cause notamment d'un chant manquant de souplesse et d'adaptation. Il faut cependant le garder sous le coude; il est envisageable que le groupe arrive à recentrer son propos et corriger ses faiblesses, car il y a incontestablement une maîtrise générale qui sait à l'occasion faire valoir un caractère fort et solide.
Le disque démarre sur les chapeaux de roue, comme une sorte de Brainbombs , riff vicieux répété jusqu'à la nausée y compris, qui aurait bouffé du Swans des débuts. C'est crade, noir et on sent la volonté du zéro compromis. La voix dégueule littéralement une haine des tréfonds les plus innommables. Alors bien sûr, on connait le genre, mais c'est toujours aussi bon de se vautrer dans ce post-hardcore noise-indus jusqu'au-boutiste.
Et puis...dès le troisième morceau, un couac: le groupe tente le mode cold wave, et ça ne passe pas du tout en ce qui me concerne. Je trouve ça laborieux, facile et la voix dévoile ses limites: son monolithisme rageur parait alors superficiel et sonne faux. Un peu plus loin, alors que le groupe adapte son son au genre thrash métal, idem, la voix se retrouve coincée dans sa pause 'haine + nihilisme'. Ceci dit elle fonctionne quand même sur d'autres morceaux, plus proches de racines hardcore. A son meilleur, on pense régulièrement à un Drunkdriver qui revisiterait divers genres musicaux des années 80: cold wave, indus, hardcore, thrash métal...
Mais voilà, au final, pour une moitié sympathique, on a une autre moitié bancale à cause notamment d'un chant manquant de souplesse et d'adaptation. Il faut cependant le garder sous le coude; il est envisageable que le groupe arrive à recentrer son propos et corriger ses faiblesses, car il y a incontestablement une maîtrise générale qui sait à l'occasion faire valoir un caractère fort et solide.
Sympa 14/20 | par Pab |
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