Depeche Mode
101 |
Label :
Mute |
||||
18 juin 1988, Rose Bowl Sadium de Passadena.
La tournée 'Concert For The Masses' prend fin, dernière date de la tournée, dernière des 101 dates. Sobrement intitulé 101, un double album fige ce concert pour l'éternité.
Après avoir vu jouer Wire, Thomas Dolby (l'auteur du tube "She Blinded Me With Science") & OMD, les Modes entrent en scène, devant plus de 70 000 personnes, faisant d'eux par la même occasion le premier groupe de pop synthétique à remplir un stade. (et sans doute le dernier à les remplir encore en 2012). J'entends d'ici les pinailleurs me dire qu'OMD jouaient avant eux & du coup pourrait briguer le titre, mais on parle de tête d'affiche. Non mais.
Un concert qui prend vite des allures de Best of, même si la tornade Violator ne sort que dans plusieurs mois, ils ont déjà un sacré paquet de bons morceaux derrière eux. Attaquant d'entrée par un "Behind The Wheel" quasi industriel, ils n'arrêteront pas jusqu'au "Everything Counts" final. Limités par les bandes préenregistrées laissant peu de place à l'improvisation, le groupe est là pour son public, Dave Gahan surtout, assurant le show, comblant facilement les attentes du public transi qui hurlent à quasiment chaque intro. Le son est délibérément peu travaillé, donnant l'impression d'être nous aussi à Passadena ce soir là. Les voix de Dave & Martin se mélangent à la perfection, une osmose qui s'entend particulièrement sur "Blasphemous Rumours". Imposant sur "Somebody", Martin Gore seul au piano réussit à obtenir un (quasi)silence du public. "Black Celebration" - "Shake The Disease", à se demander comment chaque album du groupe peut contenir autant de tubes ! À ce niveau, on ne peut pas les appeler autrement. Les prémices de la House se font ressentir avec "Pleasure Little Treasure" & surtout "People Are People", preuve flagrante de l'utilisation des samplers, réussissant à créer un morceau presque house avec principalement des bruits de tuyaux & de tôles en guise de rythmique !
Que dire de la fin du concert, qui continue de distribuer ses petites douceurs synthétiques, intercalant un "A Question Of Lust" chanté une nouvelle fois par Martin (réponse au "Question Of Time" joué un peu avant). Cette alternance de voix joue énormément en leur faveur, évitant la lassitude, ou simplement car la voix de Gahan se poserait moins bien sur ce genre de morceau. Explosion finale, "Master & Servant" (reflet parfait de la double compréhension des paroles de Martin Gore) "Just Can't Get Enough" tube des débuts relifté dans une version addictive et enfin "Everything Counts" qui clôt parfaitement ce "Concert For The Masses", avec un parterre de fans reprenant la fin du morceau pendant plus d'une minute...
Un véritable concentré de Depeche Mode, Une photographie parfaite du culte que représentait ce groupe après une petite dizaine d'années d'existence seulement & qui continue encore...
La tournée 'Concert For The Masses' prend fin, dernière date de la tournée, dernière des 101 dates. Sobrement intitulé 101, un double album fige ce concert pour l'éternité.
Après avoir vu jouer Wire, Thomas Dolby (l'auteur du tube "She Blinded Me With Science") & OMD, les Modes entrent en scène, devant plus de 70 000 personnes, faisant d'eux par la même occasion le premier groupe de pop synthétique à remplir un stade. (et sans doute le dernier à les remplir encore en 2012). J'entends d'ici les pinailleurs me dire qu'OMD jouaient avant eux & du coup pourrait briguer le titre, mais on parle de tête d'affiche. Non mais.
Un concert qui prend vite des allures de Best of, même si la tornade Violator ne sort que dans plusieurs mois, ils ont déjà un sacré paquet de bons morceaux derrière eux. Attaquant d'entrée par un "Behind The Wheel" quasi industriel, ils n'arrêteront pas jusqu'au "Everything Counts" final. Limités par les bandes préenregistrées laissant peu de place à l'improvisation, le groupe est là pour son public, Dave Gahan surtout, assurant le show, comblant facilement les attentes du public transi qui hurlent à quasiment chaque intro. Le son est délibérément peu travaillé, donnant l'impression d'être nous aussi à Passadena ce soir là. Les voix de Dave & Martin se mélangent à la perfection, une osmose qui s'entend particulièrement sur "Blasphemous Rumours". Imposant sur "Somebody", Martin Gore seul au piano réussit à obtenir un (quasi)silence du public. "Black Celebration" - "Shake The Disease", à se demander comment chaque album du groupe peut contenir autant de tubes ! À ce niveau, on ne peut pas les appeler autrement. Les prémices de la House se font ressentir avec "Pleasure Little Treasure" & surtout "People Are People", preuve flagrante de l'utilisation des samplers, réussissant à créer un morceau presque house avec principalement des bruits de tuyaux & de tôles en guise de rythmique !
Que dire de la fin du concert, qui continue de distribuer ses petites douceurs synthétiques, intercalant un "A Question Of Lust" chanté une nouvelle fois par Martin (réponse au "Question Of Time" joué un peu avant). Cette alternance de voix joue énormément en leur faveur, évitant la lassitude, ou simplement car la voix de Gahan se poserait moins bien sur ce genre de morceau. Explosion finale, "Master & Servant" (reflet parfait de la double compréhension des paroles de Martin Gore) "Just Can't Get Enough" tube des débuts relifté dans une version addictive et enfin "Everything Counts" qui clôt parfaitement ce "Concert For The Masses", avec un parterre de fans reprenant la fin du morceau pendant plus d'une minute...
Un véritable concentré de Depeche Mode, Une photographie parfaite du culte que représentait ce groupe après une petite dizaine d'années d'existence seulement & qui continue encore...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Lok |
101 est aussi le titre d'un documentaire réalisé par Pennebaker, qui a suivi un petit groupe de fans sur la tournée, plutôt que de se concentrer uniquement sur le groupe sur scène & backstage.
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