Depeche Mode
Paris [AccorHotels Arena] - dimanche 03 décembre 2017 |
"Parce que c'est à droite que se trouve l'argent, tout le monde sait ça voyons"
C'est par cette phrase pleine de bon sens que répondit mon pote, après mon interrogation sur le placement d'une sorte de carré VIP dans les gradins de Bercy, situé justement à notre droite.Il était déjà là lors de ma dernière visite dans cette grande salle, il y a trois ans, pour le même groupe. Un carré de places délimité, vide aux premières notes de l'ouverture du concert, rempli en l'espace d'un titre.
On ne s'est pas fait avoir comme la dernière fois, à arriver beaucoup trop tôt & poireauter pendant des plombes, là on débarque au parc à peine après 19h30, rentrant tranquillement & sans presse dans l'enceinte. La pinte à 10e, le t-shirt est à 35e, pas de doute, on est bien à l'AccorHotels Arena. Re-Tros, qui ouvre la soirée, a commencé son set plus tôt que prévu, c'est bien dommage car le peu du show auquel on assiste convainc sans peine, les trois asiatiques développent une trance sur de longues minutes, on reste fatalement sur notre faim mais ils y mettent tellement d'enthousiasme que l'on regretterait presque d'avoir trop fait durer l'apéro. La demi-heure d'entracte ne nous est pas offerte par Bruno Coquatrix cette fois, mais elle est quand même là. On met cette pause à profit pour regarder autour de nous, et voir de quoi cette fosse est constituée. Un t-shrt Front242 par là, un t-shirt du groupe de Basildon sans doute fraîchement acheté, des calvities, des flûtes de mousseux, et surtout des gens surmotivés, contents, heureux, fredonnant déjà quelques notes de "Behind The Wheel", de "People Are People", quand "Revolution" des Beatles résonne dans la salle.
Autant tuer le suspense tout de suite. Non, il ne s'agit du même concert qu'il y a trois ans, avec quelques titres de Spirit en lieu & place de ceux de Delta Machine. Sur les vingt titres joués ce soir là, seulement six étaient déjà sur la setlist de 2014. Aucun titre post 2000 d'ailleurs, si ce n'est, évidemment, les trois titres de Spirit.
Une setlist au poil, avec beaucoup d'Ultra, une belle version acoustique de "Strangelove", "A Question Of Time" assez massacrée selon moi, mais le reste, du tout bon.
Du tout bon sauf.... Les projections. Une ferme psychédélique pour illustrer "Enjoy The Silence" ? Dave monte à l'étage, minaude comme il sait si bien faire, mais derrière lui, un enchaînement de poule, de vache, pouliche... Bon, même si c'est un vrai caméléon le Dave, J'aurais préféré des projections plus... Moins... Enfin pas ça quoi. Il était certes facile de s'en détacher pour regarder la scène de là où j'étais, mais une pensée pour ceux & celles qui ne dépassent pas les 167cm, ou calés dans les gradins du fond. Et je ne vais pas encore vous parler de celles et ceux qui préfèrent filmer que de vivre le truc, on le subit tous à chaque concert. J'espère juste qu'ils sont en accord avec eux même & qu'ils mettent du vieux pain sur leur balcon, parce que là, ils vivent bien le concert par procuration.
Mis à part ces petites choses, le pouvoir de Dave Gahan est une nouvelle fois époustouflant. Voir ce bonhomme tenir une foule entière, la faire réagir au moindre geste, au moindre déhanché, en faire des caisses et que ça paraisse quasiment naturel, même si au fond de nous on sait très bien que c'est chaque soir à peu de chose près là même chose. C'est assez troublant. Sourire de plaisir à l'intro de "Stripped", de surprise aux premières notes d'"Useless", fermer les yeux sur "In Your Room", éviter les coudes du voisin lors du final de "Never Let Me Down Again"... Pendant un peu plus de deux heures on oublie la foule, la bière à 10 balles déjà tiède & éventée en un petit quart d'heure, et on savoure.
On savoure et on espère, après "Personal Jesus", qu'ils vont revenir, que le deuxième rappel vous définitivement nous combler, mais après de longues minutes, la lumière fut.
Même si le concert n'est pas exempt de défauts, comme Gordeno qui semble presque vouloir doubler Martin Gore au chant lors d'"Insight" en mode piano/voix, mais ça reste une petite bulle de bonheur, qui laisse un souvenir tenace, jusqu'à la prochaine fois !
C'est par cette phrase pleine de bon sens que répondit mon pote, après mon interrogation sur le placement d'une sorte de carré VIP dans les gradins de Bercy, situé justement à notre droite.Il était déjà là lors de ma dernière visite dans cette grande salle, il y a trois ans, pour le même groupe. Un carré de places délimité, vide aux premières notes de l'ouverture du concert, rempli en l'espace d'un titre.
On ne s'est pas fait avoir comme la dernière fois, à arriver beaucoup trop tôt & poireauter pendant des plombes, là on débarque au parc à peine après 19h30, rentrant tranquillement & sans presse dans l'enceinte. La pinte à 10e, le t-shirt est à 35e, pas de doute, on est bien à l'AccorHotels Arena. Re-Tros, qui ouvre la soirée, a commencé son set plus tôt que prévu, c'est bien dommage car le peu du show auquel on assiste convainc sans peine, les trois asiatiques développent une trance sur de longues minutes, on reste fatalement sur notre faim mais ils y mettent tellement d'enthousiasme que l'on regretterait presque d'avoir trop fait durer l'apéro. La demi-heure d'entracte ne nous est pas offerte par Bruno Coquatrix cette fois, mais elle est quand même là. On met cette pause à profit pour regarder autour de nous, et voir de quoi cette fosse est constituée. Un t-shrt Front242 par là, un t-shirt du groupe de Basildon sans doute fraîchement acheté, des calvities, des flûtes de mousseux, et surtout des gens surmotivés, contents, heureux, fredonnant déjà quelques notes de "Behind The Wheel", de "People Are People", quand "Revolution" des Beatles résonne dans la salle.
Autant tuer le suspense tout de suite. Non, il ne s'agit du même concert qu'il y a trois ans, avec quelques titres de Spirit en lieu & place de ceux de Delta Machine. Sur les vingt titres joués ce soir là, seulement six étaient déjà sur la setlist de 2014. Aucun titre post 2000 d'ailleurs, si ce n'est, évidemment, les trois titres de Spirit.
Une setlist au poil, avec beaucoup d'Ultra, une belle version acoustique de "Strangelove", "A Question Of Time" assez massacrée selon moi, mais le reste, du tout bon.
Du tout bon sauf.... Les projections. Une ferme psychédélique pour illustrer "Enjoy The Silence" ? Dave monte à l'étage, minaude comme il sait si bien faire, mais derrière lui, un enchaînement de poule, de vache, pouliche... Bon, même si c'est un vrai caméléon le Dave, J'aurais préféré des projections plus... Moins... Enfin pas ça quoi. Il était certes facile de s'en détacher pour regarder la scène de là où j'étais, mais une pensée pour ceux & celles qui ne dépassent pas les 167cm, ou calés dans les gradins du fond. Et je ne vais pas encore vous parler de celles et ceux qui préfèrent filmer que de vivre le truc, on le subit tous à chaque concert. J'espère juste qu'ils sont en accord avec eux même & qu'ils mettent du vieux pain sur leur balcon, parce que là, ils vivent bien le concert par procuration.
Mis à part ces petites choses, le pouvoir de Dave Gahan est une nouvelle fois époustouflant. Voir ce bonhomme tenir une foule entière, la faire réagir au moindre geste, au moindre déhanché, en faire des caisses et que ça paraisse quasiment naturel, même si au fond de nous on sait très bien que c'est chaque soir à peu de chose près là même chose. C'est assez troublant. Sourire de plaisir à l'intro de "Stripped", de surprise aux premières notes d'"Useless", fermer les yeux sur "In Your Room", éviter les coudes du voisin lors du final de "Never Let Me Down Again"... Pendant un peu plus de deux heures on oublie la foule, la bière à 10 balles déjà tiède & éventée en un petit quart d'heure, et on savoure.
On savoure et on espère, après "Personal Jesus", qu'ils vont revenir, que le deuxième rappel vous définitivement nous combler, mais après de longues minutes, la lumière fut.
Même si le concert n'est pas exempt de défauts, comme Gordeno qui semble presque vouloir doubler Martin Gore au chant lors d'"Insight" en mode piano/voix, mais ça reste une petite bulle de bonheur, qui laisse un souvenir tenace, jusqu'à la prochaine fois !
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
Photos par NightToFall du forum www.frenchviolation.com
Setlist
Going Backwards
It's No Good
Barrel of a Gun (with 'The Message' (Grandmaster Flash) snippet)
A Pain That I'm Used To ('Jacques Lu Cont's remix' version)
Useless
Precious
World In My Eyes
Cover Me
Insight (Martin)
Home
In Your Room
Where's The Revolution
Everything Counts
Stripped
Enjoy The Silence
Never Let Me Down Again
>>>>
Strangelove (Martin)
Walking In My Shoes
A QuestionOf Time
Personal Jesus
Setlist
Going Backwards
It's No Good
Barrel of a Gun (with 'The Message' (Grandmaster Flash) snippet)
A Pain That I'm Used To ('Jacques Lu Cont's remix' version)
Useless
Precious
World In My Eyes
Cover Me
Insight (Martin)
Home
In Your Room
Where's The Revolution
Everything Counts
Stripped
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Never Let Me Down Again
>>>>
Strangelove (Martin)
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