Motorpsycho
Let Them Eat Cake |
Label :
Stickman |
||||
Quel bonheur que de sautiller allègrement d'un groupe au suivant, glissant d'une découverte à l'autre. Messieurs les King Gizzard, dont le son versatile regorge d'une mine d'influences, m'ont hasardeusement fait trébucher sur ce groupe norvégien au patronyme agressif, au premier abord.
Malheur à moi, leur discographie est balèze (une trentaine de LPs depuis leur formation en 1989) et leur son est décrit comme un renouvellement perpétuel...par où commencer donc ? Par une bonne critique, voilà.
Et c'est ainsi que "Let Them Eat Cake" devient mon introduction. Le groupe est parti d'une base grunge, voir metal, lis-je ici et là, pour peu à peu affiner ses textures, et cet opus est décrit comme LE point de départ en ce sens. Arrangements de cordes, guitares acoustiques, chant d'accalmie, effectivement c'est posé.
Mais l'énergie est bien présente. Tout au long de l'album, on sent une tension électrique dans la composition, supportée par de joyeux riffs de cuivres qui apportent une couleur très "britpop" : "Upstairs-Downstairs", "Never Let You Out", des petits tubes aux rythmes atypiques qui rayonnent. Entre pop évidente ("Walkin' with J" aux accents très Pavement) et expérimentation jazz ("Whip That Ghost", instrumental solaire), voire les deux en même temps ("My Best Friend"), le cœur balance, et le groupe ne se refuse rien. "Stained Glass", mélodie psychédélique aux doux relents de Jefferson Airplane, assoie un talent d'écriture gouleyant. On se laisse aisément glisser jusqu'au final "30/30", monolithique, glacial...parfait.
Malheur à moi, leur discographie est balèze (une trentaine de LPs depuis leur formation en 1989) et leur son est décrit comme un renouvellement perpétuel...par où commencer donc ? Par une bonne critique, voilà.
Et c'est ainsi que "Let Them Eat Cake" devient mon introduction. Le groupe est parti d'une base grunge, voir metal, lis-je ici et là, pour peu à peu affiner ses textures, et cet opus est décrit comme LE point de départ en ce sens. Arrangements de cordes, guitares acoustiques, chant d'accalmie, effectivement c'est posé.
Mais l'énergie est bien présente. Tout au long de l'album, on sent une tension électrique dans la composition, supportée par de joyeux riffs de cuivres qui apportent une couleur très "britpop" : "Upstairs-Downstairs", "Never Let You Out", des petits tubes aux rythmes atypiques qui rayonnent. Entre pop évidente ("Walkin' with J" aux accents très Pavement) et expérimentation jazz ("Whip That Ghost", instrumental solaire), voire les deux en même temps ("My Best Friend"), le cœur balance, et le groupe ne se refuse rien. "Stained Glass", mélodie psychédélique aux doux relents de Jefferson Airplane, assoie un talent d'écriture gouleyant. On se laisse aisément glisser jusqu'au final "30/30", monolithique, glacial...parfait.
Parfait 17/20 | par Lulum |
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