Depeche Mode
The Singles 86-98 |
Label :
Mute |
||||
Monumental.
C'est le seul mot qui vient à l'esprit pour évoquer cette deuxième compilation des singles du groupe de Basildon. Le groupe n'ayant pas son pareil pour écrire des chansons à la fois hymnesques et originales, on retrouve ici plus de tubes, d'innoubliables refrains et mélodies que tous les Placebo, Muse ou autres Coldplay ne produiront jamais.
La musique et la production n'ont quasiment pas prit une ride, le chant torturé de Gahan est toujours prenant, en particulier sur les singles les plus sombres et mystiques du groupe, "Walking In My Shoes" ou "Barrel Of A Gun", avec les guitares gores de Martin, pour n'en citer que deux. Comment resister à son appel à la rédemption ?
Incontestablement, Martin Gore et ses camarades de jeu ont signé quelques unes des chansons parfaites de notre époque comme cet inoubliable machine de guerre live qu'est "Never Let Me Down Again" ou un "Enjoy The Silence" plein de souffrance.
Pour la bonne bouche, un inédit est présent : le sensuel "Only When I Lose Myself". Inutile de le préciser, c'est une tuerie.
Indispensable dans toute discothèque respectable, ce disque montre que le talent de Depeche Mode va au delà du rock, l'electro ou de la new-wave. Leur talent se decline dans l'univers de la Musique. Avec un très grand M.
Comme monumental.
C'est le seul mot qui vient à l'esprit pour évoquer cette deuxième compilation des singles du groupe de Basildon. Le groupe n'ayant pas son pareil pour écrire des chansons à la fois hymnesques et originales, on retrouve ici plus de tubes, d'innoubliables refrains et mélodies que tous les Placebo, Muse ou autres Coldplay ne produiront jamais.
La musique et la production n'ont quasiment pas prit une ride, le chant torturé de Gahan est toujours prenant, en particulier sur les singles les plus sombres et mystiques du groupe, "Walking In My Shoes" ou "Barrel Of A Gun", avec les guitares gores de Martin, pour n'en citer que deux. Comment resister à son appel à la rédemption ?
Incontestablement, Martin Gore et ses camarades de jeu ont signé quelques unes des chansons parfaites de notre époque comme cet inoubliable machine de guerre live qu'est "Never Let Me Down Again" ou un "Enjoy The Silence" plein de souffrance.
Pour la bonne bouche, un inédit est présent : le sensuel "Only When I Lose Myself". Inutile de le préciser, c'est une tuerie.
Indispensable dans toute discothèque respectable, ce disque montre que le talent de Depeche Mode va au delà du rock, l'electro ou de la new-wave. Leur talent se decline dans l'univers de la Musique. Avec un très grand M.
Comme monumental.
Excellent ! 18/20 | par SebastianMelmot |
Posté le 07 janvier 2008 à 14 h 03 |
Le vrai best of du groupe. Il réunit l'essentiel de leur carrière.
Ce n'est pas une mince affaire de compiler du Depeche Mode en 2 cd. Et bien, The Singles 86-98 l'a fait et avec brio. L'album est très cohérent. Il respecte la chronologie et ne fait pas l'impasse sur certains grands titres comme l'a pu faire le tout dernier best of. Ici, on y retrouve tous les grands titres tels " Stripped", "Never Let Me Down Again", "Enjoy The Silence", "Walking In My Shoes", "In Your Room" pour un total de 21 singles. Le fan du groupe est comblé puisque l'essentiel est passé en revue.
En tout, sont retranscrites cinq périodes distinctes:
- Black Celebration (1986)
- Music For The Masses (1987)
- Violator (1990)
- Songs Of Faith And Devotion (1993)
- Ultra (1997)
La vraie qualité de l'album c'est surtout de réunir singles connus et moins connus. On peut alors y retrouver des pépites telles "Little 15", "Everything Counts" en live. Le single sorti pour l'occasion Only When I Lose Myself est dans la lignée de leur album Ultra produit par le génial Tim Simenon. La chanson est particulièrement émouvante, introspective.
L'art working est excellent, assez contemporain. La pochette est dans la tradition new-wave. On ne montre pas le groupe, seulement un visuel abstrait à souhait.
Avec The Singles 86-98, Depeche Mode conclut deux décennies. On a là un album complet, un best of digne de ce groupe.
Enfin du très bon travail. Indispensable pour les fans !
Ce n'est pas une mince affaire de compiler du Depeche Mode en 2 cd. Et bien, The Singles 86-98 l'a fait et avec brio. L'album est très cohérent. Il respecte la chronologie et ne fait pas l'impasse sur certains grands titres comme l'a pu faire le tout dernier best of. Ici, on y retrouve tous les grands titres tels " Stripped", "Never Let Me Down Again", "Enjoy The Silence", "Walking In My Shoes", "In Your Room" pour un total de 21 singles. Le fan du groupe est comblé puisque l'essentiel est passé en revue.
En tout, sont retranscrites cinq périodes distinctes:
- Black Celebration (1986)
- Music For The Masses (1987)
- Violator (1990)
- Songs Of Faith And Devotion (1993)
- Ultra (1997)
La vraie qualité de l'album c'est surtout de réunir singles connus et moins connus. On peut alors y retrouver des pépites telles "Little 15", "Everything Counts" en live. Le single sorti pour l'occasion Only When I Lose Myself est dans la lignée de leur album Ultra produit par le génial Tim Simenon. La chanson est particulièrement émouvante, introspective.
L'art working est excellent, assez contemporain. La pochette est dans la tradition new-wave. On ne montre pas le groupe, seulement un visuel abstrait à souhait.
Avec The Singles 86-98, Depeche Mode conclut deux décennies. On a là un album complet, un best of digne de ce groupe.
Enfin du très bon travail. Indispensable pour les fans !
Excellent ! 18/20
Posté le 13 février 2011 à 20 h 19 |
Difficile de faire le blasé avec cette compilation de Depeche Mode. Les collections de singles, ce n'est jamais extrêmement intéressant, mais quand il s'agit d'un groupe aussi excellent qui a toujours su bien choisir ses singles justement, il n'y a pas à faire la fine bouche. On peut se féliciter que le groupe ait choisi de sortir le premier volume (The Singles 81-85) en 1985, parce que c'est véritablement à partir de 1986 que les Anglais décollent, avec l'incommensurable Black Celebration. De fait, le premier disque, contenant les singles des trois albums les plus appréciés (et probablement les meilleurs) du groupe (Black Celebration donc, Music For The Masses et Violator) se révèle être un enchaînement de tubes parfaitement indécent dont il n'y a plus grand chose à dire. On démarre sur le fantastique "Stripped", probablement l'un de leurs meilleurs titres, à l'ambiance si nocturne, urbaine et romantique, avant d'enchaîner sur la superbe ballade "A Question Of Lust" chantée par Martin Gore. "A Question Of Time" et son rythme trépidant aborde un univers un peu plus musclé, peut-être repris deux pistes plus loin par l'également génialissime "Never Let Me Down Again". Les quatre derniers titres sont issus de Violator et sont tous renversants, le sommet absolu en étant bien sûr "Enjoy The Silence". Bien que je doive avouer être légèrement moins friand de "Strangelove", issu de Music For The Masses, ce premier disque est donc tout bonnement dingue, on regrettera qu'aucun inédit ou titre moins connu ne soit venu s'y glisser, cependant. Le deuxième disque couvre lui les deux derniers albums de la période 90's, Songs of Fath and Devotion et Ultra. Le premier, si caractéristique dans la discographie du groupe par son approche nettement plus rock, nous délivre notamment un "Condemnation" aux accents gospel, et le second, avec lui aussi un son assez rock, diffuse son ambiance toujours plus nocturne et urbaine, parfois presque glauque. Des titres moins mythiques, moins tubesques (parce que moins pop, au final), mais huit excellents titres aux ambiances soignées qui font perdurer la période sombre de Depeche Mode. Pour finir, trois morceaux viennent compléter la compilation, l'inédit "Only When I Lose Myself", très bon et cohérent avec les titres précédents, apportant une touche plus dramatique avec ses cordes, "Little 15" issu de Music For The Masses (dont on se demande pourquoi il n'est pas sur le premier CD) et une version live de "Everything Counts", issue de l'énorme 101, très bonne mais qui dépareille sans doute un peu trop. Mais au final, une excellente compilation, même si on l'aurait souhaitée plus aventureuse.
Parfait 17/20
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