Depeche Mode
Touring The Angel : Live In Milan |
Label :
Mute |
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Attendu comme le messie fut Playing The Angel(mais ça je l'ai déja dit!), ovationnés furent les guerriers de la tournée Touring The Angel, déifié sera ce DVD , ainsi soit le fabulous destin de Depeche Mode.
Ce qui me frappe avant tout dans un concerts de DM, c'est l'intensité du show, toute l'énergie qui s'en dégage et la dimension que prend la musique, toujours plus envoûtante, frénétique, sensuelle.
Toutes ces sensations, elles sont là, gravées sur ce DVD (jingle interpolianradio FM).
N'hésitez pas (ah que non!), si vous avez raté la tournée, faites péter les watts, le mixage du son en 5.1 est vraiment jouissif, l'image est d'un rendu exceptionnel, précise et voilée à la fois, souffreteuse, dans l'esprit DM, elle transpire, elle est intemporelle, éternelle, indélébile l'ombre de Anton Corbjin n'est jamais loin.
Le groupe a donc choisi Milan pour enregistrer sa performance, une ville industrielle au caractère bien trempé, elle semble ne pas avoir été choisie au hasard, comme pour souligner les différentes rumeurs et incompréhensions entre Martin Gore et Dave Gahan qui ont fait les choux gras de la presse, deux stars dans une 'commedia dell'arte' sensée bruler les ailes de Depeche Mode, une comédie qui dure depuis des lustres mais qui nourrit finalement le monstre plus qu'il ne le mange.
Si des tensions existent entre Gahan et Gore elles se dissipent sur scène, à regarder les deux frères ennemis, on devine qu'ils se sont bien accommodés de la situation ; la flamme est là, incandescente, et cette sensation d'immense bonheur de se retrouver en face des milliers de fidèles prêts à lécher le sol en guise de soumission prédomine, car oui, Depeche Mode met tout le monde à terre, vous serez prier d'envoyer une copie du DVD à Bono pour qu'il se souvienne que le vrai frontman immortel, l'icône, c'est Gahan et lui ne se pignole pas devant son public!
Un Dave Gahan avec quelques tatouages en plus, organisme dément, sensuel, en transe, sexuel et habité par une force obscure qui s'oppose à cette fragilité qui rend le personnage intouchable, immortel, échappé de la mort il y a plus de dix ans, "Jésus" est redevenu sobre, il est toujours là, à sauter, haranguer la foule, applaudir, communiquer et jouir de ce moment de bonheur. L énergie du gars contraste avec le comportement déchiré d'un grassouillet Martin gore qui lui, parait jouer avec les démons et non avec les anges, rongé par un mal beau et profond. Affublé d'un bonnet en laine et d'un maquillage ridicule, Martin Gore semble être la proie de ses faiblesses et il y a des chances pour que le "Cortex" du groupe ait replongé dans un fleuve d'alcool et de substances chimiques, un fleuve qui parfois le porte vers la lumière lorsqu'on il regarde son son public oubien l'hommage sincère rendu par Gahan à son 'frère' pendant "Enjoy The Silence", ou au contraire un fleuve qui le noie et le tourmente lorsqu'il intervient pour chanter un sublime "Home" ; à cet instant personne ne sait si l'homme aux ailes noires (elles étaient blanches sur la tournée Exciter, notez le clin d'œil) reviendra de ce voyage étrange, un homme qui sombre et que tout abandonne (maquillage qui coule, bonnet retiré), mais un Homme dont l'art et l'aura sont d'une incroyable beauté, la déchéance est magnifique quand elle est supportée par une âme créatrice.
Si Martin Gore est l'organe du groupe qui donne à la musique de DM son côté cérébral, Dave Gahan en est lui le "Phallus" qui s'érige devant la foule; à certains moments il la prend dans une étreinte passionnée, la baise et l'embrasse, ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la scène comporte une excroissance qui vient pénétrer la foule, en caméra aérienne, l'impression est saisissante de réalisme lorsque Gahan vient s'y faire caresser le corps par un public donc les bras s'agitent comme la queue de millions de spermatozoïdes pour une éjaculation de bonheur (Regardez le DVD, je n'invente rien).
Je ne vais pas me lancer dans la description de la scène , elle est comme à l'habitude originale, habillée sobrement, ce sont avant tout les lumières qui tiennent un rôle prépondérant, comme si elles faisaient partie du groupe, elles vivent et dansent devant nos yeux, comme un message qui s'acoquine de tout ces mots qui s'affichent sur une boule géante surplombant la scène, des mots forts qui font l'identité du groupe (faith, love, pain, fear, silence etc...), des mots qui décrivent parfaitement ce qu'est Depeche Mode, un groupe éternel, viscéral et inoubliable, qui n'a pas tiré sa révérence si l'ont en jure par un "Goodnight Lovers" interprété par un duo Gahan-Gore en guise d'au revoir, l'esprit et le corps sontenfin réunis !
Never let me down again ! (Ça changera de rock'n'roll !)
Ce qui me frappe avant tout dans un concerts de DM, c'est l'intensité du show, toute l'énergie qui s'en dégage et la dimension que prend la musique, toujours plus envoûtante, frénétique, sensuelle.
Toutes ces sensations, elles sont là, gravées sur ce DVD (jingle interpolianradio FM).
N'hésitez pas (ah que non!), si vous avez raté la tournée, faites péter les watts, le mixage du son en 5.1 est vraiment jouissif, l'image est d'un rendu exceptionnel, précise et voilée à la fois, souffreteuse, dans l'esprit DM, elle transpire, elle est intemporelle, éternelle, indélébile l'ombre de Anton Corbjin n'est jamais loin.
Le groupe a donc choisi Milan pour enregistrer sa performance, une ville industrielle au caractère bien trempé, elle semble ne pas avoir été choisie au hasard, comme pour souligner les différentes rumeurs et incompréhensions entre Martin Gore et Dave Gahan qui ont fait les choux gras de la presse, deux stars dans une 'commedia dell'arte' sensée bruler les ailes de Depeche Mode, une comédie qui dure depuis des lustres mais qui nourrit finalement le monstre plus qu'il ne le mange.
Si des tensions existent entre Gahan et Gore elles se dissipent sur scène, à regarder les deux frères ennemis, on devine qu'ils se sont bien accommodés de la situation ; la flamme est là, incandescente, et cette sensation d'immense bonheur de se retrouver en face des milliers de fidèles prêts à lécher le sol en guise de soumission prédomine, car oui, Depeche Mode met tout le monde à terre, vous serez prier d'envoyer une copie du DVD à Bono pour qu'il se souvienne que le vrai frontman immortel, l'icône, c'est Gahan et lui ne se pignole pas devant son public!
Un Dave Gahan avec quelques tatouages en plus, organisme dément, sensuel, en transe, sexuel et habité par une force obscure qui s'oppose à cette fragilité qui rend le personnage intouchable, immortel, échappé de la mort il y a plus de dix ans, "Jésus" est redevenu sobre, il est toujours là, à sauter, haranguer la foule, applaudir, communiquer et jouir de ce moment de bonheur. L énergie du gars contraste avec le comportement déchiré d'un grassouillet Martin gore qui lui, parait jouer avec les démons et non avec les anges, rongé par un mal beau et profond. Affublé d'un bonnet en laine et d'un maquillage ridicule, Martin Gore semble être la proie de ses faiblesses et il y a des chances pour que le "Cortex" du groupe ait replongé dans un fleuve d'alcool et de substances chimiques, un fleuve qui parfois le porte vers la lumière lorsqu'on il regarde son son public oubien l'hommage sincère rendu par Gahan à son 'frère' pendant "Enjoy The Silence", ou au contraire un fleuve qui le noie et le tourmente lorsqu'il intervient pour chanter un sublime "Home" ; à cet instant personne ne sait si l'homme aux ailes noires (elles étaient blanches sur la tournée Exciter, notez le clin d'œil) reviendra de ce voyage étrange, un homme qui sombre et que tout abandonne (maquillage qui coule, bonnet retiré), mais un Homme dont l'art et l'aura sont d'une incroyable beauté, la déchéance est magnifique quand elle est supportée par une âme créatrice.
Si Martin Gore est l'organe du groupe qui donne à la musique de DM son côté cérébral, Dave Gahan en est lui le "Phallus" qui s'érige devant la foule; à certains moments il la prend dans une étreinte passionnée, la baise et l'embrasse, ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la scène comporte une excroissance qui vient pénétrer la foule, en caméra aérienne, l'impression est saisissante de réalisme lorsque Gahan vient s'y faire caresser le corps par un public donc les bras s'agitent comme la queue de millions de spermatozoïdes pour une éjaculation de bonheur (Regardez le DVD, je n'invente rien).
Je ne vais pas me lancer dans la description de la scène , elle est comme à l'habitude originale, habillée sobrement, ce sont avant tout les lumières qui tiennent un rôle prépondérant, comme si elles faisaient partie du groupe, elles vivent et dansent devant nos yeux, comme un message qui s'acoquine de tout ces mots qui s'affichent sur une boule géante surplombant la scène, des mots forts qui font l'identité du groupe (faith, love, pain, fear, silence etc...), des mots qui décrivent parfaitement ce qu'est Depeche Mode, un groupe éternel, viscéral et inoubliable, qui n'a pas tiré sa révérence si l'ont en jure par un "Goodnight Lovers" interprété par un duo Gahan-Gore en guise d'au revoir, l'esprit et le corps sontenfin réunis !
Never let me down again ! (Ça changera de rock'n'roll !)
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Interpolian |
Note du rédacteur : Existe en deux versions, la version collector comprenant un cd live et un documentaire de 20 minutes avec l'intervention de Anton Corjin.
Tracklist du DVD :
A Pain That I'm Used To
John The Revelator
A Question Of Time
Policy Of Truth
Precious
Walking In My Shoes
Suffer Well
Macro
Home
I Want It All
The Sinner In Me
I Feel You
Behind The Wheel
World In My Eyes
Personal Jesus
Enjoy The Silence
Shake The Disease
Just Can't Get Enough
Everything Counts
Never Let Me Down Again
Goodnight Lovers
>>>
A Question Of Lust
Damaged People
Tracklist du cd :
A Pain That I'm Used To
John The Revelator
Precious
Suffer Well
Macro
I Want It All
The Sinner In Me
Damaged People
Tracklist du DVD :
A Pain That I'm Used To
John The Revelator
A Question Of Time
Policy Of Truth
Precious
Walking In My Shoes
Suffer Well
Macro
Home
I Want It All
The Sinner In Me
I Feel You
Behind The Wheel
World In My Eyes
Personal Jesus
Enjoy The Silence
Shake The Disease
Just Can't Get Enough
Everything Counts
Never Let Me Down Again
Goodnight Lovers
>>>
A Question Of Lust
Damaged People
Tracklist du cd :
A Pain That I'm Used To
John The Revelator
Precious
Suffer Well
Macro
I Want It All
The Sinner In Me
Damaged People
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