Frank Zappa
You Are What You Is |
Label :
Rykodisc |
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Zappa a créé un laboratoire: le "Utility Muffin Research Kitchen", ce serait un studio, si Zappa n'était qu'un musicien. Mais ce centre de recherches verra par la suite, et à partir de cet album sortir des OVNIs, des essais contemporains et une collection de live principalement dans ces années 80.
You Are What You Is n'est rien de tout cela. Il serait plutôt le descendant de Sheik Yerbouti, mais avec une production encore plus touffue et sans live. Frank, après un trentaine d'albums, sait très bien comment ça se passe; et pourtant ici la sauce ne prendra pas tout le temps, et malgré de bons moments on n'accordera pas une grande place a cet opus dans l'œuvre du génial compositeur.
Le ton général est léger et enjoué, avec cette sublime touche d'ironie que l'auteur maîtrise si bien. Le son n'a pas vieilli et le passage au rock des années 80 se fait sans problèmes pour Zappa. Il utilise des formules standards de rock pour inscrire ses thèmes si spéciaux. C'est là que le bât blesse parfois : sur certains passages, on assiste a un vrai émerveillement pour les oreilles, un aboutissement polyphonique complexe mais compréhensible (le solo de guitare de "Doreen", le contrechant de la chanson titre,...). Mais à force de trop respecter certaines conventions qu'il a longtemps critiqué, Zappa ennuie sur la longueur. Et même si chaque morceau est en soit assez réussi, voire culte, se coltiner les 70 minutes d'un seul coup sera trop fastidieux.
En dépit des très bonnes compositions et des solos de guitares souvent savoureux (par exemple... sur tout les titres où il y a un solo !), on n'accordera pas une attention extraordinaire a ce CD ; un 15, sévère certes, qui vient d'une déception: c'est toujours dur de passer à côté d'un album du maître.
You Are What You Is n'est rien de tout cela. Il serait plutôt le descendant de Sheik Yerbouti, mais avec une production encore plus touffue et sans live. Frank, après un trentaine d'albums, sait très bien comment ça se passe; et pourtant ici la sauce ne prendra pas tout le temps, et malgré de bons moments on n'accordera pas une grande place a cet opus dans l'œuvre du génial compositeur.
Le ton général est léger et enjoué, avec cette sublime touche d'ironie que l'auteur maîtrise si bien. Le son n'a pas vieilli et le passage au rock des années 80 se fait sans problèmes pour Zappa. Il utilise des formules standards de rock pour inscrire ses thèmes si spéciaux. C'est là que le bât blesse parfois : sur certains passages, on assiste a un vrai émerveillement pour les oreilles, un aboutissement polyphonique complexe mais compréhensible (le solo de guitare de "Doreen", le contrechant de la chanson titre,...). Mais à force de trop respecter certaines conventions qu'il a longtemps critiqué, Zappa ennuie sur la longueur. Et même si chaque morceau est en soit assez réussi, voire culte, se coltiner les 70 minutes d'un seul coup sera trop fastidieux.
En dépit des très bonnes compositions et des solos de guitares souvent savoureux (par exemple... sur tout les titres où il y a un solo !), on n'accordera pas une attention extraordinaire a ce CD ; un 15, sévère certes, qui vient d'une déception: c'est toujours dur de passer à côté d'un album du maître.
Bon 15/20 | par Sytizen |
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