Frank Zappa
The Best Band You Never Heard In Your Life |
Label :
Barking Pumpkin |
||||
Dire que je ne suis pas un fan de Zappa n'est pas peu dire. Je n'ai toujours pas réussi à écouter en entier Freak Out pourtant considéré comme son meilleur album, ses délires de musique contemporaine me laissent de glace voir m'insupportent. Bref vous l'aurez compris je n'aime pas particulièrement cet artiste même si je lui reconnais des qualités notamment pour son sens de l'innovation indéniable. J'ai quand même écouté une vingtaine de ses disques, je suis têtu, j'essaye d'apprécier mais non ça ne passe pas. Au milieu de cette discographie pléthorique un seul petit live a retenu mon attention : The Best Band You Never Heard In Your Life.
The Best Band You Never Heard In Your Life? Vraiment? Non je n'irai pas jusque la, mais avouons le c'est quand même du bon.
L'album n'est pas simple, il est double comme la grande majorité des disques de zappa, et je ne parle pas des triples ce qui fait qu'on prend pour presque deux heures de musiques jouissives avec des cuivres qui déboulent de partout et une profusion de voix. Entre les reprises iconoclastes "Stairway to Heaven" de "tout le monde sait qui" avec le solo de guitare joué par... une section de cuivre, des vieux titres de zappa, un boléro de Ravel joué façon reggae, il y a vraiment de quoi prendre peur. Tout ça prend pourtant une dimension totalement inattendue sur scène et donne un ovni. Enregistré sur une tournée de 1988, sorti en 1991, en 2008 c'est encore épatant.
The Best Band You Never Heard In Your Life? Vraiment? Non je n'irai pas jusque la, mais avouons le c'est quand même du bon.
L'album n'est pas simple, il est double comme la grande majorité des disques de zappa, et je ne parle pas des triples ce qui fait qu'on prend pour presque deux heures de musiques jouissives avec des cuivres qui déboulent de partout et une profusion de voix. Entre les reprises iconoclastes "Stairway to Heaven" de "tout le monde sait qui" avec le solo de guitare joué par... une section de cuivre, des vieux titres de zappa, un boléro de Ravel joué façon reggae, il y a vraiment de quoi prendre peur. Tout ça prend pourtant une dimension totalement inattendue sur scène et donne un ovni. Enregistré sur une tournée de 1988, sorti en 1991, en 2008 c'est encore épatant.
Excellent ! 18/20 | par Ferdinan_banane |
Posté le 04 décembre 2008 à 08 h 40 |
WARNING, arnaque !
Si vous achetez ce double CD, feuzez gaffe, vous risquez d'acquérir la version tronquée...
Tentez, par l'intermédiaire de votre grande tante mélomane, de vous procurer la version originale de l'album, devenu collector AVEC le Boléro.
2eme livraison, donc, des extraits de la tournée 88, on y revient pas tout a été dit mais notons que ce The Best est peut-être le plus immédiatement jouissif.
On fonce: après le schéma habituel entrée des artistes, solo zappien de mise en jambes, présentation de la soirée (the secret word for tonight is...) la bande nous propulse sans attendre au cœur d'un best of jouissif dès le "Cosmic Debris" et jusqu'à "Sofa#1" en une douzaine de cartouches essentielles, sans interruption, alignant les miracles de perfection que sont les "Zomby Woof", "MrGreen Genes", "Zoot Allures", "Florentine Pogen" , "Andy" ou "Inca Roads"... Et ce "Bolero" magnifique version reggae, vision pas si iconoclaste que cela, plombé par la suite par les héritiers de Ravel*. Un premier CD parfait, haut en couleur, qui mérite bien son titre.
ATTENTION dérapage sur cette 2ème rondelle dès les premiers morceaux enregistrés en sound-check à Linz en Autriche, les bougres se chauffent les doigts et les cordes vocales en nous sortant covers de "Purple Haze" de "qui-vous-savez" version techno , enchainé au "Sunshine Of Your Love" des Cream version Kratwerk. Blasphème ? Non, épatant !
La suite va brasser des choses dignes d'une bande son d'un film de Fellini, élans disjonctés brisés par le discours de la Strat du grand Z. Entre la scie du Godfather ou le thème de Bonanza, quelques pastiches de Jimmy Swaggart (télévangéliste qui avait déclaré en 1984 que l'éducation sexuelle à l'école faisait la promotion de l'inceste, futur candidat à la présidence des Etats-Unis), des versions des "The Torture Never Stops" ou "More Trouble Every Day", c'est la folie totale. "Penguin..." fonce pour se fracasser sur ce "The Eric Dolphy Memorial Barbecue", hommage de 1970, qui souffle une dernière fois sur les braises.
Tout ça pour finir sur une version de 9 mn du "Stairway To Heaven" de LedZep complètement délurée avec le solo de Page chorusé par la section de cuivres. Il fait avoir entendu ça une fois dans sa vie d'audiophile dentaire !
* L'héritière de Ravel est donc la seconde épouse du mari de la bonne du frère de Ravel ! Pincez-moi, je rêve...
Si vous achetez ce double CD, feuzez gaffe, vous risquez d'acquérir la version tronquée...
Tentez, par l'intermédiaire de votre grande tante mélomane, de vous procurer la version originale de l'album, devenu collector AVEC le Boléro.
2eme livraison, donc, des extraits de la tournée 88, on y revient pas tout a été dit mais notons que ce The Best est peut-être le plus immédiatement jouissif.
On fonce: après le schéma habituel entrée des artistes, solo zappien de mise en jambes, présentation de la soirée (the secret word for tonight is...) la bande nous propulse sans attendre au cœur d'un best of jouissif dès le "Cosmic Debris" et jusqu'à "Sofa#1" en une douzaine de cartouches essentielles, sans interruption, alignant les miracles de perfection que sont les "Zomby Woof", "MrGreen Genes", "Zoot Allures", "Florentine Pogen" , "Andy" ou "Inca Roads"... Et ce "Bolero" magnifique version reggae, vision pas si iconoclaste que cela, plombé par la suite par les héritiers de Ravel*. Un premier CD parfait, haut en couleur, qui mérite bien son titre.
ATTENTION dérapage sur cette 2ème rondelle dès les premiers morceaux enregistrés en sound-check à Linz en Autriche, les bougres se chauffent les doigts et les cordes vocales en nous sortant covers de "Purple Haze" de "qui-vous-savez" version techno , enchainé au "Sunshine Of Your Love" des Cream version Kratwerk. Blasphème ? Non, épatant !
La suite va brasser des choses dignes d'une bande son d'un film de Fellini, élans disjonctés brisés par le discours de la Strat du grand Z. Entre la scie du Godfather ou le thème de Bonanza, quelques pastiches de Jimmy Swaggart (télévangéliste qui avait déclaré en 1984 que l'éducation sexuelle à l'école faisait la promotion de l'inceste, futur candidat à la présidence des Etats-Unis), des versions des "The Torture Never Stops" ou "More Trouble Every Day", c'est la folie totale. "Penguin..." fonce pour se fracasser sur ce "The Eric Dolphy Memorial Barbecue", hommage de 1970, qui souffle une dernière fois sur les braises.
Tout ça pour finir sur une version de 9 mn du "Stairway To Heaven" de LedZep complètement délurée avec le solo de Page chorusé par la section de cuivres. Il fait avoir entendu ça une fois dans sa vie d'audiophile dentaire !
* L'héritière de Ravel est donc la seconde épouse du mari de la bonne du frère de Ravel ! Pincez-moi, je rêve...
Exceptionnel ! ! 19/20
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