Radiohead
Amnesiac |
Label :
EMI |
||||
Après le surprenant et excellent "Kid A", ce "Amnésiac" déçoit énormément. L'ensemble sonne comme une compilation de faces B. Les morceaux utilisent souvent les mêmes ficelles que sur "Kid A", mais tournent à vide. Pire, sur certain titres, Radiohead retourne à ses vieux démons, comme sur les poussifs "Knives Out" et "Pyramid Song". Thom Yorke se remet à pousser sa voix comme sur "OK Computer" et cache le jazzy "Life in A Glasshouse". A l'exception du psychédélique "Dollar & Cent", on a souvent l'impression d'entendre des chutes de studio non retenues pour "Kid A", en témoigne la version démo de "Morning Bell" offerte en milieu de parcours. Evidemment, l'ensemble est tout de même techniquement parfait, et la production de Nigel Goldrich sauve souvent des morceaux creux comme "I Might Be Wrong" et son rift entendu cent fois. "Amnésiac" fait finalement oublier que Radiohead à toujours avancer dans sa carrière, et finit par lasser. Dommage.
Passable 11/20 | par X_Elmo |
Posté le 22 janvier 2004 à 01 h 00 |
Bien meilleur que "Kid A", cela ne fait aucun doute... Déjà, ici on n'a pas de morceau inutile (comme "kid a" ou "treefingers"), calme, agréable à l'écoute et souvent triste à chialer.
Beaucoup plus de guitare, meme si elles restent encore timide, la 6 corde reprend son droit sur ces saloperies de machines.
C'est beau Radiohead, la nuit !
Beaucoup plus de guitare, meme si elles restent encore timide, la 6 corde reprend son droit sur ces saloperies de machines.
C'est beau Radiohead, la nuit !
Très bon 16/20
Posté le 13 février 2004 à 16 h 24 |
Ca va pas ou quoi ?!? Amnesiac est loin d'être inécoutable, et justement c'est une chanson comme "Pyramid Song" ou "You And Whose Army" qui le rend intéressant... le reste en vaut aussi la peine, comme "Life In A Glasshouse", malgré quelques remplissages chansons qui font un peu "bouche-trou".
Pas mal 13/20
Posté le 25 septembre 2004 à 18 h 08 |
Après un Kid A majestueux et qui a quelque peu changé le visage de leur public, on se demandait bien ce que préparaient les 5 petits génies d'Oxford... Amnesiac (enregistré plus ou moins en même temps que Kid A) est une bonne exploitation de leurs nouvelles influences (electro et free-jazz) qui donnent lieu à quelques-uns de leurs plus beaux morceaux: "Like Spinning Plates", "Dollars And Cents", "Pyramid Song"... Ajoutez à cela la beauté de "Knives Out", et vous obtenez un très bon Radiohead toujours aussi original mais pas très accessible... Enjoy !
PS: Certaines versions live sont ahurissantes !("Like Spinning Plates" jouée au piano, "You And Whose Army ?")
PS: Certaines versions live sont ahurissantes !("Like Spinning Plates" jouée au piano, "You And Whose Army ?")
Excellent ! 18/20
Posté le 15 mars 2005 à 21 h 53 |
Pour moi Amnesiac et Kid A sont difficilement dissociables, deux albums qu'il faut prendre dans la continuité.
Je trouve personellement cet album très bon car il mélange très bien l'experimentation du groupe et les musiques plus traditionnelles; même si avec Radiohead on ne peut pas parler de banalité. Je crois que cet album ne peut pas laisser indifferent, on est obligé d'être touché par une chanson (sic e n'est la plupart), car on retrouve une palette de sensations bien differentes: la tristesse de "Pyramid Song", l'euphorie de "I Might Be Wrong" complétée par la mélancolie de "You And Whose Army ?", sans parler des sentiments difficilement descriptibles des chansons "electros": "Like Spinning Plates" , "Pulk/Pull Revolving Doors".
Je voudrais aussi donner une mention spéciale à "Life In A Glasshouse" qui représente à elle seule toute l'originalité radioheadienne.
Bref un très bon album avec un leger bémol pour "Morning Bell" que je trouve bien meilleure sur Kid A et pour "Hunting Bears"; l'espèce d'OVNI dont on ne comprend pas trop la place.
Je trouve personellement cet album très bon car il mélange très bien l'experimentation du groupe et les musiques plus traditionnelles; même si avec Radiohead on ne peut pas parler de banalité. Je crois que cet album ne peut pas laisser indifferent, on est obligé d'être touché par une chanson (sic e n'est la plupart), car on retrouve une palette de sensations bien differentes: la tristesse de "Pyramid Song", l'euphorie de "I Might Be Wrong" complétée par la mélancolie de "You And Whose Army ?", sans parler des sentiments difficilement descriptibles des chansons "electros": "Like Spinning Plates" , "Pulk/Pull Revolving Doors".
Je voudrais aussi donner une mention spéciale à "Life In A Glasshouse" qui représente à elle seule toute l'originalité radioheadienne.
Bref un très bon album avec un leger bémol pour "Morning Bell" que je trouve bien meilleure sur Kid A et pour "Hunting Bears"; l'espèce d'OVNI dont on ne comprend pas trop la place.
Très bon 16/20
Posté le 06 mai 2005 à 19 h 29 |
Aprés "Pablo Honey" trés prometteur, aprés "The Bends" qui dévoila l'immense talent du groupe d'Oxford, aprés "OK Computer" qui en bouleversera plus d'un et à juste titre et aprés "KID A" qui témoignera d'une large évolution musicale, qui pouvait prédire à quoi pouvait-on s'attendre de la part de Radiohead pour leur 5ème album ???...
Alors que plusieurs fans (mais sûrement pas la majorité) ont été deçus du changement radical de leur style ("KID A"), on aurait pu croire qu'ils allaient retourner à ce qui a fait leur succés auprés du plus grand nombre : pondre un nouveau "OK Computer"....
Mais n'en déplaise aux anti "KID A", Radiohead remet le couvert en nous offrant un "Amnesiac" dans la même veine, peut-être même un peu plus abordable dés la 1ère écoute.
Alors sans passer au crible chacun des morceaux qui composent cet album, on ne peut pas non plus passer au travers des TUERIES qu'il contient : je parle notamment de "Pyramid Song" (tout simplement un des plus beaux morceaux de Radiohead), "Like Spinning Plates" (version live exceptionnelle), "I might be wrong", "Knives Out", "You And Whose Army".
"Amnesiac" est selon moi un grand, trés grand album ; peut-être encore plus indispensable que "Kid A", sûrement un peu moins que "OK Computer".
Alors que plusieurs fans (mais sûrement pas la majorité) ont été deçus du changement radical de leur style ("KID A"), on aurait pu croire qu'ils allaient retourner à ce qui a fait leur succés auprés du plus grand nombre : pondre un nouveau "OK Computer"....
Mais n'en déplaise aux anti "KID A", Radiohead remet le couvert en nous offrant un "Amnesiac" dans la même veine, peut-être même un peu plus abordable dés la 1ère écoute.
Alors sans passer au crible chacun des morceaux qui composent cet album, on ne peut pas non plus passer au travers des TUERIES qu'il contient : je parle notamment de "Pyramid Song" (tout simplement un des plus beaux morceaux de Radiohead), "Like Spinning Plates" (version live exceptionnelle), "I might be wrong", "Knives Out", "You And Whose Army".
"Amnesiac" est selon moi un grand, trés grand album ; peut-être encore plus indispensable que "Kid A", sûrement un peu moins que "OK Computer".
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 24 mai 2005 à 17 h 48 |
"Amnesiac" est le seul album de Radiohead que j'ai écouté en entier et aimé d'emblée.
On m'avait vaguement conseillé d'écouter du Radiohead, et c'est la pochette et le nom qui ont fait tilt. Petit Bonhomme prostré dans un carré rouge. Nom sobre. Aussi le titre "Amnesiac", plus de mémoire, amnésie, oublier .... Belle promesse !
Et de suite le son est différent : ce n'est pas de la pop recuite, mais une introspection des sonorités ("Packed like sardines in a crush tin box" ), ça sent l'électronique et l'oreille s'habitue.
"Pyramid Song" vient au piano, à la voix, on y joue l'épuration et la voix typique du chanteur nous embarque.
Retour à un éléctronique plus dur pour "Pulk And Revolving Doors".
On repasse par l'épuré dans "You And Whose Army" : le chanteur semble nous parler à l'oreille jusqu'à ce que la mélodie s'emporte.
"I Might Be Wrong" donne envie de danser (si l'on fait du contemporain), par un rythme frappé et moins dur que "Pulk And Revolving Doors" ; la méolide est plus évidente aussi.
"Knives Out" continue dans la lancée, la mélodie sort et nous prend.
"Mornig Bell" reprend le ton hors sentiers battus des morceaux, quoiqu'un peu redondant dans les sonorités. "Dollars And Cents" est plus clair et la voix aussi ; on est plus proche de la musique, même si le début est plutôt peu accrocheur. La suite s'enchaine et se laisse emporter dans de jolies gradations.
Je manquerais de partialité sur "Hunting Bears" : sublime ! Une guitare traverse la peau, quelques notes longues, de l'épuré, quelques discrets accords. Le gros coup de coeur du CD.
"Like Spinning Plate" est le dernier souffle de l'élctro dans le disque pour finir par "Life In A Glass House" où on retrouve la voix sans artifices du chanteur : <<of course I'd like to seat around and chat>> ... nous aussi.
On s'assied et on laisse Radiohead nous quitter, gradation, la tension monte et c'est fini. Le silence arrive et sonne glas. Trop court peut-être.
Je donne aussi une mention spéciale à la pochette qui vaut le coup d'être regardée : des images, des mots, du contemporain en somme (Beaubourg), ça vous évoque des choses différentes à chacun.
Je dirais donc un CD hors gabari, mélangeant électro et épuration. On pardonne la redondance de certains morceaux pour se laisser prendre au jeux. Un bon CD pour faire de la danse contemporaine, je vois bien quelques corps désarticulés se lancer dans les limbes de certains morceaux.
On m'avait vaguement conseillé d'écouter du Radiohead, et c'est la pochette et le nom qui ont fait tilt. Petit Bonhomme prostré dans un carré rouge. Nom sobre. Aussi le titre "Amnesiac", plus de mémoire, amnésie, oublier .... Belle promesse !
Et de suite le son est différent : ce n'est pas de la pop recuite, mais une introspection des sonorités ("Packed like sardines in a crush tin box" ), ça sent l'électronique et l'oreille s'habitue.
"Pyramid Song" vient au piano, à la voix, on y joue l'épuration et la voix typique du chanteur nous embarque.
Retour à un éléctronique plus dur pour "Pulk And Revolving Doors".
On repasse par l'épuré dans "You And Whose Army" : le chanteur semble nous parler à l'oreille jusqu'à ce que la mélodie s'emporte.
"I Might Be Wrong" donne envie de danser (si l'on fait du contemporain), par un rythme frappé et moins dur que "Pulk And Revolving Doors" ; la méolide est plus évidente aussi.
"Knives Out" continue dans la lancée, la mélodie sort et nous prend.
"Mornig Bell" reprend le ton hors sentiers battus des morceaux, quoiqu'un peu redondant dans les sonorités. "Dollars And Cents" est plus clair et la voix aussi ; on est plus proche de la musique, même si le début est plutôt peu accrocheur. La suite s'enchaine et se laisse emporter dans de jolies gradations.
Je manquerais de partialité sur "Hunting Bears" : sublime ! Une guitare traverse la peau, quelques notes longues, de l'épuré, quelques discrets accords. Le gros coup de coeur du CD.
"Like Spinning Plate" est le dernier souffle de l'élctro dans le disque pour finir par "Life In A Glass House" où on retrouve la voix sans artifices du chanteur : <<of course I'd like to seat around and chat>> ... nous aussi.
On s'assied et on laisse Radiohead nous quitter, gradation, la tension monte et c'est fini. Le silence arrive et sonne glas. Trop court peut-être.
Je donne aussi une mention spéciale à la pochette qui vaut le coup d'être regardée : des images, des mots, du contemporain en somme (Beaubourg), ça vous évoque des choses différentes à chacun.
Je dirais donc un CD hors gabari, mélangeant électro et épuration. On pardonne la redondance de certains morceaux pour se laisser prendre au jeux. Un bon CD pour faire de la danse contemporaine, je vois bien quelques corps désarticulés se lancer dans les limbes de certains morceaux.
Bon 15/20
Posté le 04 juin 2005 à 18 h 10 |
Sincèrement, il est vrai que cet album reprend les bases posées dans "KID A", mais je pense pas que l'on puisse dire qu'il est passable.
Je le vois plus comme la continuité naturelle de "KID A", et presque comme un complément indispensable. Je pense que personne ne pourrait renier le fait que cet album contienne d'exellent morceaux tels "Pyramid Song", I Might Be Wrong" ( la basse de ce morceau est simplement génialissime), ou encore "Knives Out". De plus, cet album reste pour moi (ignare, mais ayant l'excuse de la jeunesse) un de ceux que j'ai le plus écouté,.
Je le vois plus comme la continuité naturelle de "KID A", et presque comme un complément indispensable. Je pense que personne ne pourrait renier le fait que cet album contienne d'exellent morceaux tels "Pyramid Song", I Might Be Wrong" ( la basse de ce morceau est simplement génialissime), ou encore "Knives Out". De plus, cet album reste pour moi (ignare, mais ayant l'excuse de la jeunesse) un de ceux que j'ai le plus écouté,.
Excellent ! 18/20
Posté le 07 octobre 2005 à 11 h 45 |
Il est amusant de voir à quel point les 'goûts' ne peuvent d'aucune manière s'expliquer. Je n'ai aimé Kid A que pour son puissant "National Anthem" et son "Morning Bell" que l'on retrouve d'ailleurs sur cet opus dans une version plus languissante. Et curieusement, ce Amnesiac m'a laissé une meilleure impression, je le trouve mieux structuré que son 'jumeau', et moins sombre. Finalement ces deux disques n'auraient dû faire qu'un pour se nommer Kid Amnesiac. On l'a compris, Yorke aime bien la bizarrerie électronique, et nous le prouve dans "Pulk/Pull Revolving Doors" qui est, je vous l'accorde, aussi vide d'intérêt qu'un "Fitter Happier" dans Ok Computer. "Packt Like Sardines In A Crushed Tin Box" qui introduit le disque est loin d'être énergique, mais hypnotise avec ses sons ondulés et 'poppy' empruntés à l'océan. "Pyramid Song", un piano triste et déprimant, une piste réussie qui prend quatre minutes avant de se dévoiler totalement. "I Might Be Wrong" est la piste la plus accrocheuse, avec sa basse 'westernisée' et la voix de Yorke perdu au loin, on plonge dans un autre univers à son écoute; immédiatement succédée par l'ennivrante "Knives Out" avec une mélodie délicate et inquiétante si l'on prête son oreille aux paroles. "Dollars & Cents" ou comment utiliser sa voix comme un instrument, une mesure souple accompagnée d'une basse discrète, un titre qui se laisse fondre dans l'oreille. Si on ne tolère pas trop Yorke lorsqu'il se met à gémir, il est certain que cet Amnesiac vous fera mal au crâne. Moi j'ai aimé...
Pas mal 13/20
Posté le 17 décembre 2005 à 16 h 05 |
On peut comprendre que Radiohead pousse de plus en plus vers l'expérimental, mais franchement là, Amnesiac est un album squelettique manquant d'habillage, dépassant la limite d'un ennui mortel. Le chant neurasthénique de l'extraterrestre Thom Yorke, qui semble regarder l'état déplorable de notre planète, est quelquefois insupportable, pour ne pas dire totalement (le geignard "Knives Out").
Amnesiac est assez surestimé à mon sens. Mais cela est-il voulu ? Est-ce un futur chef-d'oeuvre posthume de la prochaine moitié du siècle ? On ne peut pas nier, par contre, que le groupe a le mérite de prendre des risques. Ce disque a ses initiés qui en disent et en diront du mieux.
Je passe.
Amnesiac est assez surestimé à mon sens. Mais cela est-il voulu ? Est-ce un futur chef-d'oeuvre posthume de la prochaine moitié du siècle ? On ne peut pas nier, par contre, que le groupe a le mérite de prendre des risques. Ce disque a ses initiés qui en disent et en diront du mieux.
Je passe.
Pas terrible 9/20
Posté le 12 janvier 2006 à 14 h 41 |
Non, cet album de Radiohead n'a rien en commun avec Pablo Honey et autres "Creep" (et dans un sens, c'est tant mieux !). Non, il n'a rien en commun avec la rage et la puissance de "Just" et "My Iron Lung" ou l'émotion d'un "Fake Plastic Trees" ou d'un "Street Spirit" sur The Bends. Non, il n'a rien en commun avec les envolées grandioses (tant vocales que musicales) de OK Computer, qui reste, à ce jour, un album sublime et qui a définitivement fait rentrer le groupe dans la cours des grands. Non, Amnesiac n'est peut être pas non plus ce à quoi on pouvait s'attendre après la rafraîchissante expérience et cette sensation de créativité, d'originalité, cette explosion d'idées incroyables que fut Kid A.
Alors, pourquoi ?
Pourquoi est-ce mon album préféré du groupe ?
Quand il fait nuit, j'aime à le placer dans mon lecteur cd et à me laisser envahir par cet album qui, a priori peut sembler dépouillé, fade, creux et vide. A priori, car c'est tellement plus qu'un album dépouillé, fade, creux et vide (et quand bien même, ce sont toutes ces choses qui le rendent si envoûtant !).
La rythmique de "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box", le merveilleux final de "Pyramid Song", l'OVNI que sont des morceaux comme "Pulk/Pull Revolving Doors" et "Dollars & Cents", cette incroyable guitare si simple et pourtant si complexe sur "Hunting Bears", l'inspiration prise par Thom au début de "You and Whose Army ?" (Sans conteste le titre le plus magistral de cet album !). "I Might Be Wrong", "Knives Out", "Like Spinning Plates"... des morceaux qu'il m'est impossible de couper avant la fin !
Et puis le très inattendu (mais à quoi pouvait on s'attendre avec cet album ?) "Life In A Glasshouse"...
Parole de fan, cet album possède son univers propre et c'est un univers que je prends énormément de plaisir à redécouvrir à chaque écoutes.
Alors, pourquoi ?
Pourquoi est-ce mon album préféré du groupe ?
Quand il fait nuit, j'aime à le placer dans mon lecteur cd et à me laisser envahir par cet album qui, a priori peut sembler dépouillé, fade, creux et vide. A priori, car c'est tellement plus qu'un album dépouillé, fade, creux et vide (et quand bien même, ce sont toutes ces choses qui le rendent si envoûtant !).
La rythmique de "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box", le merveilleux final de "Pyramid Song", l'OVNI que sont des morceaux comme "Pulk/Pull Revolving Doors" et "Dollars & Cents", cette incroyable guitare si simple et pourtant si complexe sur "Hunting Bears", l'inspiration prise par Thom au début de "You and Whose Army ?" (Sans conteste le titre le plus magistral de cet album !). "I Might Be Wrong", "Knives Out", "Like Spinning Plates"... des morceaux qu'il m'est impossible de couper avant la fin !
Et puis le très inattendu (mais à quoi pouvait on s'attendre avec cet album ?) "Life In A Glasshouse"...
Parole de fan, cet album possède son univers propre et c'est un univers que je prends énormément de plaisir à redécouvrir à chaque écoutes.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 04 mars 2006 à 16 h 39 |
Absolument pas d'accord pas avec la chronique... L'album comporte les meilleurs morceaux de Radiohead.
Ecoutez "Like Spinning Plates", pour laquelle Thom a dû apprendre à chanter à l'envers, "Life In A Glasshouse" et ses accents de jazz (Haaa cette clarinette !), avec un Thom s'époumonant, criant 'only only only only...', et terminant l'album magistralement !
Amnesiac commence déjà très bien avec un "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box" rempli de bruitages et sons, qu'on cherche a redécouvrir a chaque écoute... Vient ensuite "Pyramide Song", très lente, très belle, elle me rappelle "Motion Picture" de Kid A. "Pulk/Pull Revolving Doors" est sûrement le morceau le moins agréable, il ne ressemble pas à grand chose, et parle, comme son titre l'indique, de portes... C'est une énumération des différents types de porte qui existent... ça n'a rien pour plaire, et c'est pour ça que j'aime ce morceau ! "You And Whose Army" est tout simplement l'une des meilleures chansons du groupe, carrément jouissive en live. "Knives Out" est un peu dans la même veine, j'apprécie particulièrement les paroles (plus que la musique elle-même, qui est trop geignarde ici). L'album contient "Morning Bell", qui était déjà sur Kid A, un titre donc pas indispensable, mais cette version étant complètement différente de la première, elle a tout a fait sa place sur l'album. "Hunting Bears" n'est pas vraiment un morceau, c'est juste une pose avant les morceaux GENIAUX que sont "Like Spinning Plates" et "Life In A Glasshouse".
Amnesiac n'a rien a voir avec ce que certaines mauvaises langues disent, ce n'est pas un 'album poubelle', je dirai même plus: il aussi bien (voire mieux) que Kid A.
Ecoutez "Like Spinning Plates", pour laquelle Thom a dû apprendre à chanter à l'envers, "Life In A Glasshouse" et ses accents de jazz (Haaa cette clarinette !), avec un Thom s'époumonant, criant 'only only only only...', et terminant l'album magistralement !
Amnesiac commence déjà très bien avec un "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box" rempli de bruitages et sons, qu'on cherche a redécouvrir a chaque écoute... Vient ensuite "Pyramide Song", très lente, très belle, elle me rappelle "Motion Picture" de Kid A. "Pulk/Pull Revolving Doors" est sûrement le morceau le moins agréable, il ne ressemble pas à grand chose, et parle, comme son titre l'indique, de portes... C'est une énumération des différents types de porte qui existent... ça n'a rien pour plaire, et c'est pour ça que j'aime ce morceau ! "You And Whose Army" est tout simplement l'une des meilleures chansons du groupe, carrément jouissive en live. "Knives Out" est un peu dans la même veine, j'apprécie particulièrement les paroles (plus que la musique elle-même, qui est trop geignarde ici). L'album contient "Morning Bell", qui était déjà sur Kid A, un titre donc pas indispensable, mais cette version étant complètement différente de la première, elle a tout a fait sa place sur l'album. "Hunting Bears" n'est pas vraiment un morceau, c'est juste une pose avant les morceaux GENIAUX que sont "Like Spinning Plates" et "Life In A Glasshouse".
Amnesiac n'a rien a voir avec ce que certaines mauvaises langues disent, ce n'est pas un 'album poubelle', je dirai même plus: il aussi bien (voire mieux) que Kid A.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 05 octobre 2006 à 23 h 18 |
Amnesiac est en quelque sorte une prolongation de Kid A... Amnesiac est plus psychédélique que son aîné alors que celui-ci est plus sombre. Effectivement Radiohead continue à évoluer sur leur voie. Cet album peut paraître assez grotesque à la première écoute, mais au fil du temps, plus on l'écoute, plus on l'apprécie.
L'album commence par "Packt Like Sardines In A Crushed Tin Box" qui est une electro/dance, on pourrait presque gesticuler dans tous les sens tant le rythme est entêtant. La voix de Thom est plutôt déformée, ce qui renforce le coté dynamique de la chanson. Ce morceau place tous "les bruits electro" à tout va, ce qui donne au premier abord un gros bordel éléctronique, mais au bout de plusieurs écoutes tous ces "petits bruits éléctro" prennent tout un sens une logique ! Ensuite le majestueux "Pyramid Song" commence par une ligne de piano au rythme lent et répétitif. Thom place sa voix d'une douceur incroyablement froide, on pourrait vraiment croire qu'il s'est fait emporté par les "anges aux yeux noirs" dont parle la chanson. D'ailleurs c'est lorsque que la batterie arrive qu'on plane au ciel, tout est fait pour qu'on y croit ! L'orchestre a bien marqué son coup, immersion totale ! La piste se termine comme une plume légère tombant du ciel...
D'un coup ! S'enchainant avec le "Pulk-Pull Revolving Doors" qui se veut être comme une transition (comme l'a été "Treefingers" pour Kid A et "Fitter Happier" pour Ok Computer), ce qui peut en choquer plus d'un ! Une chute brutale et douloureuse après ce "Pyramid Song " a de quoi nous remettre les pieds dans la réalité. Le morceau est un assemblage de sons éléctro, le tout est vraiment expérimental (malgré ce que dit le groupe) et son emplacement est un peu bizarre. Pourquoi le mettre entre "Pyramid Song" et "You And Whose Army" qui sont 2 morceaux calmes ?. Apres cette brutalité de machines, nous tombe le "You And Whose Army". Quelques accords de guitare, une voix fatiguée, le tout enrobé d'une ambiance année 50. Ici Thom nous explique la dégradation du monde jusqu'à annoncer l'apocalypse en vociférant: "We ride tonight / Ghost horses ".
Après cette balade d'un monde en plein déclin, "I Might Be Wrong" commence avec son synthé en fond d'ambiance et son riff efficace (qui a tout de même un air de "déjà entendu" ). Cette fois-ci la voix de Thom est très touchante, les paroles ont une note de poésie: "Let's go down the waterfall" et raconte l'histoire d'un homme voulant récupérer le bonheur qu'il a perdu (du moins c'est mon interprétation), c'est ce que prouve la fin de la chanson, la guitare devenant moins frénétique et la voix de thom témoignant son plus haut désespoir.
La chanson suivante est sans doute la meilleure de l'album, la plus touchante, la plus exeptionnelle ! "Knives Out" est une chanson qui aurait pu être dans Ok Computer tant le désespoir a été merveilleusement canalisé, d'ailleurs on ne peut pas vraiment parler de désespoir, Thom exprime un sentiment bien étrange, peut être même indescriptible, c'est pourquoi cette chanson est si tranchante/violente et à la fois si dépressive. Les paroles sont d'une cruauté à vous faire frémir: "you'd been a dog, they would have drowned you at birth". D'ailleur le clip de la chanson (réalisé par Michel Gondry, le réalisateur des clip de björk ) est à voir absolument car sa mise en scène peut en émouvoir plus d'un.
La place maintenant à une vieille connaissance: "Morning Bell". Elle a été reprise de leur album précédent Kid A. Cette version a été mise à nu et ne perd pas en qualité, mais c'est sans doute la chanson qui m'a le moins ému... Peut être le seul petit défaut de l'album.
On passe ensuite au morceau le plus psychédélique de l'album: "Dollars & Cents". Cette chanson est envoûtante, l'atmosphère qui s'y dégage a un air de sérénité, de tranquillité. Les guitares se font douces, les synthés se font apaisants... Serait-ce le morceau le moins sombre ? Peut être pas... L'ambiance commence à se dégrader (positivement) vers le milieu de la chanson, les guitares s'accélèrent, la batterie tape plus fort, la voix de Thom transporte toute l'angoisse à son possible, le tout se veut dans un grand brouhaha et d'un coup, l'ambiance se réattendrit.
"Hunting Bears" vient à son tour, le morceau est simple: une guitare avec quelques effets et la magie opère. Rien que quelques notes jouées par Thom pour notre plus grand bonheur. Sur cette chanson c'est simple, soit on aime, soit on n'aime pas.
"Like Spinning Plates" est une balade fort réussie, où Thom chante pratiquement à l'envers, ce qui pour ma part m'a assez étonné et au final réjouit. Sans doute une des plus belles chansons de Radiohead. Pour la petite anecdote, si vous mettez le morceau à l'envers (grâce au microphone de Windows), il paraît qu'on peut entendre les mélodies de "I Will " de l'album Hail To The Thief.
Arrive le dernier morceau de l'album "Life In A Glasshouse". C'est un morceau assez différent des autres et pour cause, c'est du free-jazz (Merci Johnny !). 4:35 min de bonheur ! J'aurai aimé qu'il y ait plus de morceaux de ce genre-là, mais hélas c'est le seul.
Au final Radiohead nous livre un album excellent avec quelques petits défauts mais rien de grave. Il faut peut-être un temps d'adaptation avant de l'apprécier à sa juste valeur. Une fois franchi c'est du plaisir et rien que du plaisir !
L'album commence par "Packt Like Sardines In A Crushed Tin Box" qui est une electro/dance, on pourrait presque gesticuler dans tous les sens tant le rythme est entêtant. La voix de Thom est plutôt déformée, ce qui renforce le coté dynamique de la chanson. Ce morceau place tous "les bruits electro" à tout va, ce qui donne au premier abord un gros bordel éléctronique, mais au bout de plusieurs écoutes tous ces "petits bruits éléctro" prennent tout un sens une logique ! Ensuite le majestueux "Pyramid Song" commence par une ligne de piano au rythme lent et répétitif. Thom place sa voix d'une douceur incroyablement froide, on pourrait vraiment croire qu'il s'est fait emporté par les "anges aux yeux noirs" dont parle la chanson. D'ailleurs c'est lorsque que la batterie arrive qu'on plane au ciel, tout est fait pour qu'on y croit ! L'orchestre a bien marqué son coup, immersion totale ! La piste se termine comme une plume légère tombant du ciel...
D'un coup ! S'enchainant avec le "Pulk-Pull Revolving Doors" qui se veut être comme une transition (comme l'a été "Treefingers" pour Kid A et "Fitter Happier" pour Ok Computer), ce qui peut en choquer plus d'un ! Une chute brutale et douloureuse après ce "Pyramid Song " a de quoi nous remettre les pieds dans la réalité. Le morceau est un assemblage de sons éléctro, le tout est vraiment expérimental (malgré ce que dit le groupe) et son emplacement est un peu bizarre. Pourquoi le mettre entre "Pyramid Song" et "You And Whose Army" qui sont 2 morceaux calmes ?. Apres cette brutalité de machines, nous tombe le "You And Whose Army". Quelques accords de guitare, une voix fatiguée, le tout enrobé d'une ambiance année 50. Ici Thom nous explique la dégradation du monde jusqu'à annoncer l'apocalypse en vociférant: "We ride tonight / Ghost horses ".
Après cette balade d'un monde en plein déclin, "I Might Be Wrong" commence avec son synthé en fond d'ambiance et son riff efficace (qui a tout de même un air de "déjà entendu" ). Cette fois-ci la voix de Thom est très touchante, les paroles ont une note de poésie: "Let's go down the waterfall" et raconte l'histoire d'un homme voulant récupérer le bonheur qu'il a perdu (du moins c'est mon interprétation), c'est ce que prouve la fin de la chanson, la guitare devenant moins frénétique et la voix de thom témoignant son plus haut désespoir.
La chanson suivante est sans doute la meilleure de l'album, la plus touchante, la plus exeptionnelle ! "Knives Out" est une chanson qui aurait pu être dans Ok Computer tant le désespoir a été merveilleusement canalisé, d'ailleurs on ne peut pas vraiment parler de désespoir, Thom exprime un sentiment bien étrange, peut être même indescriptible, c'est pourquoi cette chanson est si tranchante/violente et à la fois si dépressive. Les paroles sont d'une cruauté à vous faire frémir: "you'd been a dog, they would have drowned you at birth". D'ailleur le clip de la chanson (réalisé par Michel Gondry, le réalisateur des clip de björk ) est à voir absolument car sa mise en scène peut en émouvoir plus d'un.
La place maintenant à une vieille connaissance: "Morning Bell". Elle a été reprise de leur album précédent Kid A. Cette version a été mise à nu et ne perd pas en qualité, mais c'est sans doute la chanson qui m'a le moins ému... Peut être le seul petit défaut de l'album.
On passe ensuite au morceau le plus psychédélique de l'album: "Dollars & Cents". Cette chanson est envoûtante, l'atmosphère qui s'y dégage a un air de sérénité, de tranquillité. Les guitares se font douces, les synthés se font apaisants... Serait-ce le morceau le moins sombre ? Peut être pas... L'ambiance commence à se dégrader (positivement) vers le milieu de la chanson, les guitares s'accélèrent, la batterie tape plus fort, la voix de Thom transporte toute l'angoisse à son possible, le tout se veut dans un grand brouhaha et d'un coup, l'ambiance se réattendrit.
"Hunting Bears" vient à son tour, le morceau est simple: une guitare avec quelques effets et la magie opère. Rien que quelques notes jouées par Thom pour notre plus grand bonheur. Sur cette chanson c'est simple, soit on aime, soit on n'aime pas.
"Like Spinning Plates" est une balade fort réussie, où Thom chante pratiquement à l'envers, ce qui pour ma part m'a assez étonné et au final réjouit. Sans doute une des plus belles chansons de Radiohead. Pour la petite anecdote, si vous mettez le morceau à l'envers (grâce au microphone de Windows), il paraît qu'on peut entendre les mélodies de "I Will " de l'album Hail To The Thief.
Arrive le dernier morceau de l'album "Life In A Glasshouse". C'est un morceau assez différent des autres et pour cause, c'est du free-jazz (Merci Johnny !). 4:35 min de bonheur ! J'aurai aimé qu'il y ait plus de morceaux de ce genre-là, mais hélas c'est le seul.
Au final Radiohead nous livre un album excellent avec quelques petits défauts mais rien de grave. Il faut peut-être un temps d'adaptation avant de l'apprécier à sa juste valeur. Une fois franchi c'est du plaisir et rien que du plaisir !
Excellent ! 18/20
Posté le 08 juin 2007 à 20 h 18 |
Après Kid A vient Amnesiac en 2001. Comme Thom Yorke l'a dit, ces deux albums sont comme des jumeaux séparés à la naissance. Je persiste à préférer (de loin même) Amnesiac car celui-ci se veut plus mélodique et plus émouvant que son "frère". "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box" lance l'album avec ses étranges percussions, et ça y est, on est dedans, bien qu'un peu répétitive, cette musique ouvre le bal d'une façon mémorable ! Comment ne pas ensuite mentionner "Pyramid Song" qui vient se placer à la suite ? Tellement poignante, envoûtante... S'enchaînent alors "Pulk/Pull Revolving Doors" et sa voix robotique puis "You And Whose Army ?" suivant la même formule que "Pyramid Song" et qui devient donc explosante et formidable vers la fin. "I Might Be Wrong" est par contre, un morceau un tout petit peu décevant du fait d'être répétitif mais aux environs de quatre minutes, ça s'arrête et une guitare calme vient effacer tout ça. Donc, après ceci vient le messie du disque, "Knives Out" aux influences jazz et sublime. Et voilà une chanson qui nous donnera une impression de déjà-vu, "Morning Bell/Amnesiac", je préfère (de loin encore une fois) cette version, plus impressionnante, plus angoissante aussi... Sur "Dollars & Cents", les membres semblent se déchaîner en restant tout aussi structurés, ce qui donne encore un morceau grandiose de l'album ! Du haut de ses deux minutes, "Hunting Bears" ne fait que nous hypnotiser avec une guitare sordide, "Like Spinning Plates", quant à elle, monte en beauté avant "Life In A Glasshouse" et sa trompette merveilleuse, sa mélodie venant nous arracher le coeur pour nous laisser bouche bée une fois l'album terminé et là, un seul mot à dire : "impressionnant"...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 13 novembre 2007 à 23 h 43 |
Amnesiac, petit frère du grand 'Kid A', sortie quelques mois plus tard et issus de la même session d'enregistrement pousse les expérimentations sonores de son frangin un peu plus loin sans pour autant renier les chansons plus 'conventionnelles'. Là où 'Kid A' était froid, glacial, Amnesiac serait plutôt extrême dans ses contradictions, plus intense, brûlant.
Le disque s'ouvre avec l'exceptionnel "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box" aux sons non identifiés et à la rythmique groovy servie par des beats martelant. Le très beau "Pyramid Song" suit ; ballade mélancolique au piano, magique. "Pulk/Pull Revolving Doors" qui doit être détesté, moi m'excite, les beats lourds, le bruit, la voix électronique, cette agressivité... me procurent un sentiment de bien être. Puis on se calme une nouvelle fois avec un de mes morceaux favoris "You And Whose Army" ; doux, triste, montant lentement vers un final déchirant. "I Might Be Wrong" morceaux 'accrocheur' avec sa guitare tranchante et sa rythmique endiablée (et entêtante), le chant (ou plutôt les cris torturés) de Thom est irréprochable. "Knives Out" effectuée à la guitare, mais acoustique cette fois-ci, nous fait redescendre... encore. Notre corps et notre esprit ne savent plus où donner de la tête (?), nous sommes piégés par ce disque, par nos émotions contradictoires. C'est au tour de "Morning Bell/Amnesiac", autre version de "Morning Bell" présente sur Kid A, différente, plus angoissée mais je préfère tout de même 'l'originale'. "Dollars And Cents" grande chanson envoûtante, plutôt aérienne aux belles envolées. Que du bon. "Hunting Bears" titre court, instrumental, reposant sur une simple guitare électrique, nous apaise avant le fabuleux "Like Spinning Plates" très électronique, puissant et intriguant car chanté à l'envers puis recollé à l'endroit sur une mélodie jouée à l'endroit et transposée à l'envers (vous m'avez compris ?). Un o.v.n.i. expérimental qui me donne des frissons de jouissance. Calmons nous tout de même ! On termine donc ce chef-d'oeuvre avec un autre chef-d'oeuvre "Life In A Glassouse", jazzy, le piano, les trompettes sont de sortie et nous mènent à la douce mélodie qui, avec le chant de Yorke, nous prend aux tripes ('only only onlyyyyy !!!!'). L'apothéose !!! Tout s'arrête, déboussolé, on a envie d'y replonger.
Le disque s'ouvre avec l'exceptionnel "Packt Like Sardines In A Crushd Tin Box" aux sons non identifiés et à la rythmique groovy servie par des beats martelant. Le très beau "Pyramid Song" suit ; ballade mélancolique au piano, magique. "Pulk/Pull Revolving Doors" qui doit être détesté, moi m'excite, les beats lourds, le bruit, la voix électronique, cette agressivité... me procurent un sentiment de bien être. Puis on se calme une nouvelle fois avec un de mes morceaux favoris "You And Whose Army" ; doux, triste, montant lentement vers un final déchirant. "I Might Be Wrong" morceaux 'accrocheur' avec sa guitare tranchante et sa rythmique endiablée (et entêtante), le chant (ou plutôt les cris torturés) de Thom est irréprochable. "Knives Out" effectuée à la guitare, mais acoustique cette fois-ci, nous fait redescendre... encore. Notre corps et notre esprit ne savent plus où donner de la tête (?), nous sommes piégés par ce disque, par nos émotions contradictoires. C'est au tour de "Morning Bell/Amnesiac", autre version de "Morning Bell" présente sur Kid A, différente, plus angoissée mais je préfère tout de même 'l'originale'. "Dollars And Cents" grande chanson envoûtante, plutôt aérienne aux belles envolées. Que du bon. "Hunting Bears" titre court, instrumental, reposant sur une simple guitare électrique, nous apaise avant le fabuleux "Like Spinning Plates" très électronique, puissant et intriguant car chanté à l'envers puis recollé à l'endroit sur une mélodie jouée à l'endroit et transposée à l'envers (vous m'avez compris ?). Un o.v.n.i. expérimental qui me donne des frissons de jouissance. Calmons nous tout de même ! On termine donc ce chef-d'oeuvre avec un autre chef-d'oeuvre "Life In A Glassouse", jazzy, le piano, les trompettes sont de sortie et nous mènent à la douce mélodie qui, avec le chant de Yorke, nous prend aux tripes ('only only onlyyyyy !!!!'). L'apothéose !!! Tout s'arrête, déboussolé, on a envie d'y replonger.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 30 janvier 2008 à 15 h 58 |
Radiohead, encore un groupe qui a marqué et marquera encore le monde de la musique par leur musique innovante et différente à chaque album.
Mais Amnesiac a quelques chose de particulier, quelque chose que l'on ne retrouve sur aucun autre album, c'est à dire un savant mélange d'électro et de pop, c'est le seul album qui, à mon goût, possède l'originalité de le faire.
Si ce n'était que ca ! L'électro que Thom et sa bande propose est un électro inédit en la matière (serait-ce grâce au génie bidouilleur Greenwood ?) qui lui donne une originalité hors du commun.
Et c'est sur ce même album que se trouve LE morceau électro pop de tous les temps, j'ai nommé "I Might Be Wrong", ce sublime morceau avec son intro connue de tous et sa fin si peu prévisible en font une chanson parfaite.
Bref, encore un coup de génie des anglais et qui ne finissent pas de nous surprendre, en témoigne le nouvel arc en ciel qu'ils viennent de sortir.
Mais Amnesiac a quelques chose de particulier, quelque chose que l'on ne retrouve sur aucun autre album, c'est à dire un savant mélange d'électro et de pop, c'est le seul album qui, à mon goût, possède l'originalité de le faire.
Si ce n'était que ca ! L'électro que Thom et sa bande propose est un électro inédit en la matière (serait-ce grâce au génie bidouilleur Greenwood ?) qui lui donne une originalité hors du commun.
Et c'est sur ce même album que se trouve LE morceau électro pop de tous les temps, j'ai nommé "I Might Be Wrong", ce sublime morceau avec son intro connue de tous et sa fin si peu prévisible en font une chanson parfaite.
Bref, encore un coup de génie des anglais et qui ne finissent pas de nous surprendre, en témoigne le nouvel arc en ciel qu'ils viennent de sortir.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 04 mai 2008 à 18 h 47 |
Le sommet incandescent d'une oeuvre labyrinthique.
Et pourtant... On l'a dit pauvre, brouillon, trop hétérogène, sans âme.
Que faudrait-il de plus? Réécouter peut-être.
Catapulté brutalement dans une boîte de sardines, percussions claustrophobes, des ongles s'arrachent contre les murs, grognements. Faut-il rire ou pleurer? Où va-t-on?
Vers des profondeurs que seuls eux pouvaientt nous montrer, gouffre immense d'émotions, où se déversent piano et cordes en pleurs. Que faire d'autre que les suivre le long de ce torrent. Dissonance...
On pousse une porte quand tout nous arrive en pleine gueule, quelque chose de frénétique et âpre, et pourtant... Retour de la dissonance comme un oscillement aérien. Rassurant? Stop.
On ouvre les yeux difficilement, quelque chose, un son, une voix. Un peu de douce désuétude. Une accusation... Laissons-nous aller. La grâce incarnée.
Une vibration farouche et nocturne se fait entendre, il faut toujours la suivre... On ne peut que suivre Radiohead pour ce voyage sous-terrain où ils nous distancent de beaucoup... On y ramasse les miettes, elle sont trop précieuses. J'ai peut être tort? Peut être... et alors?
Hymne au magnétisme. Hymne à la nuit.
Sortez les couteaux, les lames, mangez, dévorez avant le vertige.
Avant cette fausse berceuse, teintée de cloches matinales, cloches de mauvaises augures. C'est comme le chant d'une sirène, beau et dangereux. Inévitable. Raisonnant. La mort n'est pas un drame, voyons!
Puis quelque chose se glisse vers nous, rampe et se révèle comme majestueux, tout parait louche... Qui est le coupable? Nous même. "Why don't you quiet down"... Quelque chose crie, hurle et se débat à l'intérieur... Chanson d'une frustration.
Des accords déchirent le silence, le vent se glisse entre ces cordes électriques, pesantes... Comme un deuil sur la plage. Silence.
Quelques grésillements, du feu, de la lave antédiluvienne. Tout se met à tourner plus aucun repère n'est possible, plus aucune attache. Tout est compressé, écrasé, sublimé. Radiohead irradie tout autour. La discussion n'est plus possible. Vous êtes mort désormais. Assumez au moins cela.
Quelque chose encore?
Oui, comme un regain de vie et puis finalement tant pis. Enfermons nous dans cette prison de verre. Que cela dure l'éternité. Et surtout: que jamais l'on ne se lasse.
Amnesiac a oublié les règles, a oublié la musique. Il vit simplement , vibre, fauche tout autour, aspire, respire et s'étouffe. Tout s'y mélange.
Comme une envie de dire merci. Merci à Radiohead, d'avoir donné cette chose bien plus haute que n'importe quelle autre, bien plus belle...
Et pourtant... On l'a dit pauvre, brouillon, trop hétérogène, sans âme.
Que faudrait-il de plus? Réécouter peut-être.
Catapulté brutalement dans une boîte de sardines, percussions claustrophobes, des ongles s'arrachent contre les murs, grognements. Faut-il rire ou pleurer? Où va-t-on?
Vers des profondeurs que seuls eux pouvaientt nous montrer, gouffre immense d'émotions, où se déversent piano et cordes en pleurs. Que faire d'autre que les suivre le long de ce torrent. Dissonance...
On pousse une porte quand tout nous arrive en pleine gueule, quelque chose de frénétique et âpre, et pourtant... Retour de la dissonance comme un oscillement aérien. Rassurant? Stop.
On ouvre les yeux difficilement, quelque chose, un son, une voix. Un peu de douce désuétude. Une accusation... Laissons-nous aller. La grâce incarnée.
Une vibration farouche et nocturne se fait entendre, il faut toujours la suivre... On ne peut que suivre Radiohead pour ce voyage sous-terrain où ils nous distancent de beaucoup... On y ramasse les miettes, elle sont trop précieuses. J'ai peut être tort? Peut être... et alors?
Hymne au magnétisme. Hymne à la nuit.
Sortez les couteaux, les lames, mangez, dévorez avant le vertige.
Avant cette fausse berceuse, teintée de cloches matinales, cloches de mauvaises augures. C'est comme le chant d'une sirène, beau et dangereux. Inévitable. Raisonnant. La mort n'est pas un drame, voyons!
Puis quelque chose se glisse vers nous, rampe et se révèle comme majestueux, tout parait louche... Qui est le coupable? Nous même. "Why don't you quiet down"... Quelque chose crie, hurle et se débat à l'intérieur... Chanson d'une frustration.
Des accords déchirent le silence, le vent se glisse entre ces cordes électriques, pesantes... Comme un deuil sur la plage. Silence.
Quelques grésillements, du feu, de la lave antédiluvienne. Tout se met à tourner plus aucun repère n'est possible, plus aucune attache. Tout est compressé, écrasé, sublimé. Radiohead irradie tout autour. La discussion n'est plus possible. Vous êtes mort désormais. Assumez au moins cela.
Quelque chose encore?
Oui, comme un regain de vie et puis finalement tant pis. Enfermons nous dans cette prison de verre. Que cela dure l'éternité. Et surtout: que jamais l'on ne se lasse.
Amnesiac a oublié les règles, a oublié la musique. Il vit simplement , vibre, fauche tout autour, aspire, respire et s'étouffe. Tout s'y mélange.
Comme une envie de dire merci. Merci à Radiohead, d'avoir donné cette chose bien plus haute que n'importe quelle autre, bien plus belle...
Intemporel ! ! ! 20/20
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