Radiohead
Lyon [Théâtre Antique De Fourvière] - mercredi 01 juin 2016 |
Comment faire pour choper un ticket pour une date inespérée dans ma ville d'un des groupes les plus attendus de ces 5 dernières années ? Fastoche : on fait pas. Les ventes en lignes ont filé en quelques secondes (sans rire), mais on garde la foi, et le jour J, on tente une approche.
Le Théâtre Antique de Fourvière est un lieu bien sympatoche, et surtout, complètement ouvert. Quelle ne fut pas ma joie quand je découvris qu'il était surplombé d'une esplanade qui, pour le prix d'une place en moins, et une grille devant la gueule en plus, allait finalement me permettre d'assister à ce concert ?
20h, heure officielle de début, l'attente commence à se faire bien longue .. je profite de la première partie (Holly Herndon, des nanas scandinaves qui font du bruit avec des ordinateurs) pour descendre m'acheter une bière et des Tucs (le confort avant tout), et venir remonter prestement sur cette opportune benne à verre.
21h15, les lumières s'éteignent enfin, une lueur rougeâtre baigne la scène où pénètrent un par un les vieux de la vieille, Thom en dernier, of course. La silhouette voutée du mage Greenwood s'empare de son archet et les premières notes de "Burn The Witch" s'emparent de l'arène .. petite déception, le son n'est pas fort (du tout), encore moins que la première partie ..! Aargh ... Même la fosse peine à se mettre en mouvement, ce qui me rassure tant bien que mal sur ce qui aurait pu être le simple fait de ma position sur le coté du Théâtre. Fidèles à la logique de leur nouvelle setlist, ils enchaînent 5 chansons du dernier né, pas de frissons particuliers me concernant, l'ambiance générale est assez formelle, même si "Ful Stop" semblent échauffer un tant soit peu les esprits. Premier sursaut, "Optimistic" réveille la foule (les "aaaah" de satisfaction fusent), même si, bordel, ils pourraient grimper les décibels que ça serait pas du luxe !!
La face-B superstar "Talk Show Host" met tout le monde d'accord, et l'épileptique "The Gloaming" permet à Thom de dispenser son petit cours de danse favori. Je profite de "No Surprises" pour aller me détendre la vessie, et c'est dès lors que les choses sérieuses commencent. "Subterranean Homesick Alien", "Lotus Flower", apothéose avec "Weird Fishes"; agrippé aux barrières comme des gosses au cirque, notre petit groupe vibre à l'unisson, et c'est bien chouette. "Idioteque", fédératrice comme toujours, et "Climbing Up The Walls", très bonne surprise où Thom termine en hurlant dans les micros de sa guitare, achèvent le set principal.
Premier rappel, je me redresse et permets à mes jambes d'être à nouveau parcourues de sang (on a plus 20 ans), pendant que le groupe entame une des nouvelles chansons. La tension est palpable, "Exit Music" s'accompagne de quelques sanglots éparses (OK Computer est le genre d'album à sauver des vies, à n'en point douter), on se laisse prendre à la transe de "Myxomatosis", et surtout, SURTOUT, "Paranoïd Androïd". Ils (se) font plaisir ce soir là, bien que ça manque de patate, mais ça vous l'aurez compris.
Second rappel, "Bodysnatchers" de rigueur, savamment exécuté, et Ô joie, "You And Whose Army?", obscure pépite de l'époque d'Amnesiac, à l'outro pachydermique. Thom nous remercie de ses deux mains jointes, et le groupe tire sa révérence. Je sais pas vous, mais ça ressemble à une tournée d'adieu tout ça. Ça doit être moi ...
Le Théâtre Antique de Fourvière est un lieu bien sympatoche, et surtout, complètement ouvert. Quelle ne fut pas ma joie quand je découvris qu'il était surplombé d'une esplanade qui, pour le prix d'une place en moins, et une grille devant la gueule en plus, allait finalement me permettre d'assister à ce concert ?
20h, heure officielle de début, l'attente commence à se faire bien longue .. je profite de la première partie (Holly Herndon, des nanas scandinaves qui font du bruit avec des ordinateurs) pour descendre m'acheter une bière et des Tucs (le confort avant tout), et venir remonter prestement sur cette opportune benne à verre.
21h15, les lumières s'éteignent enfin, une lueur rougeâtre baigne la scène où pénètrent un par un les vieux de la vieille, Thom en dernier, of course. La silhouette voutée du mage Greenwood s'empare de son archet et les premières notes de "Burn The Witch" s'emparent de l'arène .. petite déception, le son n'est pas fort (du tout), encore moins que la première partie ..! Aargh ... Même la fosse peine à se mettre en mouvement, ce qui me rassure tant bien que mal sur ce qui aurait pu être le simple fait de ma position sur le coté du Théâtre. Fidèles à la logique de leur nouvelle setlist, ils enchaînent 5 chansons du dernier né, pas de frissons particuliers me concernant, l'ambiance générale est assez formelle, même si "Ful Stop" semblent échauffer un tant soit peu les esprits. Premier sursaut, "Optimistic" réveille la foule (les "aaaah" de satisfaction fusent), même si, bordel, ils pourraient grimper les décibels que ça serait pas du luxe !!
La face-B superstar "Talk Show Host" met tout le monde d'accord, et l'épileptique "The Gloaming" permet à Thom de dispenser son petit cours de danse favori. Je profite de "No Surprises" pour aller me détendre la vessie, et c'est dès lors que les choses sérieuses commencent. "Subterranean Homesick Alien", "Lotus Flower", apothéose avec "Weird Fishes"; agrippé aux barrières comme des gosses au cirque, notre petit groupe vibre à l'unisson, et c'est bien chouette. "Idioteque", fédératrice comme toujours, et "Climbing Up The Walls", très bonne surprise où Thom termine en hurlant dans les micros de sa guitare, achèvent le set principal.
Premier rappel, je me redresse et permets à mes jambes d'être à nouveau parcourues de sang (on a plus 20 ans), pendant que le groupe entame une des nouvelles chansons. La tension est palpable, "Exit Music" s'accompagne de quelques sanglots éparses (OK Computer est le genre d'album à sauver des vies, à n'en point douter), on se laisse prendre à la transe de "Myxomatosis", et surtout, SURTOUT, "Paranoïd Androïd". Ils (se) font plaisir ce soir là, bien que ça manque de patate, mais ça vous l'aurez compris.
Second rappel, "Bodysnatchers" de rigueur, savamment exécuté, et Ô joie, "You And Whose Army?", obscure pépite de l'époque d'Amnesiac, à l'outro pachydermique. Thom nous remercie de ses deux mains jointes, et le groupe tire sa révérence. Je sais pas vous, mais ça ressemble à une tournée d'adieu tout ça. Ça doit être moi ...
Très bon 16/20 | par Lulum |
Setlist:
Burn the Witch
Daydreaming
Decks Dark
Desert Island Disk
Ful Stop
Optimistic
Talk Show Host
The Gloaming
No Surprises
Glass Eyes
Subterranean Homesick Alien
Identikit
Lotus Flower
Feral
Weird Fishes/Arpeggi
Idioteque
Climbing Up the Walls
>>>>
The Numbers
Exit Music (for a Film)
Myxomatosis
Present Tense
Paranoid Android
>>>>
Bodysnatchers ('Hunting Bears' outro)
You and Whose Army?
Burn the Witch
Daydreaming
Decks Dark
Desert Island Disk
Ful Stop
Optimistic
Talk Show Host
The Gloaming
No Surprises
Glass Eyes
Subterranean Homesick Alien
Identikit
Lotus Flower
Feral
Weird Fishes/Arpeggi
Idioteque
Climbing Up the Walls
>>>>
The Numbers
Exit Music (for a Film)
Myxomatosis
Present Tense
Paranoid Android
>>>>
Bodysnatchers ('Hunting Bears' outro)
You and Whose Army?
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