The Black Angels
Pully - Suisse [For Noise Festival] - jeudi 20 août 2009 |
Aout 2009.
Alors que Lady vient tout juste de me faire découvrir ce groupe, le Pully For Noise accueille en son sein le groupe américain. Ayant fortement accroché aux atmosphères tournoyantes de Direction To See A Ghost, je me jette sur la billetterie la plus proche pour faire ce que je fais de toute manière tous les ans, passer quelques soirées dans un des rares festivals suisses où il ne faille pas attendre 40mn pour avoir une bière, ni écraser 1 hectolitre de pieds pour pouvoir espérer apercevoir la scène.
A la tombée du jour, alors que la forêt qui forme le fond de plan de la scène commence à s'éclairer de lumières aux couleurs inhabituelles, TBA monte sur scène.
Dès ce moment, jusqu'à l'arrivée de Ginzu, un phénomène étrange se produit. Je pense avoir quitté ce petit îlot de neutralité qu'est la Suisse pour partir, dieu sait où...
Les frasques de quelques gugus m'ont porté. Peu de temps morts dans cette joute musicale, joute parce que leur prestation s'est rapprochée d'une sorte de combat, de lutte.
Je n'ai bizarrement presque aucun souvenir précis de cette soirée, juste la sensation de reconnaître des titres aimés au milieu de ce magma ("You On The Run", "18 Years", "Mission District"). Je suis même incapable de dire s'il y a eu des coupures entre les morceaux, si le chanteur portait un tunique à fleur ou un jean et Tshirt noir, si le concert a duré 1 ou 3 heures.
J'ai juste fermé les yeux, ignoré tout ce qui m'entourait pour tournoyer sur cette guirlande de sons. Je pense que, contrairement à ma norme, mon corps n'a pas dû s'agiter dans tous les sens, mes membres ne se sont pas désarticulés dans des mouvements saccadés. Ce que j'ai ressenti était beaucoup plus intérieur, plus centré quelque part au fond de moi.
Parfois, qu'est-ce que la musique nous fait pas faire...
Alors que Lady vient tout juste de me faire découvrir ce groupe, le Pully For Noise accueille en son sein le groupe américain. Ayant fortement accroché aux atmosphères tournoyantes de Direction To See A Ghost, je me jette sur la billetterie la plus proche pour faire ce que je fais de toute manière tous les ans, passer quelques soirées dans un des rares festivals suisses où il ne faille pas attendre 40mn pour avoir une bière, ni écraser 1 hectolitre de pieds pour pouvoir espérer apercevoir la scène.
A la tombée du jour, alors que la forêt qui forme le fond de plan de la scène commence à s'éclairer de lumières aux couleurs inhabituelles, TBA monte sur scène.
Dès ce moment, jusqu'à l'arrivée de Ginzu, un phénomène étrange se produit. Je pense avoir quitté ce petit îlot de neutralité qu'est la Suisse pour partir, dieu sait où...
Les frasques de quelques gugus m'ont porté. Peu de temps morts dans cette joute musicale, joute parce que leur prestation s'est rapprochée d'une sorte de combat, de lutte.
Je n'ai bizarrement presque aucun souvenir précis de cette soirée, juste la sensation de reconnaître des titres aimés au milieu de ce magma ("You On The Run", "18 Years", "Mission District"). Je suis même incapable de dire s'il y a eu des coupures entre les morceaux, si le chanteur portait un tunique à fleur ou un jean et Tshirt noir, si le concert a duré 1 ou 3 heures.
J'ai juste fermé les yeux, ignoré tout ce qui m'entourait pour tournoyer sur cette guirlande de sons. Je pense que, contrairement à ma norme, mon corps n'a pas dû s'agiter dans tous les sens, mes membres ne se sont pas désarticulés dans des mouvements saccadés. Ce que j'ai ressenti était beaucoup plus intérieur, plus centré quelque part au fond de moi.
Parfois, qu'est-ce que la musique nous fait pas faire...
Excellent ! 18/20 | par Shiboome |
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