Heaume Mortal
Solstices |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Avec d'anciens Colossus of Destiny et Cowards aux manettes, je me doutais bien que Solstices, premier album des Parisiens de Heaume Mortal, n'allait pas proposer un simple Black Métal et, effectivement, les influences penchent largement vers ce que l'on appelle aujourd'hui du Blackened Sludge Métal. Ainsi, pour peu que des noms tels que Primitive Man et The Lion's Daughter (les débuts) résonnent en vous, il est possible que ces six titres vous apportent ce dont vous avez besoin : des tempos majoritairement pesants, des riffs aussi lourds qu'un bon Dirge et un chant qui n'a plus rien d'humain, et encore moins d'audible ou de compréhensible.
Comme les compositions sont majoritairement longues (on monte jusqu'à des quatorze minutes pour "Oldborn"), il se peut que l'on n'évite pas l'écueil d'étirer un plan en longueur mais le groupe a suffisamment de bouteilles pour ne pas être statique et faire évoluer ses structures, de façon subtile. Cela tient parfois à rien : un ralentissement, un break, une cassure, un arpège lointain. De plus, peut-être conscient qu'un auditeur normalement constitué ne peut pas se goinfrer une heure de matraquage, l'album se termine sur "Mestreguiral", un long instrumental reposant car Ambient qui vient habilement contre balancer la fureur électrique, histoire de redescendre en douceur.
Pour un premier album, le niveau est quand même impressionnant, mon seul regret étant que le chant soit parfois trop noyé sous les effets car pour le reste, c'est du très bon. J'espère les voir rapidement sur une scène car ça doit bien poutrer.
Comme les compositions sont majoritairement longues (on monte jusqu'à des quatorze minutes pour "Oldborn"), il se peut que l'on n'évite pas l'écueil d'étirer un plan en longueur mais le groupe a suffisamment de bouteilles pour ne pas être statique et faire évoluer ses structures, de façon subtile. Cela tient parfois à rien : un ralentissement, un break, une cassure, un arpège lointain. De plus, peut-être conscient qu'un auditeur normalement constitué ne peut pas se goinfrer une heure de matraquage, l'album se termine sur "Mestreguiral", un long instrumental reposant car Ambient qui vient habilement contre balancer la fureur électrique, histoire de redescendre en douceur.
Pour un premier album, le niveau est quand même impressionnant, mon seul regret étant que le chant soit parfois trop noyé sous les effets car pour le reste, c'est du très bon. J'espère les voir rapidement sur une scène car ça doit bien poutrer.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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