Pixies
Doolittle |
Label :
4AD |
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Troisième album des Pixies, Doolittle et ses 15 titres frais et sulfureux s'avèrent aussi fameux qu'incontournables.
Le véritable tube qu'est "Debaser" ouvre les hostilités, avec son groove décapant et sa bonne humeur jeune et fraîche. Puis l'excellent et punky "Tame" déchire tout, entre rage et tension nerveuse à fleur de peau, auquel s'enchaîne le terrible "Wave Of Mutilation", morceau hybride de punk sale et de ballade hawaïenne malsaine. "I Bleed" remet une couche de tensions oscillant entre bonheur crado et mal-être chronique, tandis que la ballade bon-enfant "Here Comes Your Man" apaise avec ses mélodies bienfaitrices et son tempo serein. Puis le délicieux "Dead" revient à du punk-rock aux arrières goûts de soufre, suivi par le splendide "Monkey Gone To Heaven", voyage intemporel dans un monde où règnent mélancolie, rage enfantine et folie douce. On fait alors la connaissance de "Mr Grieves", gars bien sympa, optimiste et excité, qui nous présente lui-même le furieux qu'est "Crackity Jones", véritable psychopathe de punk mexciain. Suivent le très surf "La La Love You" qui allie avec brio romantisme et groove tranquille, et "No. 13 Baby", sulfureux et tendu comme jamais. "There Goes My Gun" fricote aussi bien avec l'étrange qu'avec une sorte d'énergie mystique, tout comme "Hey" qui rappellerait une ballade aux pays des frustations et des regrets. Enfin, l'ésotérique "Silver" pourrait être la musique sacrée d'un rite sacrificiel indien, tandis que le très bon "Gouge Away" conclut cet album avec groove, tension et explosions.
Doolittle est un grand classique. Merci les Pixies.
Le véritable tube qu'est "Debaser" ouvre les hostilités, avec son groove décapant et sa bonne humeur jeune et fraîche. Puis l'excellent et punky "Tame" déchire tout, entre rage et tension nerveuse à fleur de peau, auquel s'enchaîne le terrible "Wave Of Mutilation", morceau hybride de punk sale et de ballade hawaïenne malsaine. "I Bleed" remet une couche de tensions oscillant entre bonheur crado et mal-être chronique, tandis que la ballade bon-enfant "Here Comes Your Man" apaise avec ses mélodies bienfaitrices et son tempo serein. Puis le délicieux "Dead" revient à du punk-rock aux arrières goûts de soufre, suivi par le splendide "Monkey Gone To Heaven", voyage intemporel dans un monde où règnent mélancolie, rage enfantine et folie douce. On fait alors la connaissance de "Mr Grieves", gars bien sympa, optimiste et excité, qui nous présente lui-même le furieux qu'est "Crackity Jones", véritable psychopathe de punk mexciain. Suivent le très surf "La La Love You" qui allie avec brio romantisme et groove tranquille, et "No. 13 Baby", sulfureux et tendu comme jamais. "There Goes My Gun" fricote aussi bien avec l'étrange qu'avec une sorte d'énergie mystique, tout comme "Hey" qui rappellerait une ballade aux pays des frustations et des regrets. Enfin, l'ésotérique "Silver" pourrait être la musique sacrée d'un rite sacrificiel indien, tandis que le très bon "Gouge Away" conclut cet album avec groove, tension et explosions.
Doolittle est un grand classique. Merci les Pixies.
Parfait 17/20 | par X_Shape104 |
Posté le 19 juin 2004 à 22 h 01 |
Les Pixies, meilleur groupe du monde ? ... C'est une évidence pour certains, un peu plus discutable pour d'autres. Mais à la question <<quel est le meilleur album des Pixies ?>>, l'immense majorité répondra qu'il s'agit de "Doolittle".
On peut tenter d'expliquer l'absence quasi totale de débat à ce sujet par plusieurs raisons : tout d'abord, la bande à Black Francis a mis la barre exceptionnellement haute avec ces 15 titres. "Debaser", "Tame", "Here Comes Your Man", "Monkey Gone To Heaven", "Gouge Away"... rien à jeter.
On ne peut pas en dire autant des premiers albums, encore moins des derniers : le problème chez les Pixies est que non seulement ils ont été un peu lents au démarrage (quelques déchets dans "Come On Pilgrim" et "Surfer Rosa", malgré tout deux très bons albums) ; mais qu'en plus, on sent qu'à la fin le coeur n'y était plus (je ne qualifierai pas "Trompe le Monde" d'inoubliable).
Bref, un impressionnant contraste entre "Doolittle" et le reste de l'oeuvre du groupe de Boston. En témoigne le récent concert donné au Zénith, où l'intégralité du CD était jouée, ne laissant que peu de place aux autres, à raison de 2 ou 3 chansons par album.
On serait presque tenté de dire <<A quoi bon un Best Of, quand il suffirait d'ajouter en seizième piste "Where Is My Mind ?"... ?!>>
Réduire les Pixies à un seul album est évidemment trop réducteur. Mais s' il fallait résumer le groupe, "Doolittle" s'imposerait tout naturellement. Il en est peut-être de même pour les quinze dernières années de l'histoire du rock ...
On peut tenter d'expliquer l'absence quasi totale de débat à ce sujet par plusieurs raisons : tout d'abord, la bande à Black Francis a mis la barre exceptionnellement haute avec ces 15 titres. "Debaser", "Tame", "Here Comes Your Man", "Monkey Gone To Heaven", "Gouge Away"... rien à jeter.
On ne peut pas en dire autant des premiers albums, encore moins des derniers : le problème chez les Pixies est que non seulement ils ont été un peu lents au démarrage (quelques déchets dans "Come On Pilgrim" et "Surfer Rosa", malgré tout deux très bons albums) ; mais qu'en plus, on sent qu'à la fin le coeur n'y était plus (je ne qualifierai pas "Trompe le Monde" d'inoubliable).
Bref, un impressionnant contraste entre "Doolittle" et le reste de l'oeuvre du groupe de Boston. En témoigne le récent concert donné au Zénith, où l'intégralité du CD était jouée, ne laissant que peu de place aux autres, à raison de 2 ou 3 chansons par album.
On serait presque tenté de dire <<A quoi bon un Best Of, quand il suffirait d'ajouter en seizième piste "Where Is My Mind ?"... ?!>>
Réduire les Pixies à un seul album est évidemment trop réducteur. Mais s' il fallait résumer le groupe, "Doolittle" s'imposerait tout naturellement. Il en est peut-être de même pour les quinze dernières années de l'histoire du rock ...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 juillet 2004 à 00 h 17 |
Après la déferlante Come on Pilgrim et Surfer Rosa, Doolittle a l'air plus cadré, un peu moins direct, moins brut dans le sens où l'énergie et la hargne (toujours présentes et bienvenues)passent par des structures plus nuancées et plus complexes.
Les Pixies ont une sorte de prédisposition à pondre des exceptions, c'est-à-dire à n'écrire QUE des chansons de très haute gamme. On s'en aperçoit sur Doolittle, et après la qualité des albums précédents, on se rend vite compte qu'on peut compter sur eux.
Je préfère le sentiment d'urgence qui se dégage de Surfer Rosa, album qui rendrait fou même l'homme le plus pondéré de la galaxie (et outerspace compris), mais bon, Doolittle n'est pas non plus une daube.
"Crackity Jones" est un véritable rodéo mental, il faut s'accrocher fort... bref, Frank Black chante plus vite que son ombre. Sinon bon avec "No.13 baby", on atteint quasiment la troposphère tant cette chanson renvoie loin.
"Hey", toute nonchalante, mais qui vous prend finalement par surprise... "La La Love You", pour les crooners du dimanche. "Tame", un peu crispée, mais décrispante. Sortez les santiags, "Here Comes Your Man". "Gouge Away", "Mr. Grieves", des pointures. Le reste aussi d'ailleurs!
Elles dégagent toutes un truc différent; entre "Hey" et "Here Comes Your Man", y'a quasiment un monde; mais l'esprit des Pixies transparaît de toutes les manières, on retrouve toujours ce qu'on aime.
Les Pixies ont une sorte de prédisposition à pondre des exceptions, c'est-à-dire à n'écrire QUE des chansons de très haute gamme. On s'en aperçoit sur Doolittle, et après la qualité des albums précédents, on se rend vite compte qu'on peut compter sur eux.
Je préfère le sentiment d'urgence qui se dégage de Surfer Rosa, album qui rendrait fou même l'homme le plus pondéré de la galaxie (et outerspace compris), mais bon, Doolittle n'est pas non plus une daube.
"Crackity Jones" est un véritable rodéo mental, il faut s'accrocher fort... bref, Frank Black chante plus vite que son ombre. Sinon bon avec "No.13 baby", on atteint quasiment la troposphère tant cette chanson renvoie loin.
"Hey", toute nonchalante, mais qui vous prend finalement par surprise... "La La Love You", pour les crooners du dimanche. "Tame", un peu crispée, mais décrispante. Sortez les santiags, "Here Comes Your Man". "Gouge Away", "Mr. Grieves", des pointures. Le reste aussi d'ailleurs!
Elles dégagent toutes un truc différent; entre "Hey" et "Here Comes Your Man", y'a quasiment un monde; mais l'esprit des Pixies transparaît de toutes les manières, on retrouve toujours ce qu'on aime.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 01 novembre 2004 à 13 h 30 |
Sans vouloir faire insulte à Steve Albini - producteur du précédent album des Pixies, pour les incultes- , le principal progrès qu'offre "Doolittle" par rapport à son prédecesseur, est la qualité du son. Sur "Surfer Rosa", on avait l'impression d' être en face des Pixies, jouant dans une salle minuscule à l'acoustique imparfaite, où la batterie sonnait plus fort que tout le reste. Les compositions et la folie étaient déjà là, alors le son de "Doolittle" est tellement dense, qu'on ne peut que s'extasier devant le talent du groupe.
Je ne vous décrirai pas cet album chanson par chanson, j'imagine que tout le monde l'a déjà entendu au moins mille fois. Disons juste que le titre de 'disque cultissime' qui colle à la peau de cet album, est bien mérité. Des chansons parfaites du début à la fin (avec peut-être une ou deux exceptions, et encore ...), une variété dans le son bien plus grande que dans le génial "Surfer Rosa", un côté quand même assez novateur, même s'il y a des grosses influences Ramones, Beatles, Husker Dü, Pere Ubu ou même ... Beach Boys [et oui ! pour moi cet album est directement lié aux plages américaines, mais plutôt celles des psychopates qui y trainent la nuit que celle des surfeurs et des blondes bronzées].
Cet album est un mélange parfait de mélodies, de hurlements et de folie ... Alors pour les rares personnes qui n'ont pas encore cet album, courez vite, prenez le, oubliez ceux qui vous disent que ça ressemble à Nirvana, c'est complétement faux. Si vous doutez, écoutez "Gouge Away", "Mister Grieves" ou "Hey" ; et puis non, achetez le directement, c'est pas cher et ça vaut le coup !
Certains vous diront que les Pixies ne méritent pas d'être cultes, qu'ils ne sont guère plus que des Ramones de la fin des années 80, qu'ils n'étaient peut-être pas si novateurs et influents qu'on le dit. Ils n'auront pas tout à fait tort ; mais ils se privent du plaisir total qu'offre l'écoute de leurs albums, et de "Doolittle" en particulier.
Je ne vous décrirai pas cet album chanson par chanson, j'imagine que tout le monde l'a déjà entendu au moins mille fois. Disons juste que le titre de 'disque cultissime' qui colle à la peau de cet album, est bien mérité. Des chansons parfaites du début à la fin (avec peut-être une ou deux exceptions, et encore ...), une variété dans le son bien plus grande que dans le génial "Surfer Rosa", un côté quand même assez novateur, même s'il y a des grosses influences Ramones, Beatles, Husker Dü, Pere Ubu ou même ... Beach Boys [et oui ! pour moi cet album est directement lié aux plages américaines, mais plutôt celles des psychopates qui y trainent la nuit que celle des surfeurs et des blondes bronzées].
Cet album est un mélange parfait de mélodies, de hurlements et de folie ... Alors pour les rares personnes qui n'ont pas encore cet album, courez vite, prenez le, oubliez ceux qui vous disent que ça ressemble à Nirvana, c'est complétement faux. Si vous doutez, écoutez "Gouge Away", "Mister Grieves" ou "Hey" ; et puis non, achetez le directement, c'est pas cher et ça vaut le coup !
Certains vous diront que les Pixies ne méritent pas d'être cultes, qu'ils ne sont guère plus que des Ramones de la fin des années 80, qu'ils n'étaient peut-être pas si novateurs et influents qu'on le dit. Ils n'auront pas tout à fait tort ; mais ils se privent du plaisir total qu'offre l'écoute de leurs albums, et de "Doolittle" en particulier.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 février 2005 à 14 h 23 |
Doolittle est un très grand disque. D'une première écoute distraite, 2 ou 3 morceaux me retiennent l'attention, "Here Comes Your Man" et "Debaser". Je décide, suite à toutes vos louanges, de l'écouter plus attentivement. Cette oeuvre est d'une profonde richesse, en cela qu'aucun morceau ne ressemble au précédent, chacun s'inscrivant dans un genre bien délimité. "Debaser" et son groove décapant, allié à des paroles surréalistes emporte l'adhésion, par cette alliance de fureur en fusion avec la bonne humeur. Survient ensuite "Tame", morceau de hardcore qui démarre dans le calme avant de grimper très haut dans une furie dévastatrice. "Wave Of Mutilation" est un bon rock lui aussi avec un texte sublime. "I Bleed", probablement l'une des chansons les plus poignantes du combo de Boston, où les chants du Gros et de Kim se superposent pour exprimer une romance déchirante qui prend véritablement aux tripes. Un élément qui sera réccurent dans l'oeuvre des farfadets est présent dans ce titre: accentuer certains lyrics d'un ton différent, ce qui marque encore plus l'auditeur (noooobOdy knooooows). "Here Comes Your Man", ou comment recréer à l'aube d'un siècle nouveau un hymne sixties jouissif qui vous fera hocher la tête à coup sûr ! "Dead" un titre hardcore dôté d'un refrain très prenant, plein d'humour dans l'accentuation. "Monkey Gone To Heaven", l'une des pierres angulaires de leur carrière et pour cause: des violons qui soutiennent une rythmique implacable, qui met en avant le chant hallucinant de Black Francis, on retient son souffle pour le final sur la numérologie divine ! "Mr. Grieves" fait son apparition, plutôt acoustique qui présente lui aussi un refrain d'anthologie, fait à partir d'onomathopées simplistes, mais qui rend d'enfer avant de réenchaîner sur le couplet suivant. "Crackity Jones", un nouveau titre hardcore-punkmariachi qui brûle tout sur son passage, et laisse le terrain à une ballade faussement mièvre cette fois-ci chantée par Dave Lovering, grand moment d'humour . "No. 13 Baby" et "There Goes My Gun", à nouveau de titres de grandes factures. C'est au tour de "Hey" de nous combler de bonheur, l'une des plus belles love songs du monde. Tétanisant en concert. "Silver", un peu à la manière du Velvet avec "I'm Sticking With You" est un trip western, qui sent bon les santiags et la poussière de l'Ouest. "Gouge Away", qui retrace le mythe de Samson clôt cet album avec une grande classe qui ne laisse aucun doute sur la qualité du groupe et de l'interprétation quasi-théâtrale infiniment inspirée de ce monstre du rock qui se fait appelé Black Francis.
Un INDISPENSABLE!!!!!
Un INDISPENSABLE!!!!!
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 17 mars 2005 à 15 h 46 |
Ha ... "Doolittle". Ca c'est un album, et y'a pas grand monde aujourd'hui qui serait capable d'en ressortir un comme ça, même pas les Pixies eux-mêmes (dont la reformation possible me laisse plus que sceptique, malgré un fanatisme assumé !).
C'est un des seuls albums que je peux écouter quelque soit mon humeur, même entre deux albums d'electro (style dont je suis particulièrement friand en ce moment). Le groupe est à son apogée pour cet album, en tout cas c'est mon avis, et rien que la présence de "Hey" fait de cet album une oeuvre d'art.
Alors comme il y a en plus "Debaser", "Mr grieves", et toutes les autres, ce disque devient forcément une oeuvre musicale majeure, un pilier. Pour ceux qui ne l'ont jamais écouté : trouvez-le ou pendez vous !
C'est un des seuls albums que je peux écouter quelque soit mon humeur, même entre deux albums d'electro (style dont je suis particulièrement friand en ce moment). Le groupe est à son apogée pour cet album, en tout cas c'est mon avis, et rien que la présence de "Hey" fait de cet album une oeuvre d'art.
Alors comme il y a en plus "Debaser", "Mr grieves", et toutes les autres, ce disque devient forcément une oeuvre musicale majeure, un pilier. Pour ceux qui ne l'ont jamais écouté : trouvez-le ou pendez vous !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 10 avril 2005 à 17 h 32 |
Je voue un véritable culte à chaque album des Pixies et celui-ci n'échappe pas à la règle. J'accroche à chacun de ses 15 titres si différents soient-ils.
Que ce soient les morceaux très rocks d'ouverture tels "Debaser", "Tame" et le quasi-punk"Crackity Jones", ou ceux dont les mélodies mêlent les voix de Kim Deal et Black Francis ("I Bleed", ou le sublime "There goes my gun").
Deux titres fonctionnent parfaitement et connurent un certain succès dans les charts : "Monkey Gone To Heaven", "Here Comes Your Man". Parmi tout cela, on trouve des morceaux inclassables et tout aussi efficaces : "Mr Grieves", "Hey", "La la love you".
Que ce soient les morceaux très rocks d'ouverture tels "Debaser", "Tame" et le quasi-punk"Crackity Jones", ou ceux dont les mélodies mêlent les voix de Kim Deal et Black Francis ("I Bleed", ou le sublime "There goes my gun").
Deux titres fonctionnent parfaitement et connurent un certain succès dans les charts : "Monkey Gone To Heaven", "Here Comes Your Man". Parmi tout cela, on trouve des morceaux inclassables et tout aussi efficaces : "Mr Grieves", "Hey", "La la love you".
Excellent ! 18/20
Posté le 13 avril 2005 à 22 h 29 |
Au rique de choquer les puristes, je crois qu'il faut rendre à césar ce qui lui appartient... Doolittle est bien LE chef-d'oeuvre des Pixies et cela loin devant Surfer Rosa.
Sur ce disque on peut entendre un Joey Santiago en plein délire dissonnant servit par les compos geniales de Frank Black.
Certes cet opus est moins bien produit que Surfer Rosa et on n'y trouve pas les hymnes que sont "Where Is My Mind" et "Gigantic" mais l'ensemble est plus homogène et sans aucun rebut. En fait à mon sens, les compos sont tout simplement meillleures... Comme pour tout disque des Pixies, il faut être préparé à se taper des morceaux franchement lourdingues à la première écoute mais qui se révèlent être les meilleurs au bout du compte "Mr Grieves", "Crackity Jones"... En fin de compte ce disque est intemporel et totalement jouissif. Allez, foncez vous le procurer s'il manque à l'appel dans votre discothèque, moi je me le réécoute encore une fois... "Hey! Been trying to meet you..."...
Sur ce disque on peut entendre un Joey Santiago en plein délire dissonnant servit par les compos geniales de Frank Black.
Certes cet opus est moins bien produit que Surfer Rosa et on n'y trouve pas les hymnes que sont "Where Is My Mind" et "Gigantic" mais l'ensemble est plus homogène et sans aucun rebut. En fait à mon sens, les compos sont tout simplement meillleures... Comme pour tout disque des Pixies, il faut être préparé à se taper des morceaux franchement lourdingues à la première écoute mais qui se révèlent être les meilleurs au bout du compte "Mr Grieves", "Crackity Jones"... En fin de compte ce disque est intemporel et totalement jouissif. Allez, foncez vous le procurer s'il manque à l'appel dans votre discothèque, moi je me le réécoute encore une fois... "Hey! Been trying to meet you..."...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 01 mai 2005 à 16 h 54 |
Ah, "Doolittle" ... Mon album de chevet, celui que j'emporterais sur une île déserte si je ne devais en prendre qu'un.
Quand j'ai découvert cet album, je l'ai écouté jour et nuit pendant 2 mois sans m'en lasser. Aujourd'hui encore, je prends beaucoup de plaisir à l'écouter.
L'album débute sur "Debaser", sa basse énorme, son riff, des paroles géniales et délurées, inspirés du film non moins délirant un "Chien Andaloue".
Ensuite "Tame", chanson dans laquelle on frissonne tant la voie de Black Francis est énorme, inhumaine, un cri venu d'ailleurs venant souligner ces incroyables qualités vocales.
Dans cet album, rien n'est à jeter et les chansons très variées s'enchaînent à la perfection. "Mr Grieves" , "Hey", "Gouge Away"... L'album se termine malheureusement mais l'on a plus qu'une seule envie, c'est de réappuyer sur 'play', et retourner dans la dimension Pixies.
Un album culte et intemporel.
Quand j'ai découvert cet album, je l'ai écouté jour et nuit pendant 2 mois sans m'en lasser. Aujourd'hui encore, je prends beaucoup de plaisir à l'écouter.
L'album débute sur "Debaser", sa basse énorme, son riff, des paroles géniales et délurées, inspirés du film non moins délirant un "Chien Andaloue".
Ensuite "Tame", chanson dans laquelle on frissonne tant la voie de Black Francis est énorme, inhumaine, un cri venu d'ailleurs venant souligner ces incroyables qualités vocales.
Dans cet album, rien n'est à jeter et les chansons très variées s'enchaînent à la perfection. "Mr Grieves" , "Hey", "Gouge Away"... L'album se termine malheureusement mais l'on a plus qu'une seule envie, c'est de réappuyer sur 'play', et retourner dans la dimension Pixies.
Un album culte et intemporel.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 10 septembre 2005 à 09 h 29 |
Suite du génial Surfer Rosa en légèrement moins distordu, Doolittle est également une parfaite réussite. Les titres "high-quality" se succèdent, entre "Debaser" et "Gauge Away", pour former un album complet et se permettant d'explorer toutes les facettes du rock, qu'il soit mélodique ou braillard, posé ou speed, pop, punk, noisy et j'en passe...
On succombe sans même tenter de résister à des morceaux tels que "Wave Of Mutilation", "Here Comes Your Man", "Dead", "Monkey Gone To Heaven", "Mr. Grieves", "Crackity Jones", "There Goes My Gun" ou "Hey" que la patte Pixies rend uniques, délestés de toute référence extèrieure. "If man is five..."...
On succombe sans même tenter de résister à des morceaux tels que "Wave Of Mutilation", "Here Comes Your Man", "Dead", "Monkey Gone To Heaven", "Mr. Grieves", "Crackity Jones", "There Goes My Gun" ou "Hey" que la patte Pixies rend uniques, délestés de toute référence extèrieure. "If man is five..."...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 08 décembre 2005 à 00 h 25 |
Doolittle ou l'album parfait. Voilà 14 ans que je connais cet album, et il n'a pas pris une ride. La vraie force des Pixies dans Doolittle, c'est qu'ils ne se contentent pas de faire de très bonnes chansons (ce qui sera un peu trop le cas avec Trompe Le Monde, par exemple). Ici, ils nous sortent carrément des trucs exceptionnels : "Tame", "Monkey's Gone To Heaven", "Hey" ou "Gouge Away" sont des chansons énormes, énormes d'inventivité, de dynamique, de puissance mélodique. Et je ne parle même pas de "Number 13 Baby" ou "Here Comes Your Man", là on passe carrément dans le surnaturel, l'extra-terrestre, l'ufologique.
Bien sûr les compos blackesques sont géniales, les grappes d'accords se succèdent à un rythme effréné, ce qui fait quand même leur première spécificité, et "Debaser" met à ce sujet dans l'ambiance dès les premières secondes. Constat : il y a plus d'accords de guitare dans une chanson de 3 minutes des Pixies qu'en un album entier de Jesus & Mary Chain, sauf peut-etre sur le "Head-On" de Trompe le Monde (ceci dit j'aime beaucoup le groupe des frères Reid aussi, mais là je m'égare)
Mais surtout, on ne dira jamais assez à quel point l'excellence des Pixies du début des 90's devait au groupe lui-même autant qu'au gamin obèse qui leur servait de leader. Sur Doolittle, Joey Santiago est au firmament, il fait des trucs d'une simplicité désarmante à la base d'harmonies complétement improbables, et ça cloue sur place (réécoutez "Gouge Away", le plus bel hymne de punk-rock que je connaisse, "Number 13 Baby" dont les 2 dernières minutes sont absolument uniques, seul "The Happening" sur Bossanova fait aussi bien, ou encore "I Bleed" qui est une véritable symphonie à 4 notes et gémissements kimdealo-santiaguesques).
Quantifier le bonheur que suscite l'écoute de ce disque en deviendrait presque d'une affligeante trivialité. Mais jouons le jeu ...
Bien sûr les compos blackesques sont géniales, les grappes d'accords se succèdent à un rythme effréné, ce qui fait quand même leur première spécificité, et "Debaser" met à ce sujet dans l'ambiance dès les premières secondes. Constat : il y a plus d'accords de guitare dans une chanson de 3 minutes des Pixies qu'en un album entier de Jesus & Mary Chain, sauf peut-etre sur le "Head-On" de Trompe le Monde (ceci dit j'aime beaucoup le groupe des frères Reid aussi, mais là je m'égare)
Mais surtout, on ne dira jamais assez à quel point l'excellence des Pixies du début des 90's devait au groupe lui-même autant qu'au gamin obèse qui leur servait de leader. Sur Doolittle, Joey Santiago est au firmament, il fait des trucs d'une simplicité désarmante à la base d'harmonies complétement improbables, et ça cloue sur place (réécoutez "Gouge Away", le plus bel hymne de punk-rock que je connaisse, "Number 13 Baby" dont les 2 dernières minutes sont absolument uniques, seul "The Happening" sur Bossanova fait aussi bien, ou encore "I Bleed" qui est une véritable symphonie à 4 notes et gémissements kimdealo-santiaguesques).
Quantifier le bonheur que suscite l'écoute de ce disque en deviendrait presque d'une affligeante trivialité. Mais jouons le jeu ...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 04 avril 2006 à 19 h 13 |
Doolittle, c'est une odyssée au pays magique des lutins. Mais des lutins pas comme les autres. Ceux-ci ont troqué leur harpe et leur flûte pour des guitares bien lourdes et des cris de singes en rute.
Attention, lutins énervés !
Dès "Debaser", le ton est donné. Ici, on n'est pas chez Tolkien. Black Francis hurle comme un damné ("Tame", "Crakity Jones"). Les guitares fusent, s'entrechoquent entre elles, la basse est lourde, la batterie s'agite dans tous les sens.
Un rythme qui va à 2000 à l'heure. Bref, on ne s'ennuie pas et on ne voit pas qu'on est déjà arrivé à "Gouge Away".
En 1990, les Pixies avaient fait très fort en sortant un album de pur rock énervé. Avec Sonic Youth, ils étaient le fer de lance d'une nouvelle scène indie qui rendait caduque une bonne partie des groupes de 'rock' de l'époque. Plus de 15 ans après sa sortie, cet album n'a pas pris une ride que ce soit au niveau du rythme, du chant que du jeu de guitares. Car les Pixies avaient plus d'une décennie d'avance sur le reste du monde.
Attention, lutins énervés !
Dès "Debaser", le ton est donné. Ici, on n'est pas chez Tolkien. Black Francis hurle comme un damné ("Tame", "Crakity Jones"). Les guitares fusent, s'entrechoquent entre elles, la basse est lourde, la batterie s'agite dans tous les sens.
Un rythme qui va à 2000 à l'heure. Bref, on ne s'ennuie pas et on ne voit pas qu'on est déjà arrivé à "Gouge Away".
En 1990, les Pixies avaient fait très fort en sortant un album de pur rock énervé. Avec Sonic Youth, ils étaient le fer de lance d'une nouvelle scène indie qui rendait caduque une bonne partie des groupes de 'rock' de l'époque. Plus de 15 ans après sa sortie, cet album n'a pas pris une ride que ce soit au niveau du rythme, du chant que du jeu de guitares. Car les Pixies avaient plus d'une décennie d'avance sur le reste du monde.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 mai 2007 à 21 h 46 |
Je ne serai sans doute pas original si je disais que cet album est intemporel. Intemporel à un tel point... Une parfaite ligne de basse introduit "Debaser" et ça y est, c'est parti ! L'album passe vite, les morceaux sont courts mais on les déguste bien avant de les digérer. A part les célèbres "Monkey Gone To Heaven", "Wave Of Mutilation" et "Here Comes Your Man" (qui sont évidemment sublimes), on retrouve de grandioses compositions comme "Crackity Jones", "Dead", "Hey" ou encore "No. 13 Baby". Bien sûr, difficile de dire que telle chanson est meilleure qu'une autre car ici, tout est excellent, pas une seule chanson à reprocher au groupe. Ici, les Pixies mélangent le flegme et l'énergie, le calme et le chaos... On peut notamment ressentir ça sur "Tame", chanson aussi exceptionnelle que les autres. L'album se termine donc sur le morceau le plus froid de l'album qui n'en reste pas moins un des plus inoubliables: "Gouge Away". Les Pixies ont beaucoup influencé les groupes qui feront partie du mouvement appelé grunge, malgré que le groupe ne venait pas de Seattle. Etant un album marquant l'histoire du rock, il se doit de le posséder à tout prix.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 11 juillet 2007 à 17 h 04 |
Tout ce qui a été dit avant est vrai : les Pixies ont révolutionné le rock dans les années 80 et Doolittle est leur grande oeuvre.
Les Pixies, c'est un peu Joy Division en chemises Hawaïennes. Ici, la batterie claque, la basse joue très tendue, les guitares sont tranchantes, mais tout ceci sert une dynamique et une mélodie très cool presque joyeuse. Les chansons sont variées et très efficaces, toutes immédiatement inoubliables.
Les Pixies n'ont, sur leur quatre albums, jamais enregistré de chansons justes moyennes : le hasard a voulu qu'ils enregistrent leur quinze meilleures sur ce génial Doolittle. Qu'on y pense : "Debaser", "Gouge Away", "Tame", "Here Comes Your Man", "Monkey Gone To Heaven" ou "Silver" sur un même album. Ce que le groupe indé banal des 80's n'a jamais réussi à faire en une longue carrière, Black & co l'ont fait en un album...
Toujours inventifs, débridés, exubérants, les Pixies ont la touche magique, l'alchimie collective (juste musicalement, hélas!) qui rend toutes les chansons absolument effarantes, géniales, renversantes...
Doolittle est le meilleur album des Pixies, ça, tout le monde le sait. Par contre, seuls quelques bienheureux savent qu'il est aussi l'un, peut être le, plus grand album rock.
Les Pixies, c'est un peu Joy Division en chemises Hawaïennes. Ici, la batterie claque, la basse joue très tendue, les guitares sont tranchantes, mais tout ceci sert une dynamique et une mélodie très cool presque joyeuse. Les chansons sont variées et très efficaces, toutes immédiatement inoubliables.
Les Pixies n'ont, sur leur quatre albums, jamais enregistré de chansons justes moyennes : le hasard a voulu qu'ils enregistrent leur quinze meilleures sur ce génial Doolittle. Qu'on y pense : "Debaser", "Gouge Away", "Tame", "Here Comes Your Man", "Monkey Gone To Heaven" ou "Silver" sur un même album. Ce que le groupe indé banal des 80's n'a jamais réussi à faire en une longue carrière, Black & co l'ont fait en un album...
Toujours inventifs, débridés, exubérants, les Pixies ont la touche magique, l'alchimie collective (juste musicalement, hélas!) qui rend toutes les chansons absolument effarantes, géniales, renversantes...
Doolittle est le meilleur album des Pixies, ça, tout le monde le sait. Par contre, seuls quelques bienheureux savent qu'il est aussi l'un, peut être le, plus grand album rock.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 octobre 2007 à 18 h 33 |
Pixies are dead...
Malgré une tentative désespérée de reformation en 2004, ils n'auront jamais pu retrouver la flamme, la fougue de leur courte carrière. Cependant leur musique perdure après plus de 15 ans d'absence, ici leur troisième album intitulé Doolittle qui date quand même de 1989, est ressenti comme l'album majeur, ‘culte' de leur discographie.
L'album s'ouvre avec l'endiablé, l'excellent, le puissant "Debaser", dès la première piste les Pixies entrent dans le vif du sujet, puis s'en suit des morceaux tous aussi délirants les uns que les autres, aux différences de styles : du punky à la ballade dite romantique, en passant par le groovy ou le pur son rock crade... Mais bizarrement, le tout, bien ficelé, donne une impression de cohérence, de complémentarité.
Un air frais ressort de cet album, ses 15 pistes n'ont pas pris une ride, un album intense, rapide et accrocheur qui nous renvoie un sentiment de jouissance, de liberté.
Malgré une tentative désespérée de reformation en 2004, ils n'auront jamais pu retrouver la flamme, la fougue de leur courte carrière. Cependant leur musique perdure après plus de 15 ans d'absence, ici leur troisième album intitulé Doolittle qui date quand même de 1989, est ressenti comme l'album majeur, ‘culte' de leur discographie.
L'album s'ouvre avec l'endiablé, l'excellent, le puissant "Debaser", dès la première piste les Pixies entrent dans le vif du sujet, puis s'en suit des morceaux tous aussi délirants les uns que les autres, aux différences de styles : du punky à la ballade dite romantique, en passant par le groovy ou le pur son rock crade... Mais bizarrement, le tout, bien ficelé, donne une impression de cohérence, de complémentarité.
Un air frais ressort de cet album, ses 15 pistes n'ont pas pris une ride, un album intense, rapide et accrocheur qui nous renvoie un sentiment de jouissance, de liberté.
Excellent ! 18/20
Posté le 10 août 2008 à 19 h 33 |
Les (infâmes) années 80 sont en train de vivre leurs dernières heures, et c'est tant mieux. Voici venir les farfadets avec un disque supersonique et basique, où l'on riffe binairement et l'on hurle au lieu de se prendre le chou à développer des harmonies vocales. La musique comme elle devrait être, l'affaire d'excités qui prennent leur pied en expédiant leurs chansons sans s'inquiéter du lendemain. On tente un peu de mélanger tous les genres, une pincée de punk par-ci, de la pop, une ligne de surf'n roll à la beach boys, un zeste de cordes, parce qu'on est bien d'accord que c'est plus drôle de faire n'importe quoi.
J'aimerais bien essayer d'en dire du mal, juste par défi intellectuel, et aussi par esprit de contradiction, oh oui. Mais voilà, inévitablement, même le plus petit défaut de fabrication me rend l'album encore plus sympathique et touchant, comme un vieil ami qui a parfois ses humeurs.
Et puis Frank Black qui braille, voilà quoi.
Doolittle, excité, décalé, désinvolte
J'aimerais bien essayer d'en dire du mal, juste par défi intellectuel, et aussi par esprit de contradiction, oh oui. Mais voilà, inévitablement, même le plus petit défaut de fabrication me rend l'album encore plus sympathique et touchant, comme un vieil ami qui a parfois ses humeurs.
Et puis Frank Black qui braille, voilà quoi.
Doolittle, excité, décalé, désinvolte
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 31 août 2008 à 01 h 07 |
Aux dires de certains les Pixies se résument essentiellement comme étant l'une des influences majeures du grunge. Un jugement empressé, et insultant, lié au fameux schéma ralenti/explosion. Outre cette alternance entre douceur des couplets et brutalité des refrains les Pixies sont bien loin de se résumer aux stéréotypes du mouvement grunge tant le quatuor de Boston se définit par son imprévisibilité. De la pop-punk des "Debaser", "Wave Of Mutilation", "Monkey Gone To Heaven", "No. 13 Baby" à un "Tame" entre crispation et hystérie, du punk-rock sale et malsain de "Dead" aux "Here Come Your Man" et "La La Love You" et leurs allures de ballade hawaïenne, de le rythmique festive d'un "Mr. Grieves" au véritable rodéo cérébral qu'est "Crackity Jones", d'un "Hey" nonchalant et épuré à la conclusion plus que tendue et explosive de "Gouge Away"... Explorer tant de facettes, et cela avec une telle cohérence, est tout bonnement sensationnel. En cette raison le groupe, et par l'intermédiaire de cet album en particulier, représente à lui seul la définition même de ce que pourrait être la notion de rock alternatif, ni plus, ni moins.
Avec Doolitle les Pixies atteignent l'apogée de leur, si éphémère, carrière. Musicalement, avec ces guitares tranchantes, cette basse tendue et cette batterie claquante soutenue par les hurlements déstructurés et les intonations de porcin de Black Francis. Intrinsèquement aussi, avec les textes de Black, de tortueux délires tissant cette univers glauque et surréaliste tant présent chez le groupe.
La hargne, la démence, la furie dévastatrice paradoxalement en parfaite adéquation avec la fraicheur, l'humeur festive et la puissance mélodique. Une putain de recette en soit...
Avec Doolitle les Pixies atteignent l'apogée de leur, si éphémère, carrière. Musicalement, avec ces guitares tranchantes, cette basse tendue et cette batterie claquante soutenue par les hurlements déstructurés et les intonations de porcin de Black Francis. Intrinsèquement aussi, avec les textes de Black, de tortueux délires tissant cette univers glauque et surréaliste tant présent chez le groupe.
La hargne, la démence, la furie dévastatrice paradoxalement en parfaite adéquation avec la fraicheur, l'humeur festive et la puissance mélodique. Une putain de recette en soit...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 03 septembre 2008 à 21 h 10 |
Incontournable, indispensable, visionnaire... Rarement un groupe n'aura suscité autant de dithyrambes et en même temps autant d'incompréhension dans un style qui m'est pourtant familier. Plus d'une dizaine d'années après sa découverte et après des quantités d'écoutes voulues ou subies, les Pixies ne sont toujours pas parvenus à provoquer un quelconque frisson dans mon échine. Exemple avec leur album ‘phare', le mythique Doolittle.
Il faut croire que l'attrait de ce disque est bien profondément enfoui. Il faut dire que des tonnes d'ingrédients insupportables le recouvrent : un singe-batteur qui a dû trop biberonner de new-wave, une basse du même acabit formant à eux deux une session rythmique au groove proche de zéro et un son de guitare tantôt clair et insipide, tantôt distordu mais tellement mal mixé qu'il en devient inoffensif; écouter pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts, les éclats des guitares durant "Tame". Difficile de faire plus insupportable. Quand aux riffs, on frise souvent le pathétique. Quand les doigts boudinés de Frank Black (ou Black Francis ou Francis Black, encore un qui ne sait pas ce qu'il veut) se posent sur le manche deux solutions s'offrent à lui : soit il ressort tel quel un bon vieil accord basique et le répète à l'infini, soit il plagie honteusement ses inspirations. Il peut s'estimer heureux que les Minutemen ou Hüsker Dü aient une éthique punk, sinon c'était procès pour plagiat assuré...
Par là-dessus viennent se greffer ses fameuses mélodies. Et là, il faut quand même avouer que parfois un éclair de génie traverse sa caboche. Outre le single toujours sympa "Monkey Gone to Heaven" ou "Gouge Away", on trouve de manière sporadique quelques mélodies digestes au milieu de se foutoir ("Silver" ou "Debaser" malheureusement saccagés par des arrangements à base de cris insupportables). Mais encore une fois, le reste se partage entre plagiats de la pop anglaise post-punk ("Wave Of Mutilation" ou "No. 13 Baby") et des mélodies simplistes à peine dignes de devenir une chanson enfantine crétine de Yves Duteil ("Here Comes Your Man", heureusement sauvée par une des très rares bonnes lignes de chant de l'album).
Voilà les seuls point positifs dégagés après une énième écoute de cet album. Là où les Pixies déclenchent des élans élogieux chez tout fan de rock alternatif, ils n'amènent chez moi que des sensations désagréables. Unanimité moins un...
Il faut croire que l'attrait de ce disque est bien profondément enfoui. Il faut dire que des tonnes d'ingrédients insupportables le recouvrent : un singe-batteur qui a dû trop biberonner de new-wave, une basse du même acabit formant à eux deux une session rythmique au groove proche de zéro et un son de guitare tantôt clair et insipide, tantôt distordu mais tellement mal mixé qu'il en devient inoffensif; écouter pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts, les éclats des guitares durant "Tame". Difficile de faire plus insupportable. Quand aux riffs, on frise souvent le pathétique. Quand les doigts boudinés de Frank Black (ou Black Francis ou Francis Black, encore un qui ne sait pas ce qu'il veut) se posent sur le manche deux solutions s'offrent à lui : soit il ressort tel quel un bon vieil accord basique et le répète à l'infini, soit il plagie honteusement ses inspirations. Il peut s'estimer heureux que les Minutemen ou Hüsker Dü aient une éthique punk, sinon c'était procès pour plagiat assuré...
Par là-dessus viennent se greffer ses fameuses mélodies. Et là, il faut quand même avouer que parfois un éclair de génie traverse sa caboche. Outre le single toujours sympa "Monkey Gone to Heaven" ou "Gouge Away", on trouve de manière sporadique quelques mélodies digestes au milieu de se foutoir ("Silver" ou "Debaser" malheureusement saccagés par des arrangements à base de cris insupportables). Mais encore une fois, le reste se partage entre plagiats de la pop anglaise post-punk ("Wave Of Mutilation" ou "No. 13 Baby") et des mélodies simplistes à peine dignes de devenir une chanson enfantine crétine de Yves Duteil ("Here Comes Your Man", heureusement sauvée par une des très rares bonnes lignes de chant de l'album).
Voilà les seuls point positifs dégagés après une énième écoute de cet album. Là où les Pixies déclenchent des élans élogieux chez tout fan de rock alternatif, ils n'amènent chez moi que des sensations désagréables. Unanimité moins un...
Très mauvais 4/20
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