Pixies
Pixies |
Label :
4AD |
||||
C'est impatient et ému que j'attendais ce DVD... Onze ans après la séparation du groupe, le rêve de tout fan de base se réalise enfin: la parution du concert enregistré le 1er Mai 1988 au Town And Country Club de Londres (dont quelques extraits étaient disponibles sur un EP: Gigantic), l'intégrale des clips du groupe, la vie du groupe pendant une tournée européenne et divers témoignages d'artistes démontrant une sympathie particulière (voire une admiration) pour les Pixies.
Le live, s'il ne montre pas les Pixies comme de fabuleuses bêtes de scènes, est une qualité vraiment exceptionnelle. Pour leur premier concert en Europe, les Pixies dévoilent ici en 15 titres une bonne partie de Come On Pilgrim et Surfer Rosa (dont une version totalement hallucinante et hallucinée de "Something Against You" joué pied au plancher avec une violence et une puissance incomparables), avec la présence prématurée de "Hey" ainsi que du génial "Wild Honey Pie" emprunté aux Beatles... Les Pixies livrent donc ce soir-là un concert mémorable. Ce sont ces Pixies-là que j'admire, vénère et respecte plus que tout: remplis d'une spontanéité, d'une folie et d'une magie que bien peu de groupes peuvent se vanter d'approcher. Non, les Pixies version 2004 me semblent bien fades... mais ceux de 1988: quelle classe ! (la comparaison n'a d'ailleurs même pas lieu d'être...). Et puis quel bonheur de revoir leur visage de jeunots, de les voir jouer le fantastique "Vamos" et de voir Black Francis balancer sa guitare sur le rythme de "In Heaven" ! Bref, ce live est tout simplement excellent, Black Francis finissant (comme à l'accoutumée) trempé de sueur...
Sont également présents, tous les clips des Pixies. Bien que pas un seul ne soit inconnu, ils restent toujours intemporels tant l'autodérision et l'envie de ne se créer aucune image particulière tiennent le pavé haut. De plus, "Here Comes Your Man" demeure toujours aussi hilarant: les Pixies montrent qu'ils savaient se moquer de tout et surtout d'eux-mêmes... chose assez rare dans le milieu du rock pour être souligner.
La troisième partie intitulée "On The Road" nous présente les Pixies hors de la scène dans le cadre d'une tournée de 1989 en Europe. On les découvre simples, tout sourire, drôles et espiègles (surtout Kim Deal), chose étonnante quand on connaît les rumeurs circulant sur leurs relations une fois les concerts terminés... Non, sur ces images, il semble régner une bonne humeur ambiante et une complicité qui font plaisir à voir... vraiment ! Peut-être pas indispensable, ce documentaire est un réel plaisir !
(Petits détails du documentaire: on peut découvrir Joey Santiago jouer "Vamos" avec une canette de bière comme dans le live d'ailleurs, et Black Francis simulant un fix' d'héroïne !).
Enfin, la dernière partie, sobrement appelée "Gouge" nous propose d'entendre les témoignages d'artistes et groupes les plus divers vouant une réelle admiration envers les Lutins de Boston... On y retrouve notamment David Bowie, Thom York, Steve Albini ou PJ Harvey... et les Pixies eux-mêmes ! Histoire de montrer que les Pixies ont joué un rôle primordial dans l'histoire du rock dans son sens le plus large et le plus noble... qu'on les aime ou non...
Ce DVD était manifestement le maillon manquant dans l'œuvre des Pixies.
Maintenant, la messe est dite... Amen !
Le live, s'il ne montre pas les Pixies comme de fabuleuses bêtes de scènes, est une qualité vraiment exceptionnelle. Pour leur premier concert en Europe, les Pixies dévoilent ici en 15 titres une bonne partie de Come On Pilgrim et Surfer Rosa (dont une version totalement hallucinante et hallucinée de "Something Against You" joué pied au plancher avec une violence et une puissance incomparables), avec la présence prématurée de "Hey" ainsi que du génial "Wild Honey Pie" emprunté aux Beatles... Les Pixies livrent donc ce soir-là un concert mémorable. Ce sont ces Pixies-là que j'admire, vénère et respecte plus que tout: remplis d'une spontanéité, d'une folie et d'une magie que bien peu de groupes peuvent se vanter d'approcher. Non, les Pixies version 2004 me semblent bien fades... mais ceux de 1988: quelle classe ! (la comparaison n'a d'ailleurs même pas lieu d'être...). Et puis quel bonheur de revoir leur visage de jeunots, de les voir jouer le fantastique "Vamos" et de voir Black Francis balancer sa guitare sur le rythme de "In Heaven" ! Bref, ce live est tout simplement excellent, Black Francis finissant (comme à l'accoutumée) trempé de sueur...
Sont également présents, tous les clips des Pixies. Bien que pas un seul ne soit inconnu, ils restent toujours intemporels tant l'autodérision et l'envie de ne se créer aucune image particulière tiennent le pavé haut. De plus, "Here Comes Your Man" demeure toujours aussi hilarant: les Pixies montrent qu'ils savaient se moquer de tout et surtout d'eux-mêmes... chose assez rare dans le milieu du rock pour être souligner.
La troisième partie intitulée "On The Road" nous présente les Pixies hors de la scène dans le cadre d'une tournée de 1989 en Europe. On les découvre simples, tout sourire, drôles et espiègles (surtout Kim Deal), chose étonnante quand on connaît les rumeurs circulant sur leurs relations une fois les concerts terminés... Non, sur ces images, il semble régner une bonne humeur ambiante et une complicité qui font plaisir à voir... vraiment ! Peut-être pas indispensable, ce documentaire est un réel plaisir !
(Petits détails du documentaire: on peut découvrir Joey Santiago jouer "Vamos" avec une canette de bière comme dans le live d'ailleurs, et Black Francis simulant un fix' d'héroïne !).
Enfin, la dernière partie, sobrement appelée "Gouge" nous propose d'entendre les témoignages d'artistes et groupes les plus divers vouant une réelle admiration envers les Lutins de Boston... On y retrouve notamment David Bowie, Thom York, Steve Albini ou PJ Harvey... et les Pixies eux-mêmes ! Histoire de montrer que les Pixies ont joué un rôle primordial dans l'histoire du rock dans son sens le plus large et le plus noble... qu'on les aime ou non...
Ce DVD était manifestement le maillon manquant dans l'œuvre des Pixies.
Maintenant, la messe est dite... Amen !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
The Holiday Song
Nimrod's Son
Bone Machine
Levitate Me
Ed Is Dead
Where Is My Mind ?
Caribou
Something Against You
Hey
Gigantic
I've Been Tired
Vamos
In Heaven
Tony's Theme
Wild Honey Pie
Monkey Gone To heaven
Here Comes Your Man
Velouria
Dig For Fire / Allison
Alec Eiffel
Head On
Debaser
David Bowie
Keith Cameron (journaliste Mojo)
Roy Wilkinson (journaliste Q)
Bono (U2)
Thom Yorke & Jonny Greenwood (Radiohead)
PJ Harvey
Graham Coxon & Alex James (Blur)
Damon Gough (Badly Drawn Boy)
Damon Olley (Six By Seven)
Joey Santiago, David Lovering, Frank Black (Pixies)
Chas Banks (tour manager des Pixies)
Robin Hurley (4AD)
Andy Dunlop & Fran Healy (Travis)
Richard Fearless (Death In Vegas)
Steve Albini (Producteur de "Surfer Rosa")
Tim Wheeler (Ash)
Kristin Hersh (Throwing Muses)
Gavin Rossdale (Bush)
Adam Buxton (Comédien)
Gil Norton (Producteur de "Doolittle", Bossanova" et "Trompe Le Monde")
Eric Drew Feldman (Claviers sur "Trompe Le Monde")
Posté le 07 avril 2005 à 23 h 12 |
Le concert, en dépit de sa brieveté, démontre l'indéniable puissance du groupe.
Sans bouger d'un poil, Black Francis, par son chant habité, défriche tout sur son passage. Les compos sont toutes excellentes. L'entrain dégagé par "The Holiday Song" donne d'entrée le ton d'un super show.
Leur refus de se donner une image les rend encore plus sympathiques (le t-shirt de Kim !)La Les-Paul de Santiago fait toujours son effet, au même titre que le chant de la bassiste. Lovering assure,impassible, la rhytmique.
Black Francis passe de l'émotion à fleur de peau (le déchirant "Hey") au ton sarcastique ( "Nimrod' son"). "Caribou" est bluffant par son lyrisme ; "Gigantic", qui fait la part belle à Kim, est une véritable sucrerie. "Heaven" nous tétanise avec son balencement de guitares !
Le show se termine sur la reprise hallucinée de "Wild Honey Pie" dans la sueur !
Les vidéos valent vraiment le détour. "Monkey gone to heaven", en noir et blanc, malgré sa simplicité, reste magnifique. Le ton décalé de "Here Comes Your Man" dégage une pêche d'enfer. "Velouria" nous prouve qu'il est possible de réaliser un clip avec 1 dollar 98. Le futurisme de "Alec Eiffel" se démarque aussi par sa bonne humeur. "Head On" et son découpage provoquent le rire.
"Debaser" transpire le surréalisme le plus malsain, et sert assez bien le groove du titre hommage au chien andalou. "On The Road" nous emporte avec le groupe lors d'une tournée. Il est toujours agréable de découvrir son groupe pRéféré dans la vie : les magnets achetés en Suisse, Black Francis ému devant un wagon au bord de Salt Lake City, Santiago qui tripe, allongé sur la moquette, sur "Debaser" ...
"Gouge" consiste en un hommage, où des frontmen de groupes connus expliquent le génie du groupe, le groupe lui-même y participe ! Ainsi Bono qualifie le 'Gros' de l'un des meilleurs songwriters du monde, avis que je partage absolument !
On regrettera cependant l'absence se sous-titres sur les reportages.
Un double DVD sur la tournée 2004 ainsi qu'un reportage sur le groupe, sont en préparation pour cette année. Vivement la sortie, car quoique les puristes dénigrent leur come-back, les Pixies restent un groupe hallucinant, unique dans l'histoire du rock.
Sans bouger d'un poil, Black Francis, par son chant habité, défriche tout sur son passage. Les compos sont toutes excellentes. L'entrain dégagé par "The Holiday Song" donne d'entrée le ton d'un super show.
Leur refus de se donner une image les rend encore plus sympathiques (le t-shirt de Kim !)La Les-Paul de Santiago fait toujours son effet, au même titre que le chant de la bassiste. Lovering assure,impassible, la rhytmique.
Black Francis passe de l'émotion à fleur de peau (le déchirant "Hey") au ton sarcastique ( "Nimrod' son"). "Caribou" est bluffant par son lyrisme ; "Gigantic", qui fait la part belle à Kim, est une véritable sucrerie. "Heaven" nous tétanise avec son balencement de guitares !
Le show se termine sur la reprise hallucinée de "Wild Honey Pie" dans la sueur !
Les vidéos valent vraiment le détour. "Monkey gone to heaven", en noir et blanc, malgré sa simplicité, reste magnifique. Le ton décalé de "Here Comes Your Man" dégage une pêche d'enfer. "Velouria" nous prouve qu'il est possible de réaliser un clip avec 1 dollar 98. Le futurisme de "Alec Eiffel" se démarque aussi par sa bonne humeur. "Head On" et son découpage provoquent le rire.
"Debaser" transpire le surréalisme le plus malsain, et sert assez bien le groove du titre hommage au chien andalou. "On The Road" nous emporte avec le groupe lors d'une tournée. Il est toujours agréable de découvrir son groupe pRéféré dans la vie : les magnets achetés en Suisse, Black Francis ému devant un wagon au bord de Salt Lake City, Santiago qui tripe, allongé sur la moquette, sur "Debaser" ...
"Gouge" consiste en un hommage, où des frontmen de groupes connus expliquent le génie du groupe, le groupe lui-même y participe ! Ainsi Bono qualifie le 'Gros' de l'un des meilleurs songwriters du monde, avis que je partage absolument !
On regrettera cependant l'absence se sous-titres sur les reportages.
Un double DVD sur la tournée 2004 ainsi qu'un reportage sur le groupe, sont en préparation pour cette année. Vivement la sortie, car quoique les puristes dénigrent leur come-back, les Pixies restent un groupe hallucinant, unique dans l'histoire du rock.
Exceptionnel ! ! 19/20
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