Pixies
Doggerel |
Label :
BMG |
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Black Francis est une machine à écrire. Diplômé de la Neil Young School of Songwriting (à laquelle on aurait aimé être admis), il n'évolue pas dans les sphères mystico-mythique de l'Inspiration. Donnez-lui un œuf et 5 minutes et il vous pondra une chanson. Sa prolifique production a été géniale fût un temps (insérez ici les noms de vos albums préférés des Pixies), elle est aujourd'hui plus sujette à une sorte de banalité de chaine de resto. Il a écrit des chansons absolument incroyables durant un certain temps (insérez à nouveau...), il en écrit sûrement moins dorénavant. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'en écrit plus. Après tout personne n'attend de McCartney que chaque nouvel album contienne "Hey Jude" ni même "Band On The Run". Ces chansons géniales existent -si bien que certaines personnes appellent leurs enfants en hommage à certaines d‘entre elles- on ne pourra pas les faire dés-exister pour faire un néologisme.
Arrive donc Doggerel, quatrième album des Pixies new look. Et c'est un très chouette disque. Il y a une ouverture en hommage à "Bone Machine" qui se transforme en "Los Angeles" avec des paroles zarbi ("ne pisse pas dans la fontaine"), un single assez basique où il crie comme avant pour notre plus grand plaisir ("There's A Moon On"), une conclusion qui sonne comme du Bowie du début des années 2000, un essai de presque slow comme on disait avant ("Haunted House"), des choses un peu plus atmosphériques ("Get Simulated" notamment) et de vraies belles choses vers la fin de l'album ("Pagan Man", "Who's More Sorry Now ?", la jolie coda de "You're Such A Sadduccee"). La basse et les chœurs de Paz Lenchantin sont un peu sous mixés mais subsiste surtout un Joey Santiago créatif qui brille sur toutes les chansons. Le tout est moins aventureux que Beneath The Eyrie, parfois aux numéros pourrait-on dire, mais jamais désagréable, Doggerel sonne comme une envie de rester simplement créatif. Tout cela est très réglo, rien de mauvais à signaler (loin de l'épouvantable Indie Cindy) il ne sera absolument pas interdit de passer l'automne chez les Pixies.
Arrive donc Doggerel, quatrième album des Pixies new look. Et c'est un très chouette disque. Il y a une ouverture en hommage à "Bone Machine" qui se transforme en "Los Angeles" avec des paroles zarbi ("ne pisse pas dans la fontaine"), un single assez basique où il crie comme avant pour notre plus grand plaisir ("There's A Moon On"), une conclusion qui sonne comme du Bowie du début des années 2000, un essai de presque slow comme on disait avant ("Haunted House"), des choses un peu plus atmosphériques ("Get Simulated" notamment) et de vraies belles choses vers la fin de l'album ("Pagan Man", "Who's More Sorry Now ?", la jolie coda de "You're Such A Sadduccee"). La basse et les chœurs de Paz Lenchantin sont un peu sous mixés mais subsiste surtout un Joey Santiago créatif qui brille sur toutes les chansons. Le tout est moins aventureux que Beneath The Eyrie, parfois aux numéros pourrait-on dire, mais jamais désagréable, Doggerel sonne comme une envie de rester simplement créatif. Tout cela est très réglo, rien de mauvais à signaler (loin de l'épouvantable Indie Cindy) il ne sera absolument pas interdit de passer l'automne chez les Pixies.
Sympa 14/20 | par Granpa |
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