Pixies
Paris [Rock En Seine] - jeudi 25 août 2005 |
Les Pixies sont un groupe de légende. Leur reformation est l'occasion de prouver qu'ils n'ont jamais été oubliés.
Sommet d'affiche du festival parisien (dont la programation générale fut impressionnante), leur aura resplendissait encore alors que la nuit étoilée couvrait des milliers de têtes, venus partager leur admiration pour la bande à Frank Black.
Démarrant leur set par une succéssion de tubes éternels ("Where Is My Mind ?" ou "Here Comes Your Man"), joués doucement avec guitare sèche, les Pixies prirent le temps de se rappeler aux bons souvenirs. Il n'était d'ailleurs pas rare de voir s'échanger quelques sourires entre Kim Deal et Frank Black. La bassiste se livra même à une curiosité envoûtante : la reprise de la chanson du film "Eraserhead" de David Lynch
Puis, à partir d'un titre de Come On Pilgrim, le concert prit soudain une majesté incroyable. Le ton devint accéléré, les chansons s'enchaînaient quasi sans faire de pause, les guitares se firent plus nerveuses, le chant de Frank Black, absolument confondant, balançait entre nonchalance et hurlement sauvage. Dans le public, la communion portait les gens à sauter, à danser, à chanter les paroles, mille fois connues.
Pas difficile de se prendre au jeu : puisant au hasard et sans fil conducteur dans ses quatre albums, le groupe livrait ses courtes compositions, toutes chargées d'adrénaline et d'empressement, une véritable collection de tubes à faire chavirer de bonheur.
Au milieu des singles éternels "Debaser", "Monkey Gone To Heaven" ou "Alison", des titres comme "Vamos", "Caribou" ou "La Love You" enchantaient de par leur audacieux écarts, entre fougue mélodique et calvalcade déséquilibrée. Le tout expédié à une vitesse telle qu'une telle setlist, fournie et sans fausse note ou baisse d'intensité, pourrait ressembler à de l'insolence.
Et lorsque les premiers couplets de "Hey" furent entamés, plusieurs milliers de personnes se laissèrent transportés par cette magie sybilline, dont la beauté et l'évidence même sont à se damner. Cette magie perdura bien encore, même après le salut, au cours d'un "Gigantic" monumental.
Les Pixies laissèrent là le festival, laissant le soin au public traînant encore sur la pelouse de mesurer l'immence importance du groupe qu'il venait de voir.
Sommet d'affiche du festival parisien (dont la programation générale fut impressionnante), leur aura resplendissait encore alors que la nuit étoilée couvrait des milliers de têtes, venus partager leur admiration pour la bande à Frank Black.
Démarrant leur set par une succéssion de tubes éternels ("Where Is My Mind ?" ou "Here Comes Your Man"), joués doucement avec guitare sèche, les Pixies prirent le temps de se rappeler aux bons souvenirs. Il n'était d'ailleurs pas rare de voir s'échanger quelques sourires entre Kim Deal et Frank Black. La bassiste se livra même à une curiosité envoûtante : la reprise de la chanson du film "Eraserhead" de David Lynch
Puis, à partir d'un titre de Come On Pilgrim, le concert prit soudain une majesté incroyable. Le ton devint accéléré, les chansons s'enchaînaient quasi sans faire de pause, les guitares se firent plus nerveuses, le chant de Frank Black, absolument confondant, balançait entre nonchalance et hurlement sauvage. Dans le public, la communion portait les gens à sauter, à danser, à chanter les paroles, mille fois connues.
Pas difficile de se prendre au jeu : puisant au hasard et sans fil conducteur dans ses quatre albums, le groupe livrait ses courtes compositions, toutes chargées d'adrénaline et d'empressement, une véritable collection de tubes à faire chavirer de bonheur.
Au milieu des singles éternels "Debaser", "Monkey Gone To Heaven" ou "Alison", des titres comme "Vamos", "Caribou" ou "La Love You" enchantaient de par leur audacieux écarts, entre fougue mélodique et calvalcade déséquilibrée. Le tout expédié à une vitesse telle qu'une telle setlist, fournie et sans fausse note ou baisse d'intensité, pourrait ressembler à de l'insolence.
Et lorsque les premiers couplets de "Hey" furent entamés, plusieurs milliers de personnes se laissèrent transportés par cette magie sybilline, dont la beauté et l'évidence même sont à se damner. Cette magie perdura bien encore, même après le salut, au cours d'un "Gigantic" monumental.
Les Pixies laissèrent là le festival, laissant le soin au public traînant encore sur la pelouse de mesurer l'immence importance du groupe qu'il venait de voir.
Parfait 17/20 | par Vic |
Photos : droits réservés.
Posté le 27 août 2005 à 14 h 19 |
Après un set ahurissant de la bande à Josh Homme, les Pixies entrent sur scène: il est 22H00. J'attendais ce concert depuis bien longtemps, en dépit des nombreux détracteurs quant à leur reformation. Frank, Joey et Dave sont impeccables dans leurs costards, Kim aussi dans son polo rouge. A l'évidence le groupe semble détendu. Le set s'ouvre sur un "Wave Of Mutilation (Version UK Surf)". Le son est splendide, la voix du Gros plus belle que jamais. Le morceau se tremine et l'on sent que la soirée sera inoubiable. Les premiers accords de "Where Is My Mind" résonnent que tout le public reprend en choeur la vocalise qui ouvre le titre. Frissons garantis. Le répertoire "espagnol" ("Vamos", "Isla De Encanta") où Frankie joue de l'acoustique, marque la première période du concert. Joey a depuis amélioré son jeu et nous offre un "Vamos" d'anthologie. Frank se saisit alors de son électrique. On pense déjà à "Debaser" mais non ! Il s'agit de "Stormy Weather" ! Le groupe a décidé de nous surprendre ce soir et c'est tant mieux. Alors que l'habitude veut que le groupe ne joue que "Velouria" de Bossanova, les Bostoniens joueront également "Hang Wire" et "Is She Weird" ! La voix est énorme, le charisme de Charles sans-limite, il touche vraiment les cieux avec son organe vocal ! Je n'ose pas y croire lorsque Charles se met à hurler: "I smelt smoke from a gun named extinction". Je deviens fou: le hardcore "The Sad Punk", quasiment jamais joué en live, vient nous éfricer les tympans, avant que Joey entame le break monumental de ce titre, planant comme nul autre. Je suis comblé ! J'hurle ! Ce soir le quartette a changé d'optique: jouer Bossanova et Trompe Le Monde, pied de nez aux "puristes" qui ne considèrent que les 2 premiers LP. Je ne me contrôle plus lorsque "Head On" retentit. C'est l'orgasme de pouvoir hurler à l'unisson: "makes me wanna feel, makes me wanna try". C'est pas croyable, "U-Mass" et ses accords pesants finissent de m'achever, encore une fois, l'interprétation est pleinement habitée, que du bonheur. Après un triomphal "Monkey Gone To Heaven", le band nous balance un "Alec Eiffel" de furieux. "Tame" déboule ensuite, le Gros hurle comme un diable, suivi par le public, le halêtement final est jouissif. La basse ronflante de "Debaser" arrive ensuite pour mon plus grand plaisir. La foule est en liesse. "Caribou", voit toute la foule se "repentir". "Gouge Away" remporte aussi l'adhésion, comme tous les autres titres d'ailleurs, tels "Hey" qui ne perd rien de sa force, "Here Comes Your Man" qui ne peut laisser insensible avec son rythme sautillant et ses relents sixties, "La La Love You" où Kim et Frank sifflent comme de jeunes tourtereaux. Hilarant ! Le groupe revient pour "Gigantic" en rappel. Kim n'a rien perdu de son charme (ou presque !). Cette soirée restera pour moi inoubliable. Un concert "cathartique", donné par un groupe visiblement heureux de jouer, flatté de remporter l'adhésion sur les titres peu joués en live. Le groupe a repris confiance ce soir. Ce qui est bon signe pour le nouvel album !
(L'ordre des titres décrit dans cette chronique n'est pas rigoureux, veuiller m'en excuser ! Tous les titres n'ont pas été cités. J'ai encore les sens sans dessus dessous: when you grope for luna ! Si 20 me paraît beaucoup, c'est l'annotaion: intemporel qui me convainc de l'attribuer: car jusqu'à ma mort je serai hanté par les hurlements du gros: "CHIEN ANDALUSIA !").
(L'ordre des titres décrit dans cette chronique n'est pas rigoureux, veuiller m'en excuser ! Tous les titres n'ont pas été cités. J'ai encore les sens sans dessus dessous: when you grope for luna ! Si 20 me paraît beaucoup, c'est l'annotaion: intemporel qui me convainc de l'attribuer: car jusqu'à ma mort je serai hanté par les hurlements du gros: "CHIEN ANDALUSIA !").
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 août 2005 à 22 h 02 |
Un peu d'appréhension ce jeudi soir: les échos sur les concerts des Pixies depuis leur reformation sont assez mitigés. Effectivement, ça a failli mal commencer: le groupe arrive sur scène, plutôt détendu, et commence par une version assez décontractée de "Waves Of Mutilation" point de départ à 20 minutes plutôt molles, malgré une ambiance assez bon enfant et une Kim Deal souriante. Puis, Frank Black pose sa guitare acoustique et le show s'électrise. La machine est enfin lancée, les tubes s'enchaînent très rapidement pendant plus d'une heure.
Tous les albums ont été visités avec tous les grands classiques: de quoi réjouir les vieux fans comme moi. L'ambiance est de plus en plus chaude y compris sur la scène où les membres du groupe ont l'air d'être heureux de jouer ensemble. Bon c'est sûr, les Pixies ce n'est pas la Bande à Basile: ils ne vont pas se mettre à sautiller partout, ils ne l'ont jamais fait et leur musique n'a pas besoin de ça. Le set se termine sur "Waves Of Mutilation" à nouveau, mais dans une version beaucoup plus nerveuse. Ensuite on a droit à une excellente version de "Gigantic" en rappel.
Le public est très réceptif: je suis surpris de voir tous ces jeunes de 18 ans sauter partout en hurlant les paroles par cœur ! Du coup ce soir-là, moi aussi j'avais 18 ans à nouveau.
On a peut-être eu de la chance ce soir là à Saint-Cloud, mais c'était un très bon concert des Pixies et un excellent concert tout court.
Tous les albums ont été visités avec tous les grands classiques: de quoi réjouir les vieux fans comme moi. L'ambiance est de plus en plus chaude y compris sur la scène où les membres du groupe ont l'air d'être heureux de jouer ensemble. Bon c'est sûr, les Pixies ce n'est pas la Bande à Basile: ils ne vont pas se mettre à sautiller partout, ils ne l'ont jamais fait et leur musique n'a pas besoin de ça. Le set se termine sur "Waves Of Mutilation" à nouveau, mais dans une version beaucoup plus nerveuse. Ensuite on a droit à une excellente version de "Gigantic" en rappel.
Le public est très réceptif: je suis surpris de voir tous ces jeunes de 18 ans sauter partout en hurlant les paroles par cœur ! Du coup ce soir-là, moi aussi j'avais 18 ans à nouveau.
On a peut-être eu de la chance ce soir là à Saint-Cloud, mais c'était un très bon concert des Pixies et un excellent concert tout court.
Excellent ! 18/20
Posté le 28 août 2005 à 11 h 10 |
Revoir les Pixies 14 ans après leur tournée "Trompe Le Monde" c'est à la fois excitant et inquiétant... N'est–ce pas un peu pathétique de tenir tant que ça à revoir un groupe qui n'existe plus depuis des années et qui s'est reformé pour d'obscures raisons qui tiennent plus du domaine financier qu'artistique ? N'est-ce pas un peu une envie égoïste de fans trentenaires en quête de souvenirs de leur jeunesse d'antan ? Mais quel désir malsain poussent les 15/25 ans à vouloir connaître sur scène un groupe qui avait déjà ‘splitté' de façon violente quand ils ont découvert et acheté leurs albums ?
Cela tient sans nul doute à la force des morceaux de Black Francis et ses acolytes, qui ont su traverser les années et parviennent toujours à toucher les plus inconditionnels et les fans les plus jeunes.
Quand le toujours plus gros Frank, Joey Santiago ses cheveux en moins, Dave quelques rides en plus et surtout Kim Deal arrivèrent sur scène, il fallait être là, dans ce coin gauche non loin de la scène, où la joie et l'hystérie s'emparèrent des fans plus ou moins jeunes. Premier choc: visuel, une Kim Deal bouffie, le visage transformé par les années, alcool et drogues en tout genre plus rien à voir avec la jeune fille sexy des débuts 1990 mais un sourire toujours aussi magique, une envie, un plaisir d'être là qui occulte tout le reste.
Le set démarre et là une angoisse folle s'empare de moi: la version hyper mollassonne de "Wave Of Mutilation" me fait craindre le pire. Est-ce que, comme dans mes cauchemars les plus fous, Black Francis a décidé de nous rejouer tous les titres des Pixies façon Frank Black à la sauce "Honeycomb" !?! Kim Deal s'y met, et je trouve cela toujours aussi mou et même mal chanté, encore deux titres pas trop péchus et je me fais une raison: ils ont vieilli, c'est normal, c'est pas grave, fallait pas rêver, je suis déjà contente d'être là, de les voir tant pis pour la magie d'antan...
C'est alors que, ô miracle, un vent de folie furieuse s'empara à la fois du groupe et de la foule à mes côtés. Les titres s'enchaînèrent non-stop, avec une puissance et une vitesse qui m'ont ramenée 14 ans plus tôt.
Et même si Santiago joue parfois faux, si les choeurs de "Caribou" ne sont pas toujours très justes, si Big Frank n'extériorise pas vraiment ses sentiments, si Kim Deal joue tout en raideur,... la magie est là. Les Pixies ont toujours cette capacité incroyable à parvenir à mettre une ambiance de folie parmi leur public sans en faire des tonnes sur scène. Excellent choix des morceaux joués sur scène puisés ça et là parmi les quatre albums du groupe avec de vraies surprises comme "The Sad Punk" qu'on entend rarement en live.
Au-delà de cette prestation incroyable, on pourra retenir la complicité retrouvée entre les membres du groupe (notamment Kim Deal et Frank Black), un plaisir certain à jouer ensemble et à rencontrer un nouveau public mêlé d'anciens fans aguerris et de plus jeunes fougueux. On peut espérer que ces concerts aboutissent à l'envie de composer à nouveau ensemble et pourquoi pas rêver d'un nouvel album des Pixies version 2005.
Cela tient sans nul doute à la force des morceaux de Black Francis et ses acolytes, qui ont su traverser les années et parviennent toujours à toucher les plus inconditionnels et les fans les plus jeunes.
Quand le toujours plus gros Frank, Joey Santiago ses cheveux en moins, Dave quelques rides en plus et surtout Kim Deal arrivèrent sur scène, il fallait être là, dans ce coin gauche non loin de la scène, où la joie et l'hystérie s'emparèrent des fans plus ou moins jeunes. Premier choc: visuel, une Kim Deal bouffie, le visage transformé par les années, alcool et drogues en tout genre plus rien à voir avec la jeune fille sexy des débuts 1990 mais un sourire toujours aussi magique, une envie, un plaisir d'être là qui occulte tout le reste.
Le set démarre et là une angoisse folle s'empare de moi: la version hyper mollassonne de "Wave Of Mutilation" me fait craindre le pire. Est-ce que, comme dans mes cauchemars les plus fous, Black Francis a décidé de nous rejouer tous les titres des Pixies façon Frank Black à la sauce "Honeycomb" !?! Kim Deal s'y met, et je trouve cela toujours aussi mou et même mal chanté, encore deux titres pas trop péchus et je me fais une raison: ils ont vieilli, c'est normal, c'est pas grave, fallait pas rêver, je suis déjà contente d'être là, de les voir tant pis pour la magie d'antan...
C'est alors que, ô miracle, un vent de folie furieuse s'empara à la fois du groupe et de la foule à mes côtés. Les titres s'enchaînèrent non-stop, avec une puissance et une vitesse qui m'ont ramenée 14 ans plus tôt.
Et même si Santiago joue parfois faux, si les choeurs de "Caribou" ne sont pas toujours très justes, si Big Frank n'extériorise pas vraiment ses sentiments, si Kim Deal joue tout en raideur,... la magie est là. Les Pixies ont toujours cette capacité incroyable à parvenir à mettre une ambiance de folie parmi leur public sans en faire des tonnes sur scène. Excellent choix des morceaux joués sur scène puisés ça et là parmi les quatre albums du groupe avec de vraies surprises comme "The Sad Punk" qu'on entend rarement en live.
Au-delà de cette prestation incroyable, on pourra retenir la complicité retrouvée entre les membres du groupe (notamment Kim Deal et Frank Black), un plaisir certain à jouer ensemble et à rencontrer un nouveau public mêlé d'anciens fans aguerris et de plus jeunes fougueux. On peut espérer que ces concerts aboutissent à l'envie de composer à nouveau ensemble et pourquoi pas rêver d'un nouvel album des Pixies version 2005.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 29 août 2005 à 12 h 58 |
A Paris, en août, il y a ceux qui tentent de bronzer à Paris Plage (sans la plage et sans la mer), ceux qui vont au Stade de France voir le gratin du RnB français et ceux qui vont voir les Pixies à Rock en Seine. Le nombre de trentenaires aux t-shirt Pixies est incalculable et après une prestation énorme des Queens Of The Stone Age, les 4 farfadets entrent en scène. Et là, catastrophe, l'ennui total, le concert plat et pâle par excellence. Il ne se passe absolument rien, comme le disait une chronique précédente sur les Pixies, un Surfer Rosa dans une sono aurait fait peut-être plus d'effets, Frank black est le degré zéro du charisme... Peut-être avait-il peur de se casser le col du fémur, les 3 autres ne relèveront jamais le niveau et on atteindra rapidement le néant musical. Mais grâce à une foule entièrement acquise à leur cause, ce concert se fera passer comme le plus gros évènement de la soirée. Les Pixies plus grosse arnaque de l'année ? Assurément oui tellement la déception est immense. Ce groupe est définitivement ennuyeux et encore moins drôle qu'un sketch d'Eric et Ramzy.
Nul 3/20
Posté le 30 août 2005 à 16 h 22 |
Après avoir, à mon grand désespoir, manqué les concerts des Pixies de l'année dernière, le fait d'avoir à nouveau l'occasion de les voir se présentait comme un miracle à ne laisser passer sous aucun prétexte. J'allais enfin pouvoir me faire ma propre opinion sur le bien fondé de leur reformation.
Le groupe arrive sur scène avec une allure décontractée, et commence une version lente de "Wave Of Mutilation". J'avoue avoir alors quelques craintes concernant leur motivation du jour. Crainte que ne dissipera pas l'enchainement "In Heaven / Where Is My Mind ?" (chanson qui n'est définitivement pas ma préférée du groupe). Heureusement, les choses s'accélèrent par la suite, le rythme se fait plus rapide, l'électrique prend le pas sur l'acoustique, et l'enchainement rapide des chansons montre que les Pixies reste un grand groupe. Pas de sauts sur scène, pas de version cataclysmique de telle ou telle chanson, mais les quatres de Boston sont visiblement contents d'être là (enfin un groupe qui n'en fait pas des tonnes vis à vis de son public !) et de jouer leurs classiques. Et comment ne pas prendre son pied lorsqu'on joue des titres comme "Debaser", "Caribou", "Gouge Away", "Hey", "Is She Weird"...? Toutes mes chansons préférées y passeront, hormis "Mr. Grieves", mais ils sont plus que pardonnés.
Pépère mais bien rythmé, sans le moindre temps mort, le groupe, qui n'a pas décroché un mot depuis le début de concert (à l'exception de Kim Deal) salue le public 5 bonnes minutes, puis reprend les instruments pour un "Gigantic" des plus festifs.
Un bémol toutefois pour le public, parfois un peu mou pour ce qui aurait du être une grande fête, merci aux quelques groupes de fans dispersés d'avoir tenté de mettre plus d'ambiance.
Ca restera toutefois un excellent concert qui clôture la journée de la plus belle des manières. Désormais, entre les Pixies et moi, un seul mot d'ordre: We're chained !
Le groupe arrive sur scène avec une allure décontractée, et commence une version lente de "Wave Of Mutilation". J'avoue avoir alors quelques craintes concernant leur motivation du jour. Crainte que ne dissipera pas l'enchainement "In Heaven / Where Is My Mind ?" (chanson qui n'est définitivement pas ma préférée du groupe). Heureusement, les choses s'accélèrent par la suite, le rythme se fait plus rapide, l'électrique prend le pas sur l'acoustique, et l'enchainement rapide des chansons montre que les Pixies reste un grand groupe. Pas de sauts sur scène, pas de version cataclysmique de telle ou telle chanson, mais les quatres de Boston sont visiblement contents d'être là (enfin un groupe qui n'en fait pas des tonnes vis à vis de son public !) et de jouer leurs classiques. Et comment ne pas prendre son pied lorsqu'on joue des titres comme "Debaser", "Caribou", "Gouge Away", "Hey", "Is She Weird"...? Toutes mes chansons préférées y passeront, hormis "Mr. Grieves", mais ils sont plus que pardonnés.
Pépère mais bien rythmé, sans le moindre temps mort, le groupe, qui n'a pas décroché un mot depuis le début de concert (à l'exception de Kim Deal) salue le public 5 bonnes minutes, puis reprend les instruments pour un "Gigantic" des plus festifs.
Un bémol toutefois pour le public, parfois un peu mou pour ce qui aurait du être une grande fête, merci aux quelques groupes de fans dispersés d'avoir tenté de mettre plus d'ambiance.
Ca restera toutefois un excellent concert qui clôture la journée de la plus belle des manières. Désormais, entre les Pixies et moi, un seul mot d'ordre: We're chained !
Très bon 16/20
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