Pixies
Live In Boise, Idaho, 2004 |
Label :
Disclive |
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A Boise en 2004, un concert des Pixies ça démarre par Planet Of Sound, un direct à la mâchoire. C'est parti pour vingt-cinq titres jouer presser.
En 2004 les Pixies se reforment et décident de commencer par une courte tournée d'une quinzaine de dates dans l'ouest américain et au Canada. Chaque concert est enregistré puis gravé sur deux cd entre 1 000 et 1 500 exemplaires, et vendu au public à la sortie, les exemplaires restant sont vendus sur leur site. La présentation est identique pour tous les concerts : une pochette générique beige clair avec un Pixies argenté sur le recto, et les quatre membres du groupe dessinés au verso. La liste des morceaux est imprimée sur un papier à part. A la suite de cette tournée, ils recommenceront cette opération plus tard la même année, avec une pochette noire, puis à nouveau en 2009.
Les premiers bootlegs officiels sont apparus avec le Grateful Dead, à la demande des deadheads, leurs fans, des cassettes enregistrées directement sur la table de mixage étaient vendues à la sortie des concerts. Cette pratique a été reprise par Pearl Jam en 2000 afin d'enrayer le marché pirate, chacun de leurs concerts est disponible à l'achat sur leur site soit en cd (2 ou 3 disques) soit en téléchargement, à un prix démocratique. Depeche Mode utilise un système similaire sur leurs tournées depuis plusieurs années. Tout le monde est satisfait, le groupe bien sûr, mais surtout les spectateurs et les absents qui peuvent profiter d'un concert de très bonne qualité sonore et non-retouché. Le marché des pirates à prix prohibitifs est quant à lui contourné.
Dès le départ le public de Boise est chauffé à blanc par la musique brutale jouée plus vite que le son. Tout comme Flaubert, Frank Black passe tous ses textes au gueuloir. "Bone Machine" en est la preuve, tout est déglingué à commencer par les guitares, David Lovering cogne comme si c'était la dernière fois. A se demander comment font les cordes et les baguettes pour ne pas casser. Le rythme ralentit un peu avec le désespéré "Hey", Frank Black miaule tel un vieux chat colérique. La suite "Cactus", "Debaser", "Broken Face", "Tame" casse tout sur son passage, ça hurle, les guitares vrillent les oreilles, la basse nous fait sauter, et la batterie se confond avec un marteau-piqueur.
"Vamos", titre sauvage acclamé dès les premiers accords, Joey Santiago y joue un surf garage que Dick Dale n'aurait pas renié.
Suit un calme, relatif, "Where Is My Mind ?", la reprise aussi bien que l'originale "Winterlong", jusqu'à "Wave Of Mutilation". "Gouge Away" murmurée et hurlée, tendue ! Encore deux titres et c'est fini. Le bancal et bordélique "Dead", puis, toute en violence contenue, "No. 13 Baby".
Un rappel de trois titres achève le public, pas étonnant avec "Gigantic" chanté par Kim Deal, suivi par l'ultracool "Caribou" en final.
Pas d'album à promouvoir, le plaisir de jouer ensemble peut-être, de jouer pour un public qui ne les a peut-être jamais vus et pour les déjà convaincus. Doolittle est le grand gagnant de ce concert avec dix titres, Come On Pilgrim/Surfer Rosa suit avec dix titres également. Le plaisir est assuré et le public conquis.
En 2004 les Pixies se reforment et décident de commencer par une courte tournée d'une quinzaine de dates dans l'ouest américain et au Canada. Chaque concert est enregistré puis gravé sur deux cd entre 1 000 et 1 500 exemplaires, et vendu au public à la sortie, les exemplaires restant sont vendus sur leur site. La présentation est identique pour tous les concerts : une pochette générique beige clair avec un Pixies argenté sur le recto, et les quatre membres du groupe dessinés au verso. La liste des morceaux est imprimée sur un papier à part. A la suite de cette tournée, ils recommenceront cette opération plus tard la même année, avec une pochette noire, puis à nouveau en 2009.
Les premiers bootlegs officiels sont apparus avec le Grateful Dead, à la demande des deadheads, leurs fans, des cassettes enregistrées directement sur la table de mixage étaient vendues à la sortie des concerts. Cette pratique a été reprise par Pearl Jam en 2000 afin d'enrayer le marché pirate, chacun de leurs concerts est disponible à l'achat sur leur site soit en cd (2 ou 3 disques) soit en téléchargement, à un prix démocratique. Depeche Mode utilise un système similaire sur leurs tournées depuis plusieurs années. Tout le monde est satisfait, le groupe bien sûr, mais surtout les spectateurs et les absents qui peuvent profiter d'un concert de très bonne qualité sonore et non-retouché. Le marché des pirates à prix prohibitifs est quant à lui contourné.
Dès le départ le public de Boise est chauffé à blanc par la musique brutale jouée plus vite que le son. Tout comme Flaubert, Frank Black passe tous ses textes au gueuloir. "Bone Machine" en est la preuve, tout est déglingué à commencer par les guitares, David Lovering cogne comme si c'était la dernière fois. A se demander comment font les cordes et les baguettes pour ne pas casser. Le rythme ralentit un peu avec le désespéré "Hey", Frank Black miaule tel un vieux chat colérique. La suite "Cactus", "Debaser", "Broken Face", "Tame" casse tout sur son passage, ça hurle, les guitares vrillent les oreilles, la basse nous fait sauter, et la batterie se confond avec un marteau-piqueur.
"Vamos", titre sauvage acclamé dès les premiers accords, Joey Santiago y joue un surf garage que Dick Dale n'aurait pas renié.
Suit un calme, relatif, "Where Is My Mind ?", la reprise aussi bien que l'originale "Winterlong", jusqu'à "Wave Of Mutilation". "Gouge Away" murmurée et hurlée, tendue ! Encore deux titres et c'est fini. Le bancal et bordélique "Dead", puis, toute en violence contenue, "No. 13 Baby".
Un rappel de trois titres achève le public, pas étonnant avec "Gigantic" chanté par Kim Deal, suivi par l'ultracool "Caribou" en final.
Pas d'album à promouvoir, le plaisir de jouer ensemble peut-être, de jouer pour un public qui ne les a peut-être jamais vus et pour les déjà convaincus. Doolittle est le grand gagnant de ce concert avec dix titres, Come On Pilgrim/Surfer Rosa suit avec dix titres également. Le plaisir est assuré et le public conquis.
Parfait 17/20 | par NicoTag |
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