Pixies
EP3 |
Label :
Pixiesmusic |
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Nous y voilà enfin, c'est fait, l'EP3 est dispo avec 4 nouveaux titres. Ouais, bon, "Bagboy" n'est pas réellement une nouveauté, mais voilà, c'est pesé et empaqueté avec "Silver Snail", "Ring The Bells" et "Jaime Bravo".
Alors on fait quoi au final ? On les enterre définitivement ou on les porte au pinacle ? Aucun des deux mon capitaine ! On se calme et on boit frais.
On déguste tranquillement "Bagboy" ses riffs acérés et sa rythmique solide. Ce morceau n'est pas vraiment la nouveauté qu'on s'attendait à trouver sur ce dernier EP puisqu'il était proposé en téléchargement gratuit l'année dernière, mais il tient son rang, avant d'embrayer sur un morceau plus calme – "Silver Snail" – quasiment aérien ; une ballade indé mélancolique mais aussi très "griffée". Ce morceau possède un côté envoutant que j'apprécie vraiment.
On continue ensuite sur "Ring The Bell" qui n'est rien de moins qu'une "surf song" comme le groupe en a toujours distillé sur ses précédents albums, rien de transcendant, sans doute le morceau que j'aime le moins sur cet opus, mais je ne le jette pas non plus, faut pas déconner. En tout cas, je le réécouterai, pour lui donner sa chance.
Vient enfin "Jaime Bravo", qui sonne comme du Weezer, période Green Album avec ses WOO HOO. De quoi faire tourner chèvres sa base de fans ! C'est quand même un très bon morceau avec un rythme intéressant : David Lovering qui s'éclate derrière les futs et Joey Santiago qui se lance dans ses impros solo comme il nous en a donné l'habitude sur scène. Un morceau réjouissant, ensoleillé, quoi !
... Et personne à la basse ? Oui, bon, là on ne suit plus très bien, sur EP3 c'est Simon Archer, AKA Dingo, de The Fall qui accompagne le désormais trio.
Que penser de l'EP3 ? Que c'est peut-être pas le meilleur des trois - j'ai préféré le 2 - mais qu'il tient son rang. Il reflète en tout cas la personnalité du groupe au-delà même de celle de Franck Black. Des mauvaises langues pourraient penser que les Pixies ne sont plus qu'une machine à Cash, mais c'est trop simple de les snober. Sans doute que les attentes étaient trop fortes, à force de vouloir les classer sur l'étagère des "monsters of Rock'n'Roll" on se lève un matin et on se rend compte qu'ils sont juste un putain de bon groupe, comme il y en a beaucoup. Et puis il faut une bonne dose de courage pour s'y remettre après le dernier album qui date quand même de 1991. Ils nous auront fait poireauter quasiment un quart de siècle, autant dire une éternité. Je rajouterais également que la somme des trois EP (que l'on trouvera sur l'album Indie Cindy, prévu pour avril) nous balade sur l'ensemble de la palette musicale de la formation, qu'il n'y a pas de nouvelle direction, mais bel et bien une continuité, une homogénéité surprenante, comme s'il n'y avait jamais eu de rupture. C'en est presque rassurant, mais il y a quand même ces 23 années passées depuis Trompe Le Monde.
Alors on fait quoi au final ? On les enterre définitivement ou on les porte au pinacle ? Aucun des deux mon capitaine ! On se calme et on boit frais.
On déguste tranquillement "Bagboy" ses riffs acérés et sa rythmique solide. Ce morceau n'est pas vraiment la nouveauté qu'on s'attendait à trouver sur ce dernier EP puisqu'il était proposé en téléchargement gratuit l'année dernière, mais il tient son rang, avant d'embrayer sur un morceau plus calme – "Silver Snail" – quasiment aérien ; une ballade indé mélancolique mais aussi très "griffée". Ce morceau possède un côté envoutant que j'apprécie vraiment.
On continue ensuite sur "Ring The Bell" qui n'est rien de moins qu'une "surf song" comme le groupe en a toujours distillé sur ses précédents albums, rien de transcendant, sans doute le morceau que j'aime le moins sur cet opus, mais je ne le jette pas non plus, faut pas déconner. En tout cas, je le réécouterai, pour lui donner sa chance.
Vient enfin "Jaime Bravo", qui sonne comme du Weezer, période Green Album avec ses WOO HOO. De quoi faire tourner chèvres sa base de fans ! C'est quand même un très bon morceau avec un rythme intéressant : David Lovering qui s'éclate derrière les futs et Joey Santiago qui se lance dans ses impros solo comme il nous en a donné l'habitude sur scène. Un morceau réjouissant, ensoleillé, quoi !
... Et personne à la basse ? Oui, bon, là on ne suit plus très bien, sur EP3 c'est Simon Archer, AKA Dingo, de The Fall qui accompagne le désormais trio.
Que penser de l'EP3 ? Que c'est peut-être pas le meilleur des trois - j'ai préféré le 2 - mais qu'il tient son rang. Il reflète en tout cas la personnalité du groupe au-delà même de celle de Franck Black. Des mauvaises langues pourraient penser que les Pixies ne sont plus qu'une machine à Cash, mais c'est trop simple de les snober. Sans doute que les attentes étaient trop fortes, à force de vouloir les classer sur l'étagère des "monsters of Rock'n'Roll" on se lève un matin et on se rend compte qu'ils sont juste un putain de bon groupe, comme il y en a beaucoup. Et puis il faut une bonne dose de courage pour s'y remettre après le dernier album qui date quand même de 1991. Ils nous auront fait poireauter quasiment un quart de siècle, autant dire une éternité. Je rajouterais également que la somme des trois EP (que l'on trouvera sur l'album Indie Cindy, prévu pour avril) nous balade sur l'ensemble de la palette musicale de la formation, qu'il n'y a pas de nouvelle direction, mais bel et bien une continuité, une homogénéité surprenante, comme s'il n'y avait jamais eu de rupture. C'en est presque rassurant, mais il y a quand même ces 23 années passées depuis Trompe Le Monde.
Sympa 14/20 | par Palikao |
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