The Feelies
The Good Earth |
Label :
Coyote |
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Lorsque sort The Good Earth début 86, le 2ème album de The Feelies, la formation de Hoboken (même bled new jersayien dont est issu l'autre mini phénomène local Yo la Tengo) jouit déjà d'un statut de groupe culte grâce à Crazy Rythms, le chef d'oeuvre sorti 6 ans plus tôt. Ce premier album énigmatique et magistral a eu le temps de susciter bien des vocations, en tout cas des admirations, dont celle de Peter Buck de REM qui se colle à la production de ce 2ème Feelies, presque aussi fameux que son aîné.
En 6 ans, le groupe n'a donné que trop peu de concerts, connu de gros problèmes de distribution/management, travaillé sur quelques musiques de films... et surtout attendu une véritable occasion de pouvoir enregistrer la suite. Peter Buck comptera les séances de studio parmi les moments les plus étranges de sa carrière. A cause bien sûr de Glenn Mercer et Bill Million dont l'incommunicabilité chronique et la frustration accumulée auraient poussé 10 fois le commun des mortels à lâcher l'affaire. Peter Buck se fera donc discret, les Feelies ayant conservé les idées claires et passé l'essentiel des années précédentes à répéter leurs boucles de guitares obsessionnelles.
De fait, même si The Good Earth conserve de son prédécesseur une construction en couches, son côté répétitif, cette tension sauvage et rentrée, ce goût pour les accélérations soudaines et les faux plats, le résultat est radicalement différent. Privilégiant les guitares acoustiques, c'est un disque plus apaisé de prime abord, proposant leur vision d'un folk rock plus pastoral mais pas moins contrarié.
Tout ceux qui aiment les Feelies en parlent comme d'un groupe à guitares, évidemment pas n'importe lequel... Les guitares chez les Feelies sont uniques, racées, subtiles. Elles construisent des entrelacs complexes, tournent en boucles à l'infini 2 ou 3 accords. Les voix sont murmurées la section rythmique diablement pêchue. On peut sentir dans leurs chansons l'influence du folk américain, celle du groupe Allemand Neu! mais aussi le phrasé et le jeu de Lou Reed époque Velvet. "On The Roaf" ou "The High Road" ou "Slow Down" restent des perles inusables 20 ans après. The Good Earth est peu être l'album de rock américain des 80's que n'a pas su enregistrer REM pour son propre compte. Il possède le charme, l'inspiration et les vibrations mystérieuses d'un second chef d'oeuvre, aussi attachant que l'indispensable Crazy Rythms.
En 6 ans, le groupe n'a donné que trop peu de concerts, connu de gros problèmes de distribution/management, travaillé sur quelques musiques de films... et surtout attendu une véritable occasion de pouvoir enregistrer la suite. Peter Buck comptera les séances de studio parmi les moments les plus étranges de sa carrière. A cause bien sûr de Glenn Mercer et Bill Million dont l'incommunicabilité chronique et la frustration accumulée auraient poussé 10 fois le commun des mortels à lâcher l'affaire. Peter Buck se fera donc discret, les Feelies ayant conservé les idées claires et passé l'essentiel des années précédentes à répéter leurs boucles de guitares obsessionnelles.
De fait, même si The Good Earth conserve de son prédécesseur une construction en couches, son côté répétitif, cette tension sauvage et rentrée, ce goût pour les accélérations soudaines et les faux plats, le résultat est radicalement différent. Privilégiant les guitares acoustiques, c'est un disque plus apaisé de prime abord, proposant leur vision d'un folk rock plus pastoral mais pas moins contrarié.
Tout ceux qui aiment les Feelies en parlent comme d'un groupe à guitares, évidemment pas n'importe lequel... Les guitares chez les Feelies sont uniques, racées, subtiles. Elles construisent des entrelacs complexes, tournent en boucles à l'infini 2 ou 3 accords. Les voix sont murmurées la section rythmique diablement pêchue. On peut sentir dans leurs chansons l'influence du folk américain, celle du groupe Allemand Neu! mais aussi le phrasé et le jeu de Lou Reed époque Velvet. "On The Roaf" ou "The High Road" ou "Slow Down" restent des perles inusables 20 ans après. The Good Earth est peu être l'album de rock américain des 80's que n'a pas su enregistrer REM pour son propre compte. Il possède le charme, l'inspiration et les vibrations mystérieuses d'un second chef d'oeuvre, aussi attachant que l'indispensable Crazy Rythms.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Bagolut |
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