Grand Blanc
Strasbourg [Festival Des Artefacts, La Laiterie, Grande Salle] - jeudi 09 juin 2016 |
L'ouverture du Festival des Artefacts de Strasbourg ne pouvait pas mieux se faire avec une très bonne affiche dont fait partie Grand Blanc ce soir-là. En prenant la route pour La Laiterie, l'écoute de Mémoires Vives devient particulière, comme un bon augure à la soirée qui s'annonce, n'ayant pourtant personnellement pas complètement été conquis par la musique aux sonorités synthétiques du groupe lorrain jusqu'à maintenant.
Les concerts, au nombre de quatre, sont prévus pour s'enchaîner en alternance entre les deux salles sans trop d'attente. Dans la grande salle configurée en rideaux tirés sur l'esplanade et donc réduite de surface, le concert des jeunes lorrains a déjà commencé peu avant la fin de celui des sauvageons malgaches de The Dizzy Brains. Du fait, j'ai loupé le morceau d'entrée. A l'intérieur, en entrant, quatre silhouettes se présentent dans une lumière blanche, engageant alors "Disque Sombre". Et là, je découvre. Grand Blanc dégage une toute autre intensité en live. Derrière ses machines Roland et visage souvent caché par ses cheveux teintés, la chanteuse Camille montre une assurance étonnante. Sa chevelure remuée donne l'impression de voir parfois une méduse nager/danser dans la brume lumineuse. La musique dansante des messins a quelque chose de métallique et d'envoûtant. D'organique aussi. Quant au chanteur et guitariste, Benoît, son timbre de voix dont j'avais du mal à me faire au début passe bien mieux avec le temps. D'ailleurs, les derniers désagréments personnels ressentis envers Grand Blanc s'effacent nettement devant ce qu'on voit. Dans "Surprise Party" qu'on entend parfois passer dans une radio au boulot, Camille donne de sa gestuelle élégante et la sienne de voix se fait plus sirène, délaissée des effets plus robotiques de l'album surtout pour "Tendresse". La moiteur du planant "Summer Summer" s'ajoute allègrement à la chaleur qui trône dans la grande salle. Et puis, c'est fou comme le groupe me rappelle les lillois de Gomm ! Bon surtout parce qu'il y a aussi une fille et trois garçons jouant d'instruments similaires à quelques marques près, mais il y a l'énergie également d'une fougueuse jeunesse, bien que les musiques des deux formations sont bien distinctes entre elles. Et derrière les atmosphères et les souvenirs touchant à l'adolescence émanant des quatre jeunes messins, incontestablement on peut se dire qu'il faudra compter avec eux dans l'avenir.
Convaincu aisément par (presque) une heure de concert au milieu d'un public qui ne s'y trompe pas en grande partie, je n'ose à peine penser comment évoluera Grand Blanc de crainte d'être trop dithyrambique, mais il y a autour quelque chose de très prometteur par la suite déjà avec un premier album remarquable qui ne cesse désormais de tourner sur la lentille lumineuse.
Les concerts, au nombre de quatre, sont prévus pour s'enchaîner en alternance entre les deux salles sans trop d'attente. Dans la grande salle configurée en rideaux tirés sur l'esplanade et donc réduite de surface, le concert des jeunes lorrains a déjà commencé peu avant la fin de celui des sauvageons malgaches de The Dizzy Brains. Du fait, j'ai loupé le morceau d'entrée. A l'intérieur, en entrant, quatre silhouettes se présentent dans une lumière blanche, engageant alors "Disque Sombre". Et là, je découvre. Grand Blanc dégage une toute autre intensité en live. Derrière ses machines Roland et visage souvent caché par ses cheveux teintés, la chanteuse Camille montre une assurance étonnante. Sa chevelure remuée donne l'impression de voir parfois une méduse nager/danser dans la brume lumineuse. La musique dansante des messins a quelque chose de métallique et d'envoûtant. D'organique aussi. Quant au chanteur et guitariste, Benoît, son timbre de voix dont j'avais du mal à me faire au début passe bien mieux avec le temps. D'ailleurs, les derniers désagréments personnels ressentis envers Grand Blanc s'effacent nettement devant ce qu'on voit. Dans "Surprise Party" qu'on entend parfois passer dans une radio au boulot, Camille donne de sa gestuelle élégante et la sienne de voix se fait plus sirène, délaissée des effets plus robotiques de l'album surtout pour "Tendresse". La moiteur du planant "Summer Summer" s'ajoute allègrement à la chaleur qui trône dans la grande salle. Et puis, c'est fou comme le groupe me rappelle les lillois de Gomm ! Bon surtout parce qu'il y a aussi une fille et trois garçons jouant d'instruments similaires à quelques marques près, mais il y a l'énergie également d'une fougueuse jeunesse, bien que les musiques des deux formations sont bien distinctes entre elles. Et derrière les atmosphères et les souvenirs touchant à l'adolescence émanant des quatre jeunes messins, incontestablement on peut se dire qu'il faudra compter avec eux dans l'avenir.
Convaincu aisément par (presque) une heure de concert au milieu d'un public qui ne s'y trompe pas en grande partie, je n'ose à peine penser comment évoluera Grand Blanc de crainte d'être trop dithyrambique, mais il y a autour quelque chose de très prometteur par la suite déjà avec un premier album remarquable qui ne cesse désormais de tourner sur la lentille lumineuse.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
En ligne
Au hasard Balthazar
Sondages