The Brian Jonestown Massacre
Who Killed Sgt Pepper? |
Label :
Attack Attack |
||||
Joe Dassin nous chantait :
"La rengaine, c'est la même depuis les Grecs et les Ostrogoths
Et on danse, on avance à reculons comme dans un tango
On tourne en rond, on revient au départ
On voit sortir la nouvelle vague du fond d'un vieux tiroir[...] "
Il avait tout compris ce bon vieux Joe.
Certains diront que la période faste était derrière, la folle productivité de 1996 (bientôt 15ans...) et ses trois albums quasi parfait (Take It From The Man, Thank God For Mental Illness & Their Satanic Majestie's Second Request), que sans Dig!, la plupart des gens ignorerait jusqu'à l'existence de ce groupe...
La nostalgie est le fond de commerce d'Anton Newcombe (le génial nom de groupe résume tout), mais il réussit l'exploit de se réinventer, d'utiliser ses propres cendres pour en faire surgir un phénix flamboyant au titre évocateur : Who Killed Sgt Pepper?.
à la première écoute, on pense s'être mépris sur le groupe: "c'est un homonyme, c'est pas possible, il est où le sitar ?"(je caricature..).
Où sont les festins
qui nous ont été promis
Où est le vin
Le vin nouveau
(il meurt sur la vigne)
La même impression confuse à la sortie de My Bloody Underground mais une fois digéré quelle ivresse!
Finalement, on se laisse prendre, on se laisse embarquer dans ce voyage dans l'esprit frappadingue de Newcombe, comme dans un film de Spike Jonze, qui peut sembler vraiment partir dans tous les sens, mais c'est pour mieux suivre sa propre ligne directrice.
Electronique, saturé, hooligan, new-wave, (assurément) psyché, (forcément) punk. Oui, on peut faire du psychédélisme en 2010, sans pour autant faire un énième ersatz des 60's.
"Tunger Hnifur", "Detka Detka Detka", des titres aussi curieux qu'incompréhensibles, un hymne de supporter habilement habillé façon Happy Mondays sous Tranxène (200)... "White Music", petite pause hallucinatoire, pendant laquelle on imagine bien un Berger, un Bukowski (claude,pas charles) en plein trip...
"This Is The One Thing We Did Not Want To Have Happen", version superposée et inattendue de deux morceaux de Joy Division, qui finalement colle parfaitement à cet univers.
Décrire chaque morceau serait complétement vain, tant ce disque représente un ensemble, un tout, une entité parfaitement scindée en deux faces.
Taking Drugs to Make Music To Take Drugs To.
Will Carruthers, ancien bassiste de Spacemen 3, ayant participé à l'enregistrement de ce disque, a dû insuffler un peu de cette substantifique moëlle au groupe, ce qui n'est pas pour me déplaire...
Feel it (of course we fuckin' do).
"La rengaine, c'est la même depuis les Grecs et les Ostrogoths
Et on danse, on avance à reculons comme dans un tango
On tourne en rond, on revient au départ
On voit sortir la nouvelle vague du fond d'un vieux tiroir[...] "
Il avait tout compris ce bon vieux Joe.
Certains diront que la période faste était derrière, la folle productivité de 1996 (bientôt 15ans...) et ses trois albums quasi parfait (Take It From The Man, Thank God For Mental Illness & Their Satanic Majestie's Second Request), que sans Dig!, la plupart des gens ignorerait jusqu'à l'existence de ce groupe...
La nostalgie est le fond de commerce d'Anton Newcombe (le génial nom de groupe résume tout), mais il réussit l'exploit de se réinventer, d'utiliser ses propres cendres pour en faire surgir un phénix flamboyant au titre évocateur : Who Killed Sgt Pepper?.
à la première écoute, on pense s'être mépris sur le groupe: "c'est un homonyme, c'est pas possible, il est où le sitar ?"(je caricature..).
Où sont les festins
qui nous ont été promis
Où est le vin
Le vin nouveau
(il meurt sur la vigne)
La même impression confuse à la sortie de My Bloody Underground mais une fois digéré quelle ivresse!
Finalement, on se laisse prendre, on se laisse embarquer dans ce voyage dans l'esprit frappadingue de Newcombe, comme dans un film de Spike Jonze, qui peut sembler vraiment partir dans tous les sens, mais c'est pour mieux suivre sa propre ligne directrice.
Electronique, saturé, hooligan, new-wave, (assurément) psyché, (forcément) punk. Oui, on peut faire du psychédélisme en 2010, sans pour autant faire un énième ersatz des 60's.
"Tunger Hnifur", "Detka Detka Detka", des titres aussi curieux qu'incompréhensibles, un hymne de supporter habilement habillé façon Happy Mondays sous Tranxène (200)... "White Music", petite pause hallucinatoire, pendant laquelle on imagine bien un Berger, un Bukowski (claude,pas charles) en plein trip...
"This Is The One Thing We Did Not Want To Have Happen", version superposée et inattendue de deux morceaux de Joy Division, qui finalement colle parfaitement à cet univers.
Décrire chaque morceau serait complétement vain, tant ce disque représente un ensemble, un tout, une entité parfaitement scindée en deux faces.
Taking Drugs to Make Music To Take Drugs To.
Will Carruthers, ancien bassiste de Spacemen 3, ayant participé à l'enregistrement de ce disque, a dû insuffler un peu de cette substantifique moëlle au groupe, ce qui n'est pas pour me déplaire...
Feel it (of course we fuckin' do).
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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